The Prague Post - A69: nouvelle passe d'armes, avant une longue procédure d'appel

EUR -
AED 4.156558
AFN 80.913812
ALL 97.778875
AMD 440.735175
ANG 2.039573
AOA 1035.465816
ARS 1360.257311
AUD 1.754493
AWG 2.039811
AZN 1.924429
BAM 1.949094
BBD 2.282746
BDT 137.367392
BGN 1.955808
BHD 0.426557
BIF 3315.753754
BMD 1.131657
BND 1.457187
BOB 7.829064
BRL 6.438914
BSD 1.13061
BTN 95.370879
BWP 15.351185
BYN 3.69997
BYR 22180.468796
BZD 2.270987
CAD 1.5646
CDF 3251.249056
CHF 0.931393
CLF 0.027715
CLP 1063.528181
CNY 8.228558
CNH 8.168614
COP 4862.445372
CRC 571.832628
CUC 1.131657
CUP 29.988899
CVE 110.845943
CZK 24.925875
DJF 201.118099
DKK 7.461657
DOP 66.48487
DZD 149.879599
EGP 57.341945
ERN 16.974849
ETB 148.281979
FJD 2.556355
FKP 0.852473
GBP 0.851702
GEL 3.100658
GGP 0.852473
GHS 15.559931
GIP 0.852473
GMD 80.90732
GNF 9795.048603
GTQ 8.707044
GYD 236.536205
HKD 8.7707
HNL 29.253788
HRK 7.534233
HTG 147.711802
HUF 403.540245
IDR 18628.198819
ILS 4.093332
IMP 0.852473
INR 95.682705
IQD 1482.470108
IRR 47656.886759
ISK 146.821422
JEP 0.852473
JMD 179.323045
JOD 0.802687
JPY 162.823313
KES 146.130389
KGS 98.963569
KHR 4533.40297
KMF 491.72137
KPW 1018.490914
KRW 1566.246456
KWD 0.347102
KYD 0.942159
KZT 584.798021
LAK 24454.863811
LBP 101301.575121
LKR 338.6748
LRD 226.122034
LSL 20.862128
LTL 3.341488
LVL 0.684528
LYD 6.172763
MAD 10.430414
MDL 19.469017
MGA 5041.530187
MKD 61.522095
MMK 2375.98608
MNT 4043.39787
MOP 9.025448
MRU 44.875829
MUR 51.478758
MVR 17.424031
MWK 1965.687693
MXN 22.308121
MYR 4.789194
MZN 72.369166
NAD 20.862073
NGN 1816.964407
NIO 41.599404
NOK 11.76228
NPR 152.593009
NZD 1.895717
OMR 0.435689
PAB 1.13061
PEN 4.144694
PGK 4.596838
PHP 62.956386
PKR 318.164973
PLN 4.267331
PYG 9036.9088
QAR 4.120314
RON 4.978162
RSD 117.355828
RUB 91.095604
RWF 1605.820675
SAR 4.244512
SBD 9.470095
SCR 16.582217
SDG 679.54969
SEK 10.939232
SGD 1.465145
SHP 0.889304
SLE 25.745147
SLL 23730.254094
SOS 646.74483
SRD 41.701235
STD 23423.006218
SVC 9.892964
SYP 14713.647864
SZL 20.862083
THB 37.140887
TJS 11.758246
TMT 3.960798
TND 3.392724
TOP 2.650454
TRY 43.687945
TTD 7.679579
TWD 34.237162
TZS 3052.641721
UAH 47.01096
UGX 4134.774439
USD 1.131657
UYU 47.446761
UZS 14643.636255
VES 100.27782
VND 29394.779437
VUV 137.035041
WST 3.144335
XAF 653.707938
XAG 0.034264
XAU 0.000337
XCD 3.058358
XDR 0.816671
XOF 651.834397
XPF 119.331742
YER 276.746662
ZAR 20.687644
ZMK 10186.267566
ZMW 31.175741
ZWL 364.392954
  • AEX

    -0.4500

    895.98

    -0.05%

  • BEL20

    -17.6200

    4499.71

    -0.39%

  • PX1

    -21.6400

    7706

    -0.28%

  • ISEQ

    -92.9000

    10585.24

    -0.87%

  • OSEBX

    -6.2100

    1508.71

    -0.41%

  • PSI20

    18.2000

    7018.02

    +0.26%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    13.1100

    2927.29

    +0.45%

  • N150

    -6.5900

    3464.24

    -0.19%

A69: nouvelle passe d'armes, avant une longue procédure d'appel
A69: nouvelle passe d'armes, avant une longue procédure d'appel / Photo: Ed JONES - AFP

A69: nouvelle passe d'armes, avant une longue procédure d'appel

Neuf jours après l'arrêt du chantier de l'A69, le ministre des Transports a rappelé vendredi vouloir faire appel et tenter de relancer les travaux de l'axe Toulouse-Castres, les opposants renvoyant à l'Etat la responsabilité d'un "immense gâchis", le tout à la veille d'une mobilisation des partisans de l'autoroute.

Taille du texte:

Le 27 février, la justice administrative s'est pour la première fois prononcée sur le fond du dossier, annulant l'autorisation environnementale du chantier, une première pour une autoroute de cette envergure en France et qui devait entrer en service fin 2025.

L'appel du gouvernement "sera déposé dans les jours qui viennent" et accompagné d'une demande de "sursis à exécution", a déclaré le ministre Philippe Tabarot sur Sud Radio, jugeant que l'arrêt du chantier provoquait une "catastrophe concrète et immédiate sur un plan économique".

"Nous sommes effectivement en présence d'un immense gâchis, mais dont les responsables ne sont pas les opposants à l'A69, qui avaient alerté sur l'illégalité de l'autorisation environnementale dès le stade de sa délivrance, mais bien l'Etat qui a signé l'acte et encouragé la réalisation d'un chantier à marche forcée en sachant l'autorisation fragile", a rétorqué auprès de l'AFP l'avocate des opposants, Me Alice Terrasse.

Cette passe d'armes intervient à la veille d'une mobilisation, prévue samedi à Castres, des partisans de l'autoroute contre le jugement du tribunal administratif de Toulouse.

- "Crédibilité de l'Etat" en jeu -

"Il y a 3.000 à 4.000 personnes qui sont indirectement concernées, qui sont des sous-traitants, qui avaient commandé du matériel, qui sont en cessation de paiement", a décrit le ministre, se disant "déterminé" à mener à bien ce tronçon de 53 km censé réduire d'une vingtaine de minutes le trajet Castres-Toulouse.

Convaincu que cette autoroute est "indispensable pour désenclaver le Tarn", argument contesté par les opposants et que le tribunal a remis en question, le ministre a estimé que "c'est la crédibilité de l'Etat qui se joue aussi si demain ce chantier est arrêté".

Il a également dit craindre que cela ne fasse "jurisprudence sur l'ensemble du territoire national" et ne provoque "la fin des grands projets" d'infrastructures.

"Je rappelle quand même que les deux tiers sont réalisés, que 300 millions d'euros ont été pratiquement investis, que deux ouvrages d'art sur trois ont été réalisés. Quelles conséquences si demain, on est amené à être obligé de détruire ce qui a été réalisé?", s'est-il interrogé.

- "Passage en force" -

Les anti-A69, qui ont multiplié les recours en référé et sur le fond, dénoncent le "passage en force" de l'Etat et du constructeur Atosca, qui a démarré le chantier avant que la justice ne se soit prononcée.

L'appel et le sursis exécutoire demandé par l'Etat ne surprennent pas les opposants, le ministre les ayant annoncés dès le 27 février. "En revanche, ce qui me choque, c'est la façon dont l'Etat remet en cause un jugement du tribunal administratif. On a l'impression d'une remise en cause de l'Etat de droit", a réagi Gilles Garric, membre du collectif La voie est libre, opposé à l'A69.

"Le passage en force a été orchestré par l'Etat. Ce n'est pas parce qu'on a une DUP (déclaration d'utilité publique, ndlr) qu'on a une raison impérative d'intérêt public majeur (RIIPM), c'est la loi", a-t-il souligné.

Le ministre a aussi souhaité que les développements judiciaires comme ceux de l'A69 "ne se reproduisent plus dans notre pays" et évoqué une réforme pour que "quand on a une déclaration d'utilité publique, on ait une autorisation environnementale" automatiquement.

"Vouloir dégrader un peu plus le droit d'environnement, suite à une décision de justice, dans un contexte extrêmement inquiétant d'effondrement de la biodiversité, serait là encore un acte politique parfaitement inconscient", a fustigé Me Terrasse.

La requête de l'Etat devra être déposée devant la cour administrative d'appel de Toulouse, qui examinera le sursis à exécution lors d'une audience programmée dans un délai d'un à deux mois, et rendra sa décision dans les jours suivants.

Quant à l'audience sur le fond concernant l'appel, elle ne sera probablement programmée qu'au deuxième semestre 2025.

I.Horak--TPP