The Prague Post - Le plan de lutte contre la fraude sociale et fiscale soumis au Sénat

EUR -
AED 4.252647
AFN 76.938966
ALL 96.736002
AMD 442.968684
ANG 2.072747
AOA 1061.859504
ARS 1632.697023
AUD 1.772454
AWG 2.093033
AZN 1.962568
BAM 1.956537
BBD 2.331568
BDT 141.353217
BGN 1.956323
BHD 0.436625
BIF 3412.755382
BMD 1.157971
BND 1.507254
BOB 7.999012
BRL 6.104702
BSD 1.157631
BTN 102.478024
BWP 15.470758
BYN 3.947069
BYR 22696.230809
BZD 2.328256
CAD 1.621999
CDF 2547.536215
CHF 0.92719
CLF 0.027632
CLP 1084.011543
CNY 8.244348
CNH 8.246455
COP 4352.268591
CRC 581.518934
CUC 1.157971
CUP 30.68623
CVE 110.307005
CZK 24.250804
DJF 206.146721
DKK 7.467905
DOP 74.448029
DZD 151.045431
EGP 54.723042
ERN 17.369564
ETB 177.87093
FJD 2.638997
FKP 0.880233
GBP 0.881465
GEL 3.132288
GGP 0.880233
GHS 12.675772
GIP 0.880233
GMD 85.104099
GNF 10048.783224
GTQ 8.873379
GYD 242.16117
HKD 8.998558
HNL 30.455466
HRK 7.536775
HTG 151.495728
HUF 384.849335
IDR 19369.669735
ILS 3.724926
IMP 0.880233
INR 102.630616
IQD 1516.47093
IRR 48765.053644
ISK 146.610394
JEP 0.880233
JMD 185.799951
JOD 0.820975
JPY 179.113215
KES 149.619876
KGS 101.264549
KHR 4653.711868
KMF 487.506012
KPW 1042.148878
KRW 1698.754727
KWD 0.355659
KYD 0.964763
KZT 607.648771
LAK 25133.353828
LBP 103666.981524
LKR 352.241093
LRD 211.850674
LSL 19.865793
LTL 3.419188
LVL 0.700445
LYD 6.317351
MAD 10.741844
MDL 19.645311
MGA 5196.95658
MKD 61.553174
MMK 2431.21493
MNT 4146.594682
MOP 9.26889
MRU 45.935294
MUR 53.115854
MVR 17.838518
MWK 2007.355741
MXN 21.205633
MYR 4.785317
MZN 74.052964
NAD 19.865879
NGN 1663.390392
NIO 42.605672
NOK 11.644321
NPR 163.96373
NZD 2.047171
OMR 0.445237
PAB 1.157636
PEN 3.898368
PGK 4.964869
PHP 68.38626
PKR 327.341126
PLN 4.234294
PYG 8170.040627
QAR 4.231511
RON 5.08463
RSD 117.178543
RUB 93.737359
RWF 1682.033262
SAR 4.343116
SBD 9.538638
SCR 16.596102
SDG 695.363627
SEK 10.957665
SGD 1.50872
SHP 0.868778
SLE 26.868539
SLL 24282.071493
SOS 661.549064
SRD 44.667588
STD 23967.66093
STN 24.509227
SVC 10.129814
SYP 12803.329923
SZL 19.858391
THB 37.630237
TJS 10.685169
TMT 4.052898
TND 3.416801
TOP 2.712088
TRY 48.907002
TTD 7.849955
TWD 35.95419
TZS 2837.730685
UAH 48.621205
UGX 4121.551706
USD 1.157971
UYU 46.067543
UZS 13880.225708
VES 267.264219
VND 30503.850004
VUV 141.730073
WST 3.269218
XAF 656.204052
XAG 0.022606
XAU 0.000282
XCD 3.129474
XCG 2.086385
XDR 0.816107
XOF 656.201217
XPF 119.331742
YER 276.175767
ZAR 19.863741
ZMK 10423.130307
ZMW 26.075705
ZWL 372.866177
  • AEX

    0.0000

    970.59

    0%

  • BEL20

    0.0000

    5041.35

    0%

  • PX1

    0.0000

    8156.23

    0%

  • ISEQ

    0.0000

    12480.17

    0%

  • OSEBX

    0.0000

    1616.91

    0%

  • PSI20

    0.0000

    8194.68

    0%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    64.0300

    4221.54

    +1.54%

  • N150

    0.0000

    3701.24

    0%

Le plan de lutte contre la fraude sociale et fiscale soumis au Sénat
Le plan de lutte contre la fraude sociale et fiscale soumis au Sénat / Photo: Ludovic MARIN - AFP/Archives

Le plan de lutte contre la fraude sociale et fiscale soumis au Sénat

Le Sénat se penche à partir de mercredi sur un projet de loi de lutte contre les fraudes sociales et fiscales, dont le gouvernement espère tirer plus de deux milliards d'euros, malgré des doutes sur le rendement effectif de cette panoplie de mesures.

Taille du texte:

Nouveaux moyens de détection des fraudes, sanctions et obligations renforcées, partage d'informations amélioré dans les administrations... Avec ce plan, le gouvernement entend s'attaquer à un chantier majeur, d'autant plus utile dans un contexte de dérapage budgétaire.

Sur le volet social à lui seul, la fraude représenterait en effet un manque à gagner annuel de 13 milliards d'euros, selon les évaluations du Haut Conseil du financement de la protection sociale. Or seuls 2,9 milliards d'euros ont pu être détectés en 2024, avec un taux de recouvrement effectif très faible.

"Là encore, c'est une question de justice: trop d'argent public est gaspillé parce qu'on ne contrôle pas assez à quoi il sert", a lancé le Premier ministre Sébastien Lecornu lors de sa déclaration de politique générale en octobre, souhaitant lier ce texte avec l'examen du budget pour 2026.

Le texte prévoit notamment de faciliter le transfert d'information dans l'administration, en étendant par exemple l'accès aux données fiscales et sociales aux agents des caisses primaires d'assurance maladie (CPAM), des caisses d'assurance retraite et de santé au travail (CARSAT), de la caisse nationale d'assurance maladie (CNAM) et de la caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV).

- Chiffrage optimiste ? -

Les transporteurs sanitaires - ambulanciers et taxis - auront par ailleurs une obligation de se doter d'un dispositif de géolocalisation pour contrôler la réalité de leurs prestations, à compter de 2027.

Les soignants reconnus coupables d'agissements frauduleux pourraient aussi faire l'objet d'une double sanction de déconventionnement et de pénalité financière. Pour l'instant, c'est l'une ou l'autre des sanctions qui s'applique.

Concernant la lutte contre le blanchiment, le texte entend assujettir les "biens de luxe" à certaines obligations de vigilance qui incombent aux vendeurs dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Toute transaction supérieure à 10.000 euros pourrait être concernée par ces obligations, et plus seulement les opérations effectuées en espèces et monnaies électroniques.

Le projet de loi comporte par ailleurs un volet relatif au travail dissimulé, avec entre autres mesures une majoration du taux de CSG des revenus issus d'activités illicites, ou encore la création d'un dispositif de "flagrance sociale" permettant de saisir à titre conservatoire les actifs de sociétés suspectées de travail dissimulé.

Selon les sénateurs, le gouvernement estime que ces mesures pourraient rapporter 1,5 milliard d'euros de recettes nouvelles pour l'État en matière de fraude fiscale et 800 millions d'euros pour le volet social.

Optimiste ? Dans un avis sur le budget, le Haut conseil des finances publiques (HCFP) a estimé que "la marche de 1,5 milliard d'euros attendue pour 2026 ne paraît pas crédible" en matière de lutte contre la fraude. Des doutes partagés par le Sénat.

- "Mieux détecter" -

Les mesures sont "pertinentes", a jugé auprès de l'AFP le sénateur UDI (centre) Olivier Henno, corapporteur sur ce texte, mais "le gouvernement reste très timide au départ", dit-il, promettant de "durcir le texte pour mieux détecter, récupérer plus et sanctionner plus fort".

En commission, les sénateurs ont déjà largement remanié le texte. Ils ont par exemple élargi les outils à la disposition de France Travail pour vérifier le lieu de résidence en France des allocataires; proposé la suspension temporaire du tiers payant pour les assurés condamnés pour une fraude à l'assurance maladie; ou encore donné la possibilité aux organismes de sécurité sociale de suspendre à titre conservatoire les prestations en cas de doute sérieux de fraude.

"Une fraude est une fraude, qu'elle vienne d'un chef d'entreprise, d'un assuré social, d'un allocataire du chômage ou du RSA. On a un peu cassé les codes", appuie la sénatrice LR et corapporteure Frédérique Puissat, qui note la "frilosité" du gouvernement face aux propositions sénatoriales.

La chambre haute examinera ce projet de loi mercredi et jeudi. Un vote solennel sur l'ensemble du texte est prévu mardi, avant sa transmission à l'Assemblée nationale.

T.Musil--TPP