The Prague Post - "La Terre entre nos mains": depuis l'espace, un plaidoyer pour la planète signé Thomas Pesquet

EUR -
AED 4.105252
AFN 78.797051
ALL 98.893319
AMD 433.749643
ANG 2.00029
AOA 1024.357672
ARS 1257.401991
AUD 1.726388
AWG 2.014619
AZN 1.894575
BAM 1.967649
BBD 2.255714
BDT 135.737404
BGN 1.958856
BHD 0.421283
BIF 3281.510303
BMD 1.117681
BND 1.458201
BOB 7.719591
BRL 6.272418
BSD 1.117243
BTN 95.296148
BWP 15.251571
BYN 3.656166
BYR 21906.540172
BZD 2.244124
CAD 1.559656
CDF 3208.861365
CHF 0.940199
CLF 0.027393
CLP 1051.159719
CNY 8.054398
CNH 8.044461
COP 4708.620804
CRC 567.726442
CUC 1.117681
CUP 29.618536
CVE 110.790095
CZK 24.942161
DJF 198.633856
DKK 7.459515
DOP 65.829876
DZD 149.154865
EGP 56.405322
ERN 16.765209
ETB 148.552518
FJD 2.528748
FKP 0.847332
GBP 0.84049
GEL 3.068057
GGP 0.847332
GHS 14.222485
GIP 0.847332
GMD 80.472573
GNF 9673.526071
GTQ 8.589727
GYD 233.733349
HKD 8.714585
HNL 29.051336
HRK 7.534623
HTG 146.071597
HUF 404.018956
IDR 18575.851922
ILS 3.973953
IMP 0.847332
INR 95.126524
IQD 1463.532969
IRR 47054.354819
ISK 145.667499
JEP 0.847332
JMD 177.981798
JOD 0.792767
JPY 165.002627
KES 144.744858
KGS 97.741511
KHR 4488.605618
KMF 492.340141
KPW 1005.907529
KRW 1580.819534
KWD 0.343385
KYD 0.93099
KZT 567.877027
LAK 24164.25501
LBP 100101.550337
LKR 333.870553
LRD 223.436524
LSL 20.473189
LTL 3.300221
LVL 0.676074
LYD 6.13595
MAD 10.421659
MDL 19.528249
MGA 5050.436086
MKD 61.542104
MMK 2346.553122
MNT 3994.476518
MOP 8.967945
MRU 44.27462
MUR 51.893802
MVR 17.214206
MWK 1937.392892
MXN 21.713176
MYR 4.831172
MZN 71.421162
NAD 20.473465
NGN 1791.004651
NIO 41.107548
NOK 11.577662
NPR 152.468749
NZD 1.882346
OMR 0.430293
PAB 1.117208
PEN 4.084497
PGK 4.639942
PHP 62.334189
PKR 314.600711
PLN 4.233858
PYG 8921.846685
QAR 4.072177
RON 5.103445
RSD 117.931762
RUB 89.254777
RWF 1599.805326
SAR 4.191965
SBD 9.333582
SCR 15.894298
SDG 671.167312
SEK 10.873809
SGD 1.454963
SHP 0.878321
SLE 25.427268
SLL 23437.204022
SOS 638.430318
SRD 40.796462
STD 23133.732267
SVC 9.776002
SYP 14533.551955
SZL 20.467345
THB 37.151287
TJS 11.585057
TMT 3.911882
TND 3.379307
TOP 2.617718
TRY 43.365527
TTD 7.581691
TWD 34.016599
TZS 3003.767623
UAH 46.42962
UGX 4088.676695
USD 1.117681
UYU 46.66099
UZS 14406.756824
VES 103.625748
VND 29016.665443
VUV 134.091698
WST 3.105526
XAF 659.919194
XAG 0.033979
XAU 0.000344
XCD 3.020588
XDR 0.82109
XOF 659.939985
XPF 119.331742
YER 273.217081
ZAR 20.499279
ZMK 10060.468697
ZMW 29.605681
ZWL 359.892704
  • AEX

    5.3500

    927.46

    +0.58%

  • BEL20

    -11.4700

    4398.49

    -0.26%

  • PX1

    23.5500

    7873.83

    +0.3%

  • ISEQ

    -47.7300

    11052.74

    -0.43%

  • OSEBX

    5.1700

    1525.55

    +0.34%

  • PSI20

    79.6400

    7190.07

    +1.12%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -41.2700

    2538.4

    -1.6%

  • N150

    24.5400

    3581.58

    +0.69%

"La Terre entre nos mains": depuis l'espace, un plaidoyer pour la planète signé Thomas Pesquet
"La Terre entre nos mains": depuis l'espace, un plaidoyer pour la planète signé Thomas Pesquet / Photo: JOEL SAGET - AFP

"La Terre entre nos mains": depuis l'espace, un plaidoyer pour la planète signé Thomas Pesquet

Depuis l'espace, la Terre lui est apparue comme un fragile "îlot de vie": durant sa deuxième mission en orbite, Thomas Pesquet a immortalisé de nouvelles vues spectaculaires d'une planète dont l'état de dégradation lui a sauté aux yeux.

Taille du texte:

L'astronaute français, redescendu il y a un an de la Station spatiale internationale (ISS), transmet son témoignage unique avec une sélection de ses plus belles prises: 300 clichés rassemblés dans "La Terre entre nos mains", beau-livre à paraître mercredi aux éditions Flammarion, et dont les droits d'auteur seront reversés aux Restos du coeur.

Il écrit en préambule avoir "attrapé le virus de la photo" au cours de sa première mission dans l'espace (2016-2017) et raconte comment lors de sa deuxième, ("Alpha", d'avril à novembre 2021) il n'a cessé de mitrailler la planète. En transmettant cette fois sa passion à ses compagnons de route de l'ISS.

"Au départ j'étais un peu photographe du dimanche, puis j'y ai vraiment pris goût", confie Thomas Pesquet à l'AFP. "Quand on arrive dans la Station, on a le réflexe smartphone: on voit un truc super, on l'immortalise... mais rapidement on est confrontés à des limites si on veut par exemple faire des photos la nuit, prendre des cibles précises avec de grands objectifs, etc. C'est difficile car tout est manuel".

A bord, une douzaine d'appareils photo sont à disposition des astronautes, dont certains installés en permanence dans la Cupola, célèbre fenêtre d'observation panoramique de l'ISS, ou dans le laboratoire américain, hublot regardant à la verticale vers la Terre.

Lui en a pris environ 245.000, pendant ses quelques heures de loisirs quotidiennes. "Beaucoup sont ratées mais en six mois il y a une vraie courbe de progression". Mers, fleuves, îles, déserts, montagnes, couchers et levers de Soleil: face à la beauté de la Terre, "l'émerveillement" de l'astronaute était toujours là.

"La planète est tellement vaste et diverse qu'on n'a pas l'impression d'avoir tout vu. Même après 400 jours en orbite, il y a encore des choses qui me surprennent, des endroits que je n'ai pas vus". A 28.000 km/heure, le défilement de la Station fait "qu'on n'est jamais au-dessus des mêmes zones aux mêmes heures du jour".

La grande nouveauté ? Les aurores boréales, dont certaines bleutées, à sa grande surprise: des instants furtifs mais qu'il a réussi cette fois à capturer grâce à son coéquipier américain Shane Kimbrough: telle une vigie, il les voyait arriver depuis sa "chambre à coucher, ça nous laissait le temps de configurer nos appareils".

- "Sinistre spectacle" -

De cet "imagier amoureux de la Terre", Thomas Pesquet partage aussi des clichés "qu'on déteste voir", pour alerter sur sa fragilité: le "sinistre spectacle" des ouragans, tornades et incendies qui ont secoué la planète durant ses 200 jours en orbite. Auquel il a assisté, "impuissant".

"Ce qui m'a le plus frappé, ce sont les feux. On voyait les flammes, les fumées très nettement, d'une ampleur impressionnante", donnant une impression de "fin du monde".

"Comme dans les films", il a vu des régions entières englouties: le sud de l'Europe, la Colombie britannique, la plaine de Californie "mangée petit à petit par une chape de fumée"...

"La différence en quatre ans, je l'ai vue. Ma première mission s'est passée l'hiver, ma deuxième en été, donc c'est normal qu'il y ait plus de feux mais au global, j'ai assisté à davantage de phénomènes violents", se désole-t-il.

Ce renforcement palpable des phénomènes climatiques extrêmes, "dont on sait qu'ils sont en lien avec le dérèglement du climat, a achevé de me convaincre que nous n'en avons pas assez fait pour protéger notre planète", écrit l'astronaute.

Sans la science - experts du climat, mesures des effets du dérèglement grâce aux satellites - "nous serions perdus face à l'ampleur des enjeux", plaide-t-il.

"Il n'est pas trop tard mais plus on attend... Or malheureusement on a l'impression que tout le monde se regarde en chien de faïence: tous les ans on dit +c'est maintenant qu'il faut agir+ et c'est pareil l'année d'après, on ne fait que de petites actions sans impact global fort" sur l'environnement, regrette-t-il.

Z.Pavlik--TPP