The Prague Post - Birmanie: Washington qualifie de "génocide" les violences contre les Rohingyas

EUR -
AED 4.205846
AFN 81.314805
ALL 97.062836
AMD 440.291192
ANG 2.049616
AOA 1049.074675
ARS 1308.200049
AUD 1.771729
AWG 2.061501
AZN 1.946675
BAM 1.947592
BBD 2.31143
BDT 139.999996
BGN 1.953593
BHD 0.43215
BIF 3368.26389
BMD 1.145278
BND 1.471001
BOB 7.927522
BRL 6.283909
BSD 1.14481
BTN 98.93508
BWP 15.449364
BYN 3.746426
BYR 22447.457413
BZD 2.299579
CAD 1.571895
CDF 3294.966333
CHF 0.940457
CLF 0.028151
CLP 1080.295209
CNY 8.233858
CNH 8.23978
COP 4661.53521
CRC 577.864698
CUC 1.145278
CUP 30.349879
CVE 110.089848
CZK 24.82393
DJF 203.538585
DKK 7.459233
DOP 67.972158
DZD 149.645184
EGP 57.893714
ERN 17.179177
ETB 154.378229
FJD 2.585981
FKP 0.847543
GBP 0.855391
GEL 3.115065
GGP 0.847543
GHS 11.793191
GIP 0.847543
GMD 81.888001
GNF 9913.530489
GTQ 8.791872
GYD 239.418923
HKD 8.990212
HNL 29.948723
HRK 7.532037
HTG 150.137275
HUF 403.454687
IDR 18799.402
ILS 3.994445
IMP 0.847543
INR 99.240548
IQD 1500.314756
IRR 48244.853938
ISK 143.400422
JEP 0.847543
JMD 182.022899
JOD 0.81198
JPY 166.324235
KES 147.969695
KGS 100.154217
KHR 4604.01954
KMF 489.607634
KPW 1030.708916
KRW 1581.177108
KWD 0.351005
KYD 0.954079
KZT 594.753523
LAK 24709.382781
LBP 102616.948756
LKR 343.93356
LRD 228.654642
LSL 20.523214
LTL 3.38171
LVL 0.692768
LYD 6.207853
MAD 10.489028
MDL 19.604978
MGA 5067.856883
MKD 61.480966
MMK 2404.337971
MNT 4102.837768
MOP 9.254399
MRU 45.490315
MUR 52.499374
MVR 17.643
MWK 1988.203499
MXN 21.839143
MYR 4.87717
MZN 73.240952
NAD 20.523246
NGN 1771.597065
NIO 42.08907
NOK 11.46899
NPR 158.290913
NZD 1.918284
OMR 0.440359
PAB 1.144786
PEN 4.118991
PGK 4.719978
PHP 65.831754
PKR 324.743142
PLN 4.278131
PYG 9136.774007
QAR 4.169388
RON 5.027545
RSD 117.214693
RUB 89.90632
RWF 1632.021776
SAR 4.297101
SBD 9.568074
SCR 16.234712
SDG 687.735538
SEK 11.091369
SGD 1.475308
SHP 0.900009
SLE 25.772295
SLL 24015.920433
SOS 654.521398
SRD 44.494544
STD 23704.951389
SVC 10.016786
SYP 14890.498992
SZL 20.546544
THB 37.672213
TJS 11.504815
TMT 4.008475
TND 3.361963
TOP 2.682359
TRY 45.276945
TTD 7.761528
TWD 33.88822
TZS 3017.808775
UAH 47.73025
UGX 4122.590123
USD 1.145278
UYU 46.773291
UZS 14556.488596
VES 117.455977
VND 29917.536034
VUV 137.28028
WST 3.011656
XAF 653.204194
XAG 0.031387
XAU 0.000341
XCD 3.095172
XDR 0.812376
XOF 649.945721
XPF 119.331742
YER 277.960627
ZAR 20.717516
ZMK 10308.876597
ZMW 27.446172
ZWL 368.77919
  • AEX

    -4.6800

    912.45

    -0.51%

  • BEL20

    -33.2000

    4392.84

    -0.75%

  • PX1

    -63.5500

    7592.55

    -0.83%

  • ISEQ

    -157.2600

    11238.3

    -1.38%

  • OSEBX

    0.9800

    1638.61

    +0.06%

  • PSI20

    -12.5600

    7376.48

    -0.17%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    1.4900

    2479.58

    +0.06%

  • N150

    -34.7400

    3546.68

    -0.97%

Birmanie: Washington qualifie de "génocide" les violences contre les Rohingyas
Birmanie: Washington qualifie de "génocide" les violences contre les Rohingyas

Birmanie: Washington qualifie de "génocide" les violences contre les Rohingyas

Les Etats-Unis ont pour la première fois lundi déclaré officiellement que des Rohingyas avaient été victime d'un "génocide" perpétré par l'armée birmane, disant détenir des preuves d'une volonté de "détruire" cette minorité musulmane en 2016 et 2017.

Taille du texte:

"J'ai établi que des membres de l'armée birmane ont commis un génocide et des crimes contre l'humanité contre les Rohingyas en 2016 et 2017", a déclaré à Washington le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken.

Il a précisé qu'il s'agit de la huitième fois depuis l'Holocauste que les Etats-Unis reconnaissent officiellement l'existence d'un génocide. Une procédure est en cours devant la Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute juridiction des Nations unies, pour déterminer si le pouvoir birman s'est rendu coupable d'un tel crime.

Une série de preuves issues "de sources indépendantes et impartiales", notamment d'ONG, "en plus de notre propre recherche" montrent "une intention de détruire les Rohingyas, en totalité ou en partie", a estimé M. Blinken.

"Les intentions de l'armée allaient au-delà du nettoyage ethnique, jusqu'à une véritable destruction" de cette minorité, selon lui.

Il a notamment cité un rapport de la diplomatie américaine datant de 2018, focalisé sur deux périodes, débutant en octobre 2016 et en août 2017. En septembre 2017, par exemple, les soldats birmans "rasaient des villages, tuaient, torturaient, violaient hommes, femmes et enfants", a-t-il énuméré.

Il a estimé que les attaques de 2016 "ont forcé environ 100.000" membres de cette minorité musulmane à fuir la Birmanie pour le Bangladesh, et que les attaques de 2017 "ont tué plus de 9.000 Rohingyas et forcé plus de 740.000 d'entre eux à trouver refuge" dans ce pays voisin.

"Les attaques contre les Rohingyas étaient généralisées et systématiques, ce qui est essentiel pour qualifier des crimes contre l'humanité," a expliqué M. Blinken.

- "Une lumière" -

L'initiative américaine, attendue depuis dimanche, a été accueillie avec prudence par des militants rohingyas.

"Cela aurait dû être fait depuis longtemps, toutefois je pense que la décision américaine va aider le processus devant la CIJ pour les Rohingyas", a estimé un réfugié dans l'un des camps où vivent les personnes déplacées par la crise, près de Sittwe, capitale de l'Etat Rakhine.

Thin Thin Hlaing, une militante pour les droits des Rohingyas, a également salué la décision américaine. "J'ai le sentiment de vivre dans un blackout, mais à présent nous voyons une lumière parce qu'ils reconnaissent notre souffrance", a-t-elle déclaré à l'AFP.

Environ 850.000 Rohingyas se trouvent dans des camps au Bangladesh et 600.000 autres sont demeurés dans l'Etat Rakhine en Birmanie.

"C'est bien de voir l'administration effectuer ce pas tant attendu pour demander des comptes à ce régime brutal", a tweeté de son côté dimanche soir le sénateur américain de l'Oregon Jeff Merkley.

- Pas de nouvelles sanctions -

Le chef de la diplomatie américaine n'a pas accompagné cette reconnaissance de nouvelles sanctions contre la Birmanie.

Les Etats-Unis ont déjà imposé une série de sanctions aux dirigeants birmans et, à l'instar d'autres pays occidentaux, restreignent depuis longtemps leurs exportations d'armes pour les militaires birmans, lesquels ont été accusés avant même le coup d'Etat militaire du 1er février 2021 de crimes contre l'humanité pour leurs exactions envers les Rohingyas.

Le dossier ouvert contre la Birmanie devant la CIJ à la suite d'une requête de la Gambie en 2019 a été compliqué par le putsch qui a renversé la dirigeante civile Aung San Suu Kyi et son gouvernement, déclenchant des manifestations de masse et une répression sanglante.

Le 15 mars, un rapport du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme portant sur la période ayant suivi le putsch a accusé l'armée birmane de possibles crimes contre l'humanité et crimes de guerre depuis le coup d'Etat et appelé la communauté internationale à prendre immédiatement des mesures.

G.Kucera--TPP