The Prague Post - Argentine: le procès Maradona en péril pour l'indiscrétion présumée d'une juge

EUR -
AED 4.199209
AFN 79.988769
ALL 98.477023
AMD 438.644853
ANG 2.046201
AOA 1048.437838
ARS 1354.89828
AUD 1.751079
AWG 2.051476
AZN 1.94096
BAM 1.960918
BBD 2.312435
BDT 139.965306
BGN 1.957501
BHD 0.431081
BIF 3409.498716
BMD 1.143334
BND 1.473045
BOB 7.913654
BRL 6.357256
BSD 1.145289
BTN 98.060937
BWP 15.32199
BYN 3.747982
BYR 22409.347899
BZD 2.300504
CAD 1.563595
CDF 3292.802611
CHF 0.937351
CLF 0.0278
CLP 1066.799039
CNY 8.219943
CNH 8.214215
COP 4710.090495
CRC 583.823767
CUC 1.143334
CUP 30.298353
CVE 110.553542
CZK 24.795255
DJF 203.942285
DKK 7.460004
DOP 67.606451
DZD 150.305018
EGP 56.750989
ERN 17.150011
ETB 156.38466
FJD 2.564212
FKP 0.844901
GBP 0.842014
GEL 3.121309
GGP 0.844901
GHS 11.738638
GIP 0.844901
GMD 81.176947
GNF 9926.909012
GTQ 8.80097
GYD 239.966307
HKD 8.973252
HNL 29.865949
HRK 7.53217
HTG 150.181972
HUF 402.43754
IDR 18602.159758
ILS 3.986085
IMP 0.844901
INR 97.940913
IQD 1500.315791
IRR 48148.660246
ISK 143.980212
JEP 0.844901
JMD 182.907384
JOD 0.810596
JPY 164.679554
KES 147.684755
KGS 99.98416
KHR 4594.992829
KMF 493.348709
KPW 1029.000669
KRW 1547.073956
KWD 0.350329
KYD 0.954391
KZT 584.1045
LAK 24725.533091
LBP 102615.624497
LKR 342.614215
LRD 228.476318
LSL 20.334573
LTL 3.375969
LVL 0.691591
LYD 6.236277
MAD 10.481156
MDL 19.738517
MGA 5166.484409
MKD 61.575036
MMK 2400.624376
MNT 4093.028911
MOP 9.255657
MRU 45.478698
MUR 52.307797
MVR 17.613075
MWK 1985.883111
MXN 21.802208
MYR 4.842588
MZN 73.127415
NAD 20.334573
NGN 1785.281933
NIO 42.150011
NOK 11.494303
NPR 156.897499
NZD 1.886833
OMR 0.439599
PAB 1.145289
PEN 4.152137
PGK 4.707286
PHP 63.796918
PKR 323.02178
PLN 4.276347
PYG 9142.862668
QAR 4.176701
RON 5.043257
RSD 117.183759
RUB 90.322207
RWF 1621.030854
SAR 4.288234
SBD 9.543856
SCR 16.779261
SDG 686.573058
SEK 10.974171
SGD 1.468669
SHP 0.898481
SLE 25.781723
SLL 23975.144161
SOS 654.508252
SRD 42.237065
STD 23664.707001
SVC 10.021155
SYP 14865.482518
SZL 20.328056
THB 37.316154
TJS 11.322351
TMT 4.001669
TND 3.396665
TOP 2.677805
TRY 44.851395
TTD 7.750228
TWD 34.223996
TZS 3006.968497
UAH 47.428287
UGX 4145.820499
USD 1.143334
UYU 47.59422
UZS 14633.192306
VES 112.492743
VND 29772.419352
VUV 136.663592
WST 3.141858
XAF 657.673513
XAG 0.031495
XAU 0.000344
XCD 3.089917
XDR 0.817935
XOF 657.673513
XPF 119.331742
YER 278.230639
ZAR 20.25996
ZMK 10291.376446
ZMW 28.374056
ZWL 368.153106
  • AEX

    -1.8600

    928.06

    -0.2%

  • BEL20

    14.9500

    4546.05

    +0.33%

  • PX1

    -13.2700

    7791.94

    -0.17%

  • ISEQ

    43.0000

    11665.75

    +0.37%

  • OSEBX

    1.5800

    1584.61

    +0.1%

  • PSI20

    -12.6700

    7441.69

    -0.17%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    26.1900

    2671.78

    +0.99%

  • N150

    7.1900

    3603.89

    +0.2%

Argentine: le procès Maradona en péril pour l'indiscrétion présumée d'une juge
Argentine: le procès Maradona en péril pour l'indiscrétion présumée d'une juge / Photo: LUIS ROBAYO - AFP/Archives

Argentine: le procès Maradona en péril pour l'indiscrétion présumée d'une juge

Péripétie de procédure, ou grave débâcle judiciaire ? Le procès sur la mort de Maradona est sur le fil du rasoir, après la mise en cause d'une des juges, soupçonnée d'avoir collaboré à l'insu de tous à un documentaire, et qui pourrait faire annuler l'ensemble des débats à ce jour.

Taille du texte:

Après sept jours de suspension reprend mardi à San Isidro (nord de Buenos Aires) le procès de sept professionnels de santé - médecins, psychiatre, psychologue, infirmiers - accusés de négligences ayant potentiellement entraîné la mort de l'astre du football, en novembre 2020 sur un lit de convalescence à domicile, post-neurochirurgie.

Reprise d'audience, mais pour combien de temps ? Dans la foulée de deux avocats (de la défense) mardi dernier, d'autres - dont Fernando Burlando, médiatique avocat des filles aînées de Maradona - sont résolus à demander mardi la récusation, voire la destitution, de la juge Julieta Makintach, l'une des trois magistrates du procès.

Le doute initial est venu de la présence en audience, en mars aux premiers jours du procès, de personnes paraissant filmer les débats, où les caméras étaient strictement interdites. Plusieurs parties soupçonnaient alors la connivence d'une magistrate.

Julieta Makintach, pénaliste de 47 ans, a démenti avoir participé à une production audiovisuelle sur le procès, ou avoir commis un quelconque délit, mais une série de perquisitions depuis une semaine - depuis les demandes de récusation-, puis la diffusion de vidéos dans la presse, sont venues affaiblir sa défense.

L'une des productrices impliquées s'est défendue, dans une déposition à laquelle l'AFP a eu accès, de n'avoir fait que préparer un documentaire centré sur la juge Makintach, "son rôle de juge et femme", sans "référence au procès proprement dit".

Les images de vidéosurveillance qui ont filtré montrent la magistrate parcourant, le dimanche juste avant le procès, les locaux du tribunal, filmée par une équipe, avec plusieurs prises, donnant des bouts d'interview, sur son métier, mais aussi sur le début du procès.

- "Si ça peut arriver à Maradona..." -

Si la semaine dernière, certaines parties spéculaient sur le fait que le procès pourrait se poursuivre, y compris avec la juge Makintach éventuellement dessaisie, l'option paraissait ces derniers jours moins probable aux yeux des avocats comme d'observateurs extérieurs.

"C'est un scandale d'une ampleur telle que le monde entier parle de la justice argentine comme du pire des exemples", a fulminé Me Burlando ce week-end, remonté contre la "négligence" du tribunal de San Isidro et le "narcissisme" de la magistrate. "Elle n'a pas agi comme une juge, mais comme une actrice".

"Le procès ne peut pas continuer, il doit être annulé, même si c'est une honte et un manque total de respect pour Maradona, ses sœurs, ses filles et tous les Argentins qui veulent une justice équitable", a estimé pour l'AFP Adrian Tenca, pénaliste et professeur de droit à l'Université de Buenos Aires.

"Tout le monde a désormais la sensation que ceci est vicié (...) le plus sain est qu'on recommence tout à zéro", a plaidé Mario Baudry, avocat de Veronica Ojeda, ex-compagne de Maradona, prédisant que si toutes les parties se mettent d'accord, un nouveau trio de juges pourrait être désigné en vue de reprendre le procès. Peut-être vers janvier 2026, a-t-il spéculé.

Difficile de percevoir a priori à qui bénéficierait un report pour de longs mois, dans un procès qui déjà avançait péniblement, à raison de deux audiences par semaine. Et où les témoignages, à ce jour, avaient surtout convergé vers le piètre niveau de soins, d'équipement médical, sur le lieu de convalescence fatal de Maradona à Tigre (nord de Buenos Aires).

Sans pour autant dessiner un clair niveau de responsabilité, ou d'intentionnalité.

Les accusés, qui déclinent toute responsabilité dans le décès, encourent 8 à 25 ans de prison.

Fernando Burlando a souligné la "grande tristesse" de la famille, à l'idée de voir, le cas échéant, déposer une nouvelle fois les filles de Maradona. Le témoignage de Gianinna, en particulier, avait été particulièrement éprouvant mi-mai, maintes fois interrompu par les larmes.

"Nous sommes la risée du monde, mais c'est ça notre justice en Argentine", s'est désolé Me Baudry, s'interrogeant sur l'impact à l'extérieur, sur de potentiels investisseurs. "Si quelque chose comme ça arrive à quelqu'un comme Maradona, qu'est-ce qui peut arriver à des gens ordinaires ?"

G.Kucera--TPP