The Prague Post - De Paris à Marseille, des rassemblements contre les violences faites aux femmes en plein procès Mazan

EUR -
AED 4.253976
AFN 80.506665
ALL 97.608412
AMD 444.834105
ANG 2.073067
AOA 1062.190979
ARS 1551.317137
AUD 1.787748
AWG 2.087895
AZN 1.970043
BAM 1.963066
BBD 2.33956
BDT 141.252856
BGN 1.957512
BHD 0.436748
BIF 3415.343784
BMD 1.158333
BND 1.493214
BOB 8.006706
BRL 6.37708
BSD 1.158689
BTN 101.645369
BWP 15.736112
BYN 3.807661
BYR 22703.319713
BZD 2.327546
CAD 1.594763
CDF 3347.581874
CHF 0.934664
CLF 0.028548
CLP 1119.934327
CNY 8.321582
CNH 8.326471
COP 4737.870074
CRC 585.462069
CUC 1.158333
CUP 30.695815
CVE 110.765543
CZK 24.597082
DJF 205.858538
DKK 7.46199
DOP 70.455597
DZD 150.983179
EGP 56.096658
ERN 17.37499
ETB 160.602681
FJD 2.620725
FKP 0.871628
GBP 0.870643
GEL 3.122012
GGP 0.871628
GHS 12.220684
GIP 0.871628
GMD 83.974649
GNF 10048.535266
GTQ 8.889907
GYD 242.430511
HKD 9.092732
HNL 30.522024
HRK 7.53356
HTG 152.052833
HUF 398.071911
IDR 18981.017779
ILS 3.996856
IMP 0.871628
INR 101.613052
IQD 1517.415756
IRR 48794.762771
ISK 142.903859
JEP 0.871628
JMD 185.406293
JOD 0.821255
JPY 170.828598
KES 149.998983
KGS 101.296433
KHR 4644.914082
KMF 492.87036
KPW 1042.526392
KRW 1607.035705
KWD 0.354079
KYD 0.965587
KZT 623.080993
LAK 25019.985385
LBP 103728.687464
LKR 348.459845
LRD 232.824932
LSL 20.733697
LTL 3.420255
LVL 0.700664
LYD 6.295522
MAD 10.527796
MDL 19.727277
MGA 5137.205247
MKD 61.572715
MMK 2431.309485
MNT 4161.432346
MOP 9.369202
MRU 46.2065
MUR 52.930511
MVR 17.832623
MWK 2011.457009
MXN 21.694273
MYR 4.893957
MZN 74.087245
NAD 20.736592
NGN 1770.629342
NIO 42.568496
NOK 11.874085
NPR 162.634
NZD 1.958959
OMR 0.445381
PAB 1.158704
PEN 4.117872
PGK 4.790281
PHP 66.616838
PKR 327.286924
PLN 4.280852
PYG 8679.126312
QAR 4.216913
RON 5.074656
RSD 117.183844
RUB 92.667511
RWF 1669.736498
SAR 4.346287
SBD 9.549483
SCR 16.384554
SDG 695.584592
SEK 11.196432
SGD 1.490861
SHP 0.910268
SLE 26.760717
SLL 24289.660833
SOS 661.990542
SRD 42.822981
STD 23975.146951
STN 24.886777
SVC 10.138528
SYP 15060.89863
SZL 20.72229
THB 37.449048
TJS 10.903802
TMT 4.065748
TND 3.358048
TOP 2.712933
TRY 47.11463
TTD 7.862034
TWD 34.694725
TZS 2861.081446
UAH 48.308316
UGX 4147.351673
USD 1.158333
UYU 46.512168
UZS 14623.948959
VES 147.051272
VND 30406.231758
VUV 138.312508
WST 3.21144
XAF 658.402643
XAG 0.030633
XAU 0.000342
XCD 3.130452
XCG 2.088312
XDR 0.816524
XOF 657.364185
XPF 119.331742
YER 278.405589
ZAR 20.724488
ZMK 10426.381251
ZMW 26.679988
ZWL 372.982637
  • AEX

    -1.6900

    887.07

    -0.19%

  • BEL20

    56.6900

    4665.35

    +1.23%

  • PX1

    -10.6800

    7621.04

    -0.14%

  • ISEQ

    28.1200

    11274.55

    +0.25%

  • OSEBX

    6.6300

    1623.18

    +0.41%

  • PSI20

    -19.3200

    7710.15

    -0.25%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    38.5700

    3279.76

    +1.19%

  • N150

    21.4700

    3660.06

    +0.59%

De Paris à Marseille, des rassemblements contre les violences faites aux femmes en plein procès Mazan
De Paris à Marseille, des rassemblements contre les violences faites aux femmes en plein procès Mazan / Photo: STEPHANE DE SAKUTIN - AFP

De Paris à Marseille, des rassemblements contre les violences faites aux femmes en plein procès Mazan

"La honte doit changer de camp": de Paris à Marseille, des milliers de personnes - beaucoup de femmes mais aussi des hommes - ont défilé samedi pour réclamer un "sursaut" contre les violences faites aux femmes, sur fond d'onde de choc provoquée par le procès hors norme des viols de Mazan.

Taille du texte:

"Plus on est, plus on sera visible, c'est l'affaire de tous, pas que des femmes", lance Peggy Plou, élue locale d'Inde-et-Loire interrogée dans la capitale au sein d'un cortège de plusieurs milliers de personnes, majoritairement féminin où on croise aussi nombre d'enfants et d'hommes.

"Avec le procès de Mazan, on voit que la honte doit changer de camp", ajoute-t-elle au sujet de l'affaire à l'écho international jugée à Avignon, où une cinquantaine d'hommes sont accusés d'avoir violé Gisèle Pelicot alors qu'elle était inconsciente, droguée à son insu par son mari.

"Il faut mettre en place très rapidement une loi sur le consentement. Ce n'est pas parce qu'on ne dit rien, qu'on est d'accord", plaide Marie-Claire Abiker, 78 ans, infirmière retraitée.

"C'est la première fois que je viens. On n'est jamais assez pour défendre les droits", commente Marguerite de Verdun 37 ans, agente photo, venue avec son fils de deux ans et demi: "C'est important que mon fils participe à l'évolution des pensées . Ça peut se faire dès le plus jeune âge".

- "Tous un rôle" -

A Marseille, quelque 800 personnes, selon la préfecture de police, se sont rassemblées sur le Vieux-Port, avec des mots d'ordre similaires: "Brisons la loi du silence, la honte change de camp" ou "Non, c’est non".

"Je me sens concerné, on a tous un rôle à jouer, les hommes en particulier", observe Arnaud Garcette, 38 ans, qui travaille dans l’aide au développement. "On est à la source du problème et à la source des solutions aussi", ajoute celui qui est venu avec ses deux enfants.

Un peu plus loin, une femme porte une pancarte où elle a barré la phrase "protégez vos filles" pour mettre en avant le slogan "Eduquez vos fils".

A Lille, plus de 800 personnes se sont réunies pour une manifestation dansante, au son de Beyoncé, Clara Luciani ou Aretha Franklin. "En 2018, on n'était quasiment que des femmes. Aujourd'hui il y a, on va dire, 30% d'hommes. C'est vraiment une très bonne nouvelle", s'est réjouie Amy Bah, membre de #NousToutes.

A Rennes, quelque 200 personnes ont bravé une pluie fine, pour se joindre à cette mobilisation annuelle organisée deux jours avant la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes - violences tant sexuelles que physiques, psychologiques ou économiques.

- Législation "morcelée" -

L'appel émane de plus de 400 organisations (Fondation des femmes, Planning Familial, #Noustoutes...) et de personnalités (Angèle, Judith Godrèche et Vanessa Springora...).

Des syndicats, dont la CGT et la CFDT, s'y sont joints. "Les gouvernements successifs ont multiplié les promesses mais les moyens sont dérisoires et en baisse", déplorent les signataires, réclamant un "sursaut".

En novembre 2017, Emmanuel Macron avait fait de l'égalité entre les femmes et les hommes une "grande cause du quinquennat". Un numéro d'appel d'urgence, le 3919, pour les femmes victimes de violences et leur entourage, a été instauré ainsi que des téléphones grave danger et des bracelets anti-rapprochement notamment.

Des mesures saluées par les associations qui les jugent toutefois insuffisantes. "Aujourd'hui nous sommes très inquiets concernant le financement des associations", affirme ainsi Sarah Durocher, présidente du Planning familial.

Les associations réclament un budget total de 2,6 milliards d'euros par an et une "loi-cadre intégrale" pour remplacer une législation actuelle qu'elles jugent "morcelée et incomplète".

La secrétaire d’État chargée de l'Égalité femmes-hommes Salima Saa a promis "des mesures concrètes et efficaces" pour le 25 novembre. Ces mesures viseront entre autres à "améliorer les dispositifs d'aller-vers" les victimes notamment en milieu rural, renforcer "l'accueil et de la prise en charge des victimes" via une "formation des acteurs en première ligne", a-t-elle précisé.

burs-jdy/alu/mpm

T.Kolar--TPP