The Prague Post - Le Royaume-Uni commence à écrire son histoire post-Elizabeth

EUR -
AED 4.10904
AFN 78.863482
ALL 98.278538
AMD 434.147603
ANG 2.002125
AOA 1025.853859
ARS 1258.521843
AUD 1.726332
AWG 2.016468
AZN 1.899328
BAM 1.969454
BBD 2.257784
BDT 135.861945
BGN 1.956057
BHD 0.421723
BIF 3284.521123
BMD 1.118706
BND 1.459539
BOB 7.726673
BRL 6.273594
BSD 1.118268
BTN 95.383583
BWP 15.265565
BYN 3.659521
BYR 21926.639653
BZD 2.246183
CAD 1.557569
CDF 3211.805302
CHF 0.938589
CLF 0.027418
CLP 1052.145362
CNY 8.061788
CNH 8.06855
COP 4711.710437
CRC 568.247337
CUC 1.118706
CUP 29.645712
CVE 110.891713
CZK 24.922545
DJF 198.816308
DKK 7.459633
DOP 65.890023
DZD 149.321507
EGP 56.452137
ERN 16.780592
ETB 148.901695
FJD 2.529372
FKP 0.84811
GBP 0.840887
GEL 3.064837
GGP 0.84811
GHS 14.235545
GIP 0.84811
GMD 80.546635
GNF 9682.401323
GTQ 8.597608
GYD 233.947802
HKD 8.735159
HNL 28.829175
HRK 7.533148
HTG 146.205619
HUF 403.905503
IDR 18543.22491
ILS 3.984541
IMP 0.84811
INR 95.182704
IQD 1465.504997
IRR 47097.526898
ISK 145.710884
JEP 0.84811
JMD 178.145098
JOD 0.793496
JPY 164.670223
KES 144.862493
KGS 97.8304
KHR 4496.079434
KMF 492.788778
KPW 1006.830459
KRW 1583.85851
KWD 0.343677
KYD 0.931844
KZT 568.39806
LAK 24186.426277
LBP 100180.132018
LKR 334.176883
LRD 223.321644
LSL 20.505691
LTL 3.303248
LVL 0.676694
LYD 6.169646
MAD 10.404592
MDL 19.546166
MGA 5017.396757
MKD 61.528361
MMK 2348.706109
MNT 3998.141492
MOP 8.976173
MRU 44.302835
MUR 51.94122
MVR 17.283623
MWK 1942.073663
MXN 21.723975
MYR 4.824989
MZN 71.496415
NAD 20.506017
NGN 1792.648044
NIO 41.140403
NOK 11.593372
NPR 152.608641
NZD 1.881965
OMR 0.430697
PAB 1.118233
PEN 4.095863
PGK 4.556211
PHP 62.450091
PKR 315.195841
PLN 4.23818
PYG 8930.032573
QAR 4.07265
RON 5.103648
RSD 118.039966
RUB 89.327875
RWF 1588.562669
SAR 4.195729
SBD 9.353893
SCR 15.916048
SDG 671.769997
SEK 10.876486
SGD 1.456158
SHP 0.879127
SLE 25.450326
SLL 23458.707902
SOS 639.33595
SRD 40.821419
STD 23154.957709
SVC 9.784971
SYP 14546.886641
SZL 20.505614
THB 37.258519
TJS 11.595687
TMT 3.921065
TND 3.381287
TOP 2.620122
TRY 43.406351
TTD 7.588647
TWD 33.892659
TZS 3006.513574
UAH 46.47222
UGX 4092.428099
USD 1.118706
UYU 46.703802
UZS 14470.463718
VES 103.979232
VND 29033.220183
VUV 134.214729
WST 3.108376
XAF 660.524677
XAG 0.03425
XAU 0.000346
XCD 3.023359
XDR 0.821843
XOF 643.848667
XPF 119.331742
YER 273.467764
ZAR 20.497224
ZMK 10069.707987
ZMW 29.632845
ZWL 360.222909
  • AEX

    5.3500

    927.46

    +0.58%

  • BEL20

    -11.4700

    4398.49

    -0.26%

  • PX1

    23.5500

    7873.83

    +0.3%

  • ISEQ

    -47.7300

    11052.74

    -0.43%

  • OSEBX

    5.1700

    1525.55

    +0.34%

  • PSI20

    79.6400

    7190.07

    +1.12%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -41.2700

    2538.4

    -1.6%

  • N150

    24.5400

    3581.58

    +0.69%

Le Royaume-Uni commence à écrire son histoire post-Elizabeth
Le Royaume-Uni commence à écrire son histoire post-Elizabeth / Photo: Brendan Smialowski - AFP

Le Royaume-Uni commence à écrire son histoire post-Elizabeth

Après le parfum de communion nationale qui a marqué les funérailles d'Elizabeth II, le Royaume-Uni a tourné une page de son histoire et retrouvé mardi le cours de son existence. Non sans s'interroger sur son avenir sans cette figure unificatrice.

Taille du texte:

Pour un dernier au revoir à leur reine, décédée le 8 septembre à 96 ans dont 70 ans de règne, des centaines de milliers de Britanniques s'étaient massés lundi dans les rues de Londres et de Windsor, pour voir passer le cercueil.

Un moment de communion nationale relayé à une audience télévisée planétaire, qui a figé le pays et fait chuter la consommation d'électricité lundi en matinée - jusqu'à 2 gigawatts, ou l'équivalent de deux réacteurs nucléaires.

Ils avaient été nombreux aussi, dans les cinq jours précédant ces majestueuses funérailles, à adresser un baiser, improviser une révérence ou verser une larme devant le cercueil exposé nuit et jour au public dans une salle du parlement, après des heures d'attente.

"Plus de 250.000 (personnes) sont passées par le Parlement", selon une estimation provisoire, a déclaré la ministre de la Culture, Michelle Donelan, sur Sky News. C'était pour la reine mère 200.000 personnes en 2002.

Les "adieux" à la reine dominaient encore mardi toutes les Unes de la presse britannique, qui rivalisait d'hommages et de photos des événements. Le Telegraph, proche des conservateurs, soulignait "une effusion d'amour".

- La "magie d'Elizabeth" -

Symboliquement, comme les membres du gouvernement précédemment, des députés doivent prêter mercredi allégeance au nouveau roi Charles III, 73 ans - lequel, comme sa mère, a promis de servir son peuple toute sa vie.

Mais l'actualité mise entre parenthèses durant le deuil national a vite repris le dessus.

Même si le deuil de la famille royale se prolonge d'une semaine supplémentaire, les drapeaux ne sont plus en berne et le gouvernement de la Première ministre Liz Truss, arrivée au pouvoir deux jours à peine avant le décès d'Elizabeth II, entend à nouveau grogner les Britanniques mécontents de l'envolée du coût de la vie.

En cette période de crise, le potentiel coût pour le contribuable des funérailles, qui n'a pas été dévoilé, fait aussi grincer quelques dents.

La ministre Michelle Donelan a tenté de faire taire les critiques, affirmant qu'à son sens les Britanniques estimeraient que "c'était de l'argent bien dépensé".

"Je pense que personne ne peut insinuer que notre défunte monarque ne méritait pas ces adieux, étant donné le devoir et le service désintéressé auxquels elle s'était engagée durant plus de 70 ans", a-t-elle insisté.

Velléités indépendantistes en Ecosse, tensions communautaires en Irlande du Nord, crises sociales, nouvelles générations moins attachées à la tradition... Le Royaume-Uni doit désormais s'atteler à écrire une nouvelle page de son histoire.

En route pour l'Assemblée générale des Nations unies, Liz Truss a souligné le grand élan de sympathie témoigné par la population à Charles III, que ses premiers déplacements officiels l'ont mené dans les quatre nations constituant le pays (Angleterre, Ecosse, Irlande du Nord, Pays de Galle).

Sa tâche s'avère toutefois délicate, estime The Guardian.

"Les 10 derniers jours ont constitué des vacances par rapport à l'habituelle polarisation politique: l'admiration pour la reine était l'une des seules choses sur lesquelles la plupart des gens pouvaient s'accorder", écrit le quotidien de gauche, soulignant son rôle rassembleur.

"S'il s'avère que c'était lié à la magie d'Elizabeth, plutôt qu'à la couronne, alors on ne sait pas combien de temps Charles aura un Royaume-Uni sur lequel régner", prévient-t-il.

Le Times, à droite, estime que Charles III aura encore un important rôle à jouer: "Il devrait être ce que la plupart de nos dirigeants semblent incapables d'être, un discret symbole de vertu et de décence, digne de respect".

P.Benes--TPP