The Prague Post - Sans réduction des gaz à effet de serre, une extinction de masse possible dans les océans

EUR -
AED 4.260393
AFN 75.967436
ALL 96.460511
AMD 443.764918
ANG 2.076522
AOA 1063.792544
ARS 1728.890938
AUD 1.786937
AWG 2.091044
AZN 1.96672
BAM 1.951997
BBD 2.33545
BDT 141.493107
BGN 1.955081
BHD 0.437336
BIF 3416.435012
BMD 1.16008
BND 1.504269
BOB 8.012389
BRL 6.251094
BSD 1.159541
BTN 101.953363
BWP 15.466866
BYN 3.951202
BYR 22737.564087
BZD 2.332056
CAD 1.626201
CDF 2546.375601
CHF 0.924357
CLF 0.028136
CLP 1103.757639
CNY 8.262438
CNH 8.267883
COP 4505.459925
CRC 581.966147
CUC 1.16008
CUP 30.742115
CVE 110.381369
CZK 24.306104
DJF 206.169516
DKK 7.468368
DOP 73.723416
DZD 151.371632
EGP 55.146253
ERN 17.401197
ETB 174.070308
FJD 2.666911
FKP 0.864322
GBP 0.86792
GEL 3.138013
GGP 0.864322
GHS 12.441838
GIP 0.864322
GMD 83.526232
GNF 10069.492874
GTQ 8.881696
GYD 242.597344
HKD 9.015798
HNL 30.358755
HRK 7.536224
HTG 151.725046
HUF 389.171387
IDR 19264.169156
ILS 3.816952
IMP 0.864322
INR 102.083832
IQD 1519.704538
IRR 48781.356072
ISK 141.599286
JEP 0.864322
JMD 186.4651
JOD 0.822511
JPY 176.095459
KES 149.879895
KGS 101.448921
KHR 4677.441537
KMF 490.115925
KPW 1044.073393
KRW 1660.747092
KWD 0.355471
KYD 0.966317
KZT 624.623038
LAK 25167.931349
LBP 104193.847003
LKR 351.54508
LRD 212.626929
LSL 20.173556
LTL 3.425414
LVL 0.701721
LYD 6.29347
MAD 10.707501
MDL 19.68864
MGA 5237.760512
MKD 61.618442
MMK 2434.79672
MNT 4172.92753
MOP 9.281916
MRU 46.432173
MUR 52.62049
MVR 17.76089
MWK 2014.478887
MXN 21.386995
MYR 4.907373
MZN 74.140366
NAD 20.173459
NGN 1700.816598
NIO 42.470708
NOK 11.672172
NPR 163.125181
NZD 2.019838
OMR 0.446031
PAB 1.159541
PEN 3.93673
PGK 4.888612
PHP 67.586169
PKR 326.040463
PLN 4.239604
PYG 8213.996556
QAR 4.22414
RON 5.082661
RSD 117.163426
RUB 94.39945
RWF 1682.11571
SAR 4.350392
SBD 9.540291
SCR 16.608696
SDG 697.791812
SEK 10.938189
SGD 1.50641
SHP 0.87036
SLE 26.878844
SLL 24326.292827
SOS 662.989082
SRD 46.030231
STD 24011.309675
STN 24.825708
SVC 10.146232
SYP 15083.690152
SZL 20.173516
THB 38.143732
TJS 10.638772
TMT 4.060279
TND 3.403662
TOP 2.717022
TRY 48.687624
TTD 7.863679
TWD 35.603315
TZS 2860.724316
UAH 48.428455
UGX 4029.149951
USD 1.16008
UYU 46.249891
UZS 14036.965468
VES 238.301626
VND 30559.98218
VUV 141.868308
WST 3.255897
XAF 654.681475
XAG 0.024211
XAU 0.000287
XCD 3.135173
XCG 2.089828
XDR 0.81218
XOF 653.125095
XPF 119.331742
YER 277.157035
ZAR 20.194439
ZMK 10442.112439
ZMW 26.234886
ZWL 373.545222
  • AEX

    0.1900

    966.58

    +0.02%

  • BEL20

    15.0900

    5045.84

    +0.3%

  • PX1

    52.5200

    8258.86

    +0.64%

  • ISEQ

    47.3700

    11600.79

    +0.41%

  • OSEBX

    3.7500

    1632.15

    +0.23%

  • PSI20

    -53.2800

    8272.22

    -0.64%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -17.8700

    4044.16

    -0.44%

  • N150

    21.4500

    3719.26

    +0.58%

Sans réduction des gaz à effet de serre, une extinction de masse possible dans les océans
Sans réduction des gaz à effet de serre, une extinction de masse possible dans les océans / Photo: Luis ROBAYO - AFP/Archives

Sans réduction des gaz à effet de serre, une extinction de masse possible dans les océans

Sans réduction des émissions de gaz à effet de serre, les espèces vivant dans les océans pourraient se trouver décimées d'ici 2300, de façon comparable à une extinction de masse survenue il y a environ 250 millions d'années, avertit une étude publiée jeudi dans la prestigieuse revue Science.

Taille du texte:

Mais limiter le réchauffement de la planète à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle permettrait d'éviter ce scénario catastrophe, soulignent les chercheurs.

Ces derniers ont utilisé des modèles analysant le lien entre le réchauffement climatique, la baisse des quantités d'oxygène dans l'eau en résultant, et les quantités d'O2 nécessaires pour la survie des espèces.

Particulièrement compliquées à étudier, de telles projections des risques d'extinction dans les océans avaient jusqu'ici été très peu formulées.

Or les résultats sont alarmants: si les émissions de gaz à effet de serre réchauffant la planète continuent d'accélérer, alors les océans pourraient connaître d'ici l'année 2300 une extinction de masse comparable à celle du Permien.

Lors de cet événement catastrophique, la biodiversité marine avait été réduite à son strict minimum, sous l'effet combiné d'une hausse des températures et d'un déclin de l'oxygène dans les océans, une trajectoire également en cours aujourd'hui.

Selon ce scénario, les océans tropicaux perdraient le plus d'espèces, mais de nombreuses espèces de ces zones migreraient vers d'autres régions pour survivre.

En revanche, les espèces polaires disparaîtraient massivement, n'ayant aucun endroit où se réfugier.

Source d'espoir, un scénario limitant le réchauffement à 2°C permettrait lui de "réduire la gravité des extinctions de 70%, évitant une extinction de masse", selon l'étude.

L'Accord de Paris, texte international de référence, fixe l'objectif de contenir le réchauffement de la planète "nettement en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels" et si possible à +1,5°C.

Cet objectif est "hors de portée" avec les engagements internationaux actuels, selon les experts climat de l'ONU (Giec).

"Parce que les extinctions marines n'ont pas progressé autant que celles sur terre, notre société a le temps de renverser la vapeur en faveur de la vie dans les océans", ont toutefois écrit des scientifiques dans un article de commentaire accompagnant l'étude.

"Où exactement se situe notre avenir entre le meilleur et le pire scénario sera déterminé par les choix de société faits", ont-ils ajouté.

K.Dudek--TPP