The Prague Post - Grèce: une marée humaine et des heurts pour commémorer la collision ferroviaire de 2023

EUR -
AED 4.309641
AFN 80.748726
ALL 97.540161
AMD 448.264651
ANG 2.099897
AOA 1075.937535
ARS 1473.114289
AUD 1.786465
AWG 2.114916
AZN 2.009734
BAM 1.953467
BBD 2.360073
BDT 142.300055
BGN 1.955696
BHD 0.442277
BIF 3483.776963
BMD 1.173324
BND 1.498413
BOB 8.076355
BRL 6.530019
BSD 1.168899
BTN 100.930462
BWP 16.293929
BYN 3.82495
BYR 22997.145208
BZD 2.347946
CAD 1.596342
CDF 3386.21188
CHF 0.931408
CLF 0.029069
CLP 1115.514427
CNY 8.418363
CNH 8.404148
COP 4778.431311
CRC 589.546169
CUC 1.173324
CUP 31.093079
CVE 110.133471
CZK 24.613631
DJF 207.938501
DKK 7.464732
DOP 70.551755
DZD 152.246538
EGP 57.577465
ERN 17.599856
ETB 162.155417
FJD 2.630885
FKP 0.869357
GBP 0.867503
GEL 3.179469
GGP 0.869357
GHS 12.184448
GIP 0.869357
GMD 84.479046
GNF 10141.49336
GTQ 8.970287
GYD 244.527968
HKD 9.210474
HNL 30.592333
HRK 7.535788
HTG 153.387273
HUF 399.174167
IDR 19130.574172
ILS 3.916179
IMP 0.869357
INR 101.34179
IQD 1531.071488
IRR 49411.594254
ISK 142.395042
JEP 0.869357
JMD 187.442119
JOD 0.83191
JPY 172.62584
KES 151.663372
KGS 102.607531
KHR 4684.704651
KMF 492.21004
KPW 1056.02774
KRW 1619.268743
KWD 0.358121
KYD 0.974045
KZT 623.630532
LAK 25207.110749
LBP 104721.502992
LKR 352.571939
LRD 234.340135
LSL 20.576102
LTL 3.464519
LVL 0.709732
LYD 6.33295
MAD 10.530124
MDL 19.821905
MGA 5174.261529
MKD 61.486568
MMK 2462.751404
MNT 4211.385543
MOP 9.450613
MRU 46.393548
MUR 53.210544
MVR 18.067598
MWK 2026.843509
MXN 21.873301
MYR 4.960227
MZN 75.045831
NAD 20.576102
NGN 1790.492329
NIO 43.011382
NOK 11.821395
NPR 161.498762
NZD 1.949318
OMR 0.451142
PAB 1.168804
PEN 4.16173
PGK 4.913446
PHP 66.816048
PKR 333.099101
PLN 4.252777
PYG 8889.103734
QAR 4.261411
RON 5.069579
RSD 117.173991
RUB 92.11138
RWF 1689.618942
SAR 4.401695
SBD 9.721099
SCR 17.229184
SDG 704.581729
SEK 11.169349
SGD 1.500214
SHP 0.922048
SLE 26.986648
SLL 24604.016695
SOS 668.056251
SRD 42.982953
STD 24285.432386
STN 24.472338
SVC 10.226786
SYP 15255.388383
SZL 20.583821
THB 37.780432
TJS 11.2204
TMT 4.118366
TND 3.422912
TOP 2.748039
TRY 47.453571
TTD 7.937588
TWD 34.447607
TZS 3068.242134
UAH 48.829946
UGX 4193.991244
USD 1.173324
UYU 47.193638
UZS 14730.407922
VES 140.170654
VND 30664.815818
VUV 139.354189
WST 3.093038
XAF 655.227533
XAG 0.02989
XAU 0.000343
XCD 3.170966
XCG 2.106484
XDR 0.814907
XOF 655.227533
XPF 119.331742
YER 282.712297
ZAR 20.587437
ZMK 10561.323573
ZMW 27.030906
ZWL 377.809764
  • AEX

    8.3800

    909.53

    +0.93%

  • BEL20

    43.6500

    4590.84

    +0.96%

  • PX1

    91.3800

    7835.57

    +1.18%

  • ISEQ

    191.7500

    11471.26

    +1.7%

  • OSEBX

    6.6100

    1619.05

    +0.41%

  • PSI20

    -17.8200

    7728.42

    -0.23%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    19.7700

    2554.57

    +0.78%

  • N150

    33.9800

    3727.52

    +0.92%

Grèce: une marée humaine et des heurts pour commémorer la collision ferroviaire de 2023
Grèce: une marée humaine et des heurts pour commémorer la collision ferroviaire de 2023 / Photo: Angelos Tzortzinis - AFP

Grèce: une marée humaine et des heurts pour commémorer la collision ferroviaire de 2023

Plus de 325.000 personnes, selon la police, ont manifesté vendredi leur colère dans toute la Grèce pour le deuxième anniversaire de la pire catastrophe ferroviaire du pays, lors de rassemblements marqués par des heurts entre police et protestataires.

Taille du texte:

La Grèce est en outre quasiment à l'arrêt en cette journée de grève générale très suivie. La mobilisation dépasse ainsi très largement celle des manifestations qui avaient eu lieu juste après l'accident dans lequel 57 personnes ont été tuées.

"On veut que la justice soit rendue", a réclamé l'un des manifestants à Athènes, Dimitris Korovesis, 16 ans, alors que les Grecs exigent des réponses sur les causes exactes de la collision frontale entre deux trains le 28 février 2023.

"La Grèce tue ses enfants", lisait-on aussi sur une pancarte brandie devant le parlement, dans le centre de la capitale où quelque 180.000 personnes, selon la police, se sont rassemblées.

Le rassemblement athénien a ensuite été émaillé de heurts, a constaté l'AFP. Des pierres et des cocktails Molotov ont été jetés sur les forces de l'ordre déployées en masse et qui ont répondu en lançant des gaz lacrymogènes.

Dans une grande émotion, les noms et l'âge de toutes les victimes, la plupart des jeunes, ont été lus devant le parlement.

Une minute de silence a ensuite été observée en présence de proches de victimes, dont la pédiatre Maria Karystianou qui porte aujourd'hui le combat de ces familles endeuillées réclamant des comptes aux autorités.

"Pour ceux d’entre nous qui avaient leurs enfants et leurs proches dans ce train, une partie de notre âme reste avec eux et ne reviendra jamais", a lancé Maria Karystianou.

Elle a vu dans ces rassemblements à travers tout le pays "une union de citoyens pour l'éclaircissement (de l'affaire), pour apporter la justice en Grèce".

"Aujourd’hui, il faut envoyer un message fort pour punir tous les responsables de ce drame", a lancé à l'AFP Nikos Likomytros, 20 ans, étudiant en histoire et archéologie.

- "Dissimulation" -

De nombreux protestataires dénoncent une "dissimulation" présumée des responsabilités dans le pire accident ferroviaire en Grèce, une accusation portée par le collectif des familles de victimes et la société civile.

Aucun train, ferry, bus, tramway ne circulent tandis que de nombreuses liaisons aériennes ont été annulées.

Dans le centre d'Athènes, de nombreux magasins ont baissé leur rideau en signe de solidarité dans une Grèce profondément bouleversée par cette catastrophe devenue un "traumatisme collectif", selon le Premier ministre conservateur, Kyriakos Mitsotakis.

Le 28 février 2023, peu avant minuit, un train reliant Athènes à Thessalonique (nord), avec plus de 350 passagers à son bord, avait heurté de plein fouet un train de marchandises dans la vallée de Tempé, à environ 350 km au nord de la capitale.

Les deux trains avaient circulé sur la même voie pendant plusieurs kilomètres sans qu'aucun système d'alarme ne soit déclenché.

Etrillé par l'opposition qui accuse son gouvernement de vouloir cacher les causes véritables de l'accident, le chef du gouvernement se retrouve en difficulté politique.

Outre l'erreur humaine imputée au chef de gare local ce soir-là, l'enquête avait immédiatement révélé de graves négligences sur le réseau ferré, notamment l'absence de mise aux normes des systèmes de sécurité.

"Des erreurs humaines fatales se sont combinées aux défaillances chroniques de l'État, bouleversant violemment nos certitudes", a reconnu le chef du gouvernement conservateur dans un message sur Facebook vendredi.

Plus de 40 personnes ont été poursuivies mais aucune n'a encore été jugée.

Le gouvernement conservateur ne cesse de rejeter les accusations des partis d'opposition qui évoquent un "plan organisé" de dissimulation pour protéger de hauts responsables.

Kyriakos Mitsotakis a dénoncé ce qu'il voit comme une tentative de "déstabiliser" le pays.Il a fustigé "l'instrumentalisation politique de la douleur humaine".

- Cargaison illégale -

Un rapport d'experts financé par les familles des victimes a conclu que le train de marchandises transportait une cargaison illégale et non déclarée de produits chimiques explosifs, ce qui aurait contribué au nombre élevé de victimes.

Jeudi, un rapport accablant de l'agence grecque de sécurité de l'aviation et des chemins de fer a révélé des défaillances systémiques en matière de sécurité et la destruction de preuves cruciales dans les jours qui ont suivi l'accident.

Ces experts ont également indiqué qu'il y avait une "présence possible" d'un "carburant inconnu" sur le lieu de l'accident.

Les partis d'opposition veulent déposer une motion de censure la semaine prochaine

E.Cerny--TPP