The Prague Post - Pour les Ukrainiens, les femmes, les enfants... et les animaux d'abord !

EUR -
AED 4.28484
AFN 79.818921
ALL 97.144735
AMD 445.986269
ANG 2.088208
AOA 1069.898249
ARS 1589.687827
AUD 1.78716
AWG 2.100129
AZN 1.990086
BAM 1.958861
BBD 2.350673
BDT 142.031959
BGN 1.956748
BHD 0.439828
BIF 3481.787477
BMD 1.166738
BND 1.504341
BOB 8.067269
BRL 6.352775
BSD 1.167039
BTN 102.807662
BWP 16.79302
BYN 3.94196
BYR 22868.070888
BZD 2.347268
CAD 1.611055
CDF 3342.704881
CHF 0.938903
CLF 0.028917
CLP 1134.408232
CNY 8.332496
CNH 8.321563
COP 4651.785644
CRC 589.979003
CUC 1.166738
CUP 30.918565
CVE 110.431982
CZK 24.454363
DJF 207.819628
DKK 7.464896
DOP 73.982805
DZD 151.517457
EGP 56.644444
ERN 17.501075
ETB 166.937719
FJD 2.636187
FKP 0.867552
GBP 0.867231
GEL 3.138547
GGP 0.867552
GHS 14.059468
GIP 0.867552
GMD 84.593317
GNF 10098.119807
GTQ 8.953947
GYD 244.152112
HKD 9.09875
HNL 30.575554
HRK 7.53305
HTG 152.647428
HUF 392.934746
IDR 19179.427719
ILS 3.921878
IMP 0.867552
INR 102.763859
IQD 1528.989416
IRR 49073.01351
ISK 143.20537
JEP 0.867552
JMD 186.848383
JOD 0.827204
JPY 172.879705
KES 151.091611
KGS 102.031461
KHR 4669.831013
KMF 492.363129
KPW 1050.039311
KRW 1622.302548
KWD 0.356812
KYD 0.97262
KZT 630.154769
LAK 25306.553633
LBP 104481.41593
LKR 352.490852
LRD 234.398976
LSL 22.010468
LTL 3.445075
LVL 0.705748
LYD 6.323952
MAD 10.589906
MDL 19.560568
MGA 5207.758983
MKD 61.626306
MMK 2449.442097
MNT 4196.46124
MOP 9.376153
MRU 46.587824
MUR 53.821288
MVR 17.969349
MWK 2026.624534
MXN 21.826135
MYR 4.928072
MZN 74.613036
NAD 20.697401
NGN 1784.701778
NIO 42.943982
NOK 11.745584
NPR 164.480057
NZD 1.99073
OMR 0.448614
PAB 1.16751
PEN 4.109834
PGK 4.945368
PHP 66.4773
PKR 331.032801
PLN 4.250669
PYG 8412.146011
QAR 4.247861
RON 5.075777
RSD 117.131214
RUB 94.852576
RWF 1687.103597
SAR 4.377674
SBD 9.594991
SCR 16.941144
SDG 700.629387
SEK 11.026978
SGD 1.502211
SHP 0.916873
SLE 27.126639
SLL 24465.916636
SOS 666.806259
SRD 45.435114
STD 24149.127395
STN 24.734852
SVC 10.211959
SYP 15169.866563
SZL 20.698641
THB 37.630229
TJS 11.058281
TMT 4.083584
TND 3.395793
TOP 2.732623
TRY 48.130756
TTD 7.91537
TWD 35.670701
TZS 2923.118215
UAH 48.223948
UGX 4106.772977
USD 1.166738
UYU 46.788759
UZS 14442.570007
VES 176.84605
VND 30793.140863
VUV 140.241706
WST 3.234686
XAF 656.935761
XAG 0.028565
XAU 0.000329
XCD 3.153169
XCG 2.103387
XDR 0.817017
XOF 656.935761
XPF 119.331742
YER 280.127816
ZAR 20.692757
ZMK 10502.045428
ZMW 27.7714
ZWL 375.68926
  • AEX

    11.9000

    900.19

    +1.34%

  • BEL20

    7.1100

    4745.32

    +0.15%

  • PX1

    -20.8400

    7698.92

    -0.27%

  • ISEQ

    -51.9700

    11245.28

    -0.46%

  • OSEBX

    10.6900

    1629.72

    +0.66%

  • PSI20

    100.9600

    7749.33

    +1.32%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    90.1000

    3503.09

    +2.64%

  • N150

    5.7600

    3608.12

    +0.16%

Pour les Ukrainiens, les femmes, les enfants... et les animaux d'abord !
Pour les Ukrainiens, les femmes, les enfants... et les animaux d'abord !

Pour les Ukrainiens, les femmes, les enfants... et les animaux d'abord !

Eux aussi ont fui la guerre avec les Ukrainiens: chiens et chats se retrouvent désormais par dizaines dans les centres d'accueil pour réfugiés, où ils posent un défi "inédit" et inattendu à la chaîne de l'accueil en France.

Taille du texte:

Anastasia Radchenko vient tout juste d'arriver de Pologne, avec sa fille et son fils, en ce vendredi de la mi-mars. A ses pieds, dans la salle d'attente du centre dédié aux déplacés du conflit ukrainien, à Paris, tout ce qu'elle a pu emmener dans une fuite précipitée: un sac à dos, un sac de voyage à roulettes et la niche de Lucky, un caniche blanc.

"On a dû tout quitter en 25 minutes", explique à l'AFP cette mère qui a fui le territoire séparatiste de Donetsk (est) "avec l'essentiel". Son mari est resté au combat.

"Comment pourrait-on laisser un ami si fidèle sous les bombardements ? Ce n'est pas possible", s’agace Anastasia Radchenko, surprise qu'on puisse seulement questionner cette présence canine.

Dans le centre, des dizaines de bêtes à poil accompagnent chaque jour les réfugiés, prenant parfois place dans des poussettes pendant que les enfants recommencent timidement à jouer.

Une population qui fuit vers la France avec autant d'animaux, "c'est inédit, on n'avait jamais vu ça auparavant", convient Sara Daneshvar, responsable pour l'association France terre d'asile des orientations du centre vers des hébergements.

- "Plus jamais seule" -

A tel point que le dispositif d'accueil sans précédent mis en place par l'Etat pour les Ukrainiens s'enraye, par endroits.

"Cela peut poser des problèmes, parce que certains hôtels n'acceptent pas les chiens. Ceux qui ont deux chiens doivent même aller dans des centres de transit, le temps qu'on se réorganise. Vers la province, on ne précise même plus aux hôtels qu'il y a des chiens, sinon on ne s'en sort plus", explique-t-elle.

Pour beaucoup, hors de question pour autant de se séparer de leurs boules de poils.

Ainsi d'Olga (elle a refusé de donner son patronyme), une mère de famille de 38 ans qui porte son bichon maltais blanc dans les bras.

Elle en avait fait la promesse le jour du premier bombardement tombé près de chez elle à Mykolaïv (sud). "On était descendus à l'abri en laissant la chienne à l'appartement. Quand on est remontés, elle pleurait, sa réaction était telle que je me suis dit que je ne la laisserais plus jamais seule", explique-t-elle sous les léchouilles du chiot de six mois.

C'est finalement le lundi 14 mars qu'elle a quitté la ville avec sa fille, après qu'une frappe russe eut raflé "une file d'attente pour du pain", assure-t-elle.

"On est parties en deux heures. On ne savait même pas dans quel pays on allait, on a juste fui", dit-elle, tandis que son amie Katja est "restée sous les bombes à Kharkiv pour ne pas abandonner ses chiens".

- Brigitte Bardot et SPA -

Le nombre d'animaux, lui, perturbe jusqu'aux évacuations des zones frontalières.

"Le problème ? c'est que les bus ne voulaient pas charger les animaux. C'est devenu un vrai sujet et il a fallu expliquer au Quai d'Orsay que les chiens aussi méritaient d'être sauvés", déplore Alice Barbe, qui coordonne depuis l'éclatement du conflit le 24 février des "convois citoyens" entre la France et la frontière ukraino-polonaise.

Dans le centre parisien, la SPA (société protectrice des animaux) a livré des croquettes, pour gérer l'urgence.

"En Pologne et en Allemagne, il y a beaucoup plus de soins pour les animaux. Ici, rien n'est préparé", remarque Ludmila Mirochnyk, 55 ans, dont l'appartement a été détruit à Kharkiv (nord) et qui a essuyé un refus d'hôtel à cause de son terrier gris.

Lundi, la Fondation Brigitte Bardot a annoncé sur Twitter un partenariat avec Vétérinaires pour tous, avec le soutien du ministère de l'Agriculture, "pour prendre en charge le coût du protocole sanitaire et les soins vétérinaires des animaux de compagnie des réfugiés ukrainiens".

Une prise en charge qui doit "alléger un peu" la "détresse de milliers de réfugiés qui ont tout perdu et dont la compagnie de leur animal est plus que précieuse dans ces temps difficiles".

B.Hornik--TPP