The Prague Post - Les populations de faune sauvage ont décliné de 73% en moyenne en 50 ans, selon l'indice de référence du WWF

EUR -
AED 4.152353
AFN 80.369899
ALL 98.473717
AMD 441.346329
ANG 2.037499
AOA 1035.543572
ARS 1323.736623
AUD 1.767616
AWG 2.03491
AZN 1.923485
BAM 1.952908
BBD 2.290687
BDT 137.845839
BGN 1.951692
BHD 0.426367
BIF 3374.387324
BMD 1.130506
BND 1.482298
BOB 7.839389
BRL 6.414827
BSD 1.134515
BTN 95.878995
BWP 15.530723
BYN 3.712768
BYR 22157.910267
BZD 2.278905
CAD 1.560239
CDF 3247.942448
CHF 0.935604
CLF 0.027922
CLP 1071.481323
CNY 8.220302
CNH 8.2341
COP 4796.848421
CRC 573.043671
CUC 1.130506
CUP 29.958399
CVE 110.10193
CZK 24.950609
DJF 202.031668
DKK 7.465011
DOP 66.770222
DZD 150.035794
EGP 57.576539
ERN 16.957584
ETB 152.252428
FJD 2.554321
FKP 0.84381
GBP 0.850536
GEL 3.103215
GGP 0.84381
GHS 16.167055
GIP 0.84381
GMD 80.831439
GNF 9826.229229
GTQ 8.73706
GYD 238.077387
HKD 8.769236
HNL 29.441265
HRK 7.537423
HTG 148.218509
HUF 404.49172
IDR 18739.035154
ILS 4.111314
IMP 0.84381
INR 95.645408
IQD 1486.192251
IRR 47608.418476
ISK 145.688108
JEP 0.84381
JMD 179.603198
JOD 0.801754
JPY 162.825564
KES 146.863686
KGS 98.862646
KHR 4541.213825
KMF 491.203857
KPW 1017.412427
KRW 1616.006953
KWD 0.346498
KYD 0.945487
KZT 582.199988
LAK 24528.562646
LBP 101652.045579
LKR 339.615499
LRD 226.903936
LSL 21.125118
LTL 3.338089
LVL 0.683832
LYD 6.192855
MAD 10.515725
MDL 19.474071
MGA 5037.449993
MKD 61.439004
MMK 2373.374199
MNT 4039.612274
MOP 9.064634
MRU 44.892914
MUR 50.963281
MVR 17.420539
MWK 1967.251532
MXN 22.204357
MYR 4.87757
MZN 72.352773
NAD 21.124932
NGN 1817.242257
NIO 41.747983
NOK 11.77815
NPR 153.406114
NZD 1.906236
OMR 0.435457
PAB 1.13452
PEN 4.159739
PGK 4.632078
PHP 63.144955
PKR 318.770265
PLN 4.279098
PYG 9086.582194
QAR 4.135076
RON 4.978069
RSD 117.026674
RUB 92.884341
RWF 1629.75736
SAR 4.240171
SBD 9.452494
SCR 16.15212
SDG 678.866525
SEK 10.946466
SGD 1.48003
SHP 0.8884
SLE 25.763995
SLL 23706.119365
SOS 648.328301
SRD 41.65574
STD 23399.183974
SVC 9.927165
SYP 14698.16681
SZL 21.106366
THB 37.877026
TJS 11.95779
TMT 3.95677
TND 3.369509
TOP 2.647759
TRY 43.521871
TTD 7.684517
TWD 36.279623
TZS 3041.060374
UAH 47.062065
UGX 4155.844844
USD 1.130506
UYU 47.739294
UZS 14673.267654
VES 98.057763
VND 29398.798801
VUV 136.123514
WST 3.129691
XAF 654.975339
XAG 0.035176
XAU 0.000349
XCD 3.055248
XDR 0.814579
XOF 654.989802
XPF 119.331742
YER 276.917357
ZAR 21.080821
ZMK 10175.90214
ZMW 31.567966
ZWL 364.02235
  • AEX

    3.1500

    877.89

    +0.36%

  • BEL20

    52.9600

    4429.51

    +1.21%

  • PX1

    37.7800

    7593.87

    +0.5%

  • ISEQ

    -4.1500

    10373.46

    -0.04%

  • OSEBX

    14.7200

    1487.07

    +1%

  • PSI20

    25.0800

    6992.34

    +0.36%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    70.1300

    2875.5

    +2.5%

  • N150

    13.2400

    3407

    +0.39%

Les populations de faune sauvage ont décliné de 73% en moyenne en 50 ans, selon l'indice de référence du WWF
Les populations de faune sauvage ont décliné de 73% en moyenne en 50 ans, selon l'indice de référence du WWF / Photo: Olivier MORIN - AFP/Archives

Les populations de faune sauvage ont décliné de 73% en moyenne en 50 ans, selon l'indice de référence du WWF

Les différentes populations d'animaux sauvages ont perdu en moyenne 73% de leurs individus en 50 ans, essentiellement à cause de l'humanité qui s'en trouve menacée, selon le rapport de référence du Fonds mondial pour la nature (WWF) publié jeudi, à quelques jours de la COP16 Biodiversité en Colombie.

Taille du texte:

Cette conclusion du rapport "Planète Vivante" ne signifie pas que plus des deux tiers du nombre d'animaux sauvages de la planète ont disparu, mais que la taille des diverses populations (groupe d'animaux d'une même espèce partageant un habitant commun) a diminué de 73% en moyenne au cours des cinquante dernières années (1970-2020).

La tendance était de 68% dans la précédente édition en 2022.

Au total, environ 5.500 vertébrés (mammifères, oiseaux, poissons, reptiles et amphibiens), répartis en quelque 35.000 populations à travers le monde, sont désormais recensés par cet "Indice Planète vivante", établi et actualisé tous les deux ans par la Société zoologique de Londres (ZSL) depuis 1998.

L'indice est devenu une référence internationale pour prendre le pouls des écosystèmes naturels et analyser les conséquences sur la santé humaine, l'alimentation ou le changement climatique, malgré les critiques répétées de scientifiques contre la méthode de calcul, accusée d'exagérer fortement l'ampleur du déclin.

"Nous restons confiants dans la solidité" de l'indice, leur a répondu lors d'un point presse Andrew Terry du ZSL, mettant en avant le recours complémentaire à une "série d'indicateurs sur les risques d'extinctions, la biodiversité et la santé des écosystèmes afin d'élargir la vue d'ensemble".

- Points de bascule -

"Il ne s'agit pas seulement de la faune sauvage, il s'agit des écosystèmes essentiels qui soutiennent la vie humaine", a averti Daudi Sumba, conservateur en chef du WWF, lors d'une présentation en ligne.

La nouvelle édition du rapport répète la nécessité d'affronter conjointement les crises "interconnectées" du climat et de la destruction de la nature. Et insiste sur la menace grandissante de "points de bascule" dans certains écosystèmes.

"Les changements pourraient être irréversibles, avec des conséquences dévastatrices pour l'humanité", a mis en garde M. Sumba, citant l'exemple de l'Amazonie, à risque de basculer du rôle "de puits de carbone à émetteur de carbone, accélérant ainsi le réchauffement climatique".

Autre exemple: la perte des coraux altèrerait la régénération d'espèces de poissons victimes de surpêche et, en cascade, priverait l'humanité de ressources alimentaires précieuses.

Dans le détail, le plus fort déclin est observé dans les populations d'espèces d'eau douce (-85%), suivies des vertébrés terrestres (-69%) et marins (-56%).

"Nous avons vidé les océans de 40% de leur biomasse", a rappellé Yann Laurans du WWF France.

Continent par continent, le déclin atteint 95% en Amérique latine et dans les Caraïbes, suivis par l'Afrique (-76%), l'Asie et le Pacifique (-60%).

La réduction est "moins spectaculaire en Europe et en Asie centrale (-35%) et en Amérique du Nord (-39%) mais seulement parce que des impacts à grande échelle sur la nature étaient déjà visibles avant 1970 dans ces régions: certaines populations se sont stabilisées, voire développées grâce aux efforts de conservation et à la réintroduction d'espèces", explique le rapport.

- "Préoccupant" -

Le bison d'Europe, disparu à l'état sauvage en 1927, comptait ainsi 6.800 individus en 2020 grâce à "l'élevage à grande échelle" et à une réintroduction réussie, essentiellement dans des aires protégées.

"Le tableau dépeint est incroyablement préoccupant", a déclaré Kirsten Schuijt, directrice générale du WWF.

"Mais la bonne nouvelle, c'est que nous ne sommes pas encore au point de non-retour", a-t-elle ajouté, citant les efforts en cours dans le sillage de l'accord de Paris sur le climat ou de l'accord de Kunming-Montréal. Ce dernier a fixé aux Etats du monde entier une vingtaine d'objectifs de sauvegarde de la nature à atteindre d'ici 2030.

Stimuler la mise en oeuvre, jusqu'ici timide, de cette feuille de route sera la tâche principale de la 16e conférence de la Convention des Nations unies sur la diversité biologique (CDB) qui se tient du 21 octobre au 1er novembre à Cali, en Colombie.

B.Hornik--TPP