The Prague Post - Aux Philippines, une mère à la recherche de son fils disparu dans un documentaire familial

EUR -
AED 4.320028
AFN 77.928084
ALL 96.687666
AMD 448.756226
ANG 2.106084
AOA 1078.684404
ARS 1707.727186
AUD 1.767836
AWG 2.120313
AZN 1.99668
BAM 1.960338
BBD 2.368683
BDT 143.712693
BGN 1.955745
BHD 0.443478
BIF 3474.521948
BMD 1.176318
BND 1.517468
BOB 8.143333
BRL 6.513252
BSD 1.176022
BTN 105.434944
BWP 15.510919
BYN 3.420517
BYR 23055.835989
BZD 2.365205
CAD 1.61652
CDF 3009.613322
CHF 0.932109
CLF 0.027265
CLP 1069.520366
CNY 8.282397
CNH 8.271776
COP 4495.288096
CRC 586.239695
CUC 1.176318
CUP 31.172431
CVE 110.520854
CZK 24.31926
DJF 209.418571
DKK 7.468215
DOP 73.600384
DZD 152.590849
EGP 55.835473
ERN 17.644772
ETB 182.262816
FJD 2.690651
FKP 0.882373
GBP 0.874175
GEL 3.158405
GGP 0.882373
GHS 13.436706
GIP 0.882373
GMD 85.871073
GNF 10280.799931
GTQ 9.011325
GYD 246.042264
HKD 9.150655
HNL 30.999764
HRK 7.535512
HTG 153.981885
HUF 388.511425
IDR 19729.090593
ILS 3.770894
IMP 0.882373
INR 105.344055
IQD 1540.666625
IRR 49522.99459
ISK 147.604497
JEP 0.882373
JMD 187.714557
JOD 0.834032
JPY 184.697835
KES 151.652879
KGS 102.868451
KHR 4717.620449
KMF 494.054045
KPW 1058.68631
KRW 1740.721521
KWD 0.361595
KYD 0.98004
KZT 606.425825
LAK 25473.21226
LBP 105310.57833
LKR 364.102059
LRD 208.14859
LSL 19.643775
LTL 3.473362
LVL 0.711543
LYD 6.381556
MAD 10.766123
MDL 19.9105
MGA 5298.107417
MKD 61.620122
MMK 2470.635456
MNT 4177.368481
MOP 9.424136
MRU 46.877521
MUR 54.310303
MVR 18.173692
MWK 2039.190687
MXN 21.141202
MYR 4.79701
MZN 75.173363
NAD 19.643775
NGN 1716.247918
NIO 43.277981
NOK 11.887854
NPR 168.689759
NZD 2.028261
OMR 0.4523
PAB 1.176048
PEN 3.960468
PGK 5.003583
PHP 69.092249
PKR 329.437542
PLN 4.21803
PYG 7946.395813
QAR 4.298752
RON 5.088394
RSD 117.390647
RUB 92.537782
RWF 1712.739289
SAR 4.411456
SBD 9.583169
SCR 16.378651
SDG 707.55429
SEK 10.847665
SGD 1.515809
SHP 0.882543
SLE 28.29024
SLL 24666.808023
SOS 670.910374
SRD 45.178263
STD 24347.410991
STN 24.556849
SVC 10.290823
SYP 13008.17495
SZL 19.637877
THB 36.629991
TJS 10.819525
TMT 4.117114
TND 3.440064
TOP 2.832292
TRY 50.367873
TTD 7.995271
TWD 37.047549
TZS 2924.304577
UAH 49.502598
UGX 4237.810481
USD 1.176318
UYU 46.096713
UZS 14108.661385
VES 331.909521
VND 30984.220406
VUV 141.867944
WST 3.279358
XAF 657.459449
XAG 0.017116
XAU 0.000266
XCD 3.179059
XCG 2.119544
XDR 0.818516
XOF 657.479056
XPF 119.331742
YER 280.434128
ZAR 19.632756
ZMK 10588.278855
ZMW 26.577833
ZWL 378.773968
  • AEX

    0.0000

    942.7

    0%

  • BEL20

    0.0000

    5056.04

    0%

  • PX1

    0.0000

    8121.07

    0%

  • ISEQ

    0.0000

    13088.89

    0%

  • OSEBX

    0.0000

    1662.43

    0%

  • PSI20

    0.0000

    8191.21

    0%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    47.0600

    4211.5

    +1.13%

  • N150

    0.0000

    3748.3

    0%

Aux Philippines, une mère à la recherche de son fils disparu dans un documentaire familial
Aux Philippines, une mère à la recherche de son fils disparu dans un documentaire familial / Photo: Ted ALJIBE - AFP/Archives

Aux Philippines, une mère à la recherche de son fils disparu dans un documentaire familial

Inspecter des sacs mortuaires, visiter des camps militaires, organiser des rassemblements, intenter des actions en justice: pendant 17 ans, Edita Burgos a tout tenté pour retrouver, en vain, son fils Jonas, disparu en 2007, une quête qu'un autre de ses fils retrace dans un documentaire.

Taille du texte:

Jonas était âgé de 37 ans lorsqu'il a été embarqué par un groupe d'hommes inconnus dans un véhicule dans un centre commercial de Manille. Il était alors un éminent militant d'un groupe d'agriculteurs de gauche.

Des militaires l'ont accusé d'être un chef communiste de haut rang, mais ont nié être impliqués dans sa disparition.

L'ONG philippine de défense des droits de l'homme Karapatan estime que des centaines de personnes ont disparu ou sont mortes dans des exécutions extrajudiciaires depuis que le gouvernement a commencé à lutter contre une insurrection communiste à la fin des années 1960.

Edita Burgos, mère de cinq enfants, est la protagoniste d'un nouveau documentaire réalisé par son plus jeune fils, JL Burgos, qui retrace l'enlèvement de Jonas et la quête éperdue de la famille pour le retrouver.

Elle ne sait pas si son fils était communiste, mais "quoi qu'il en soit, personne n'a le droit de tuer quelqu'un, pas même un violeur", a-t-elle déclaré à l'AFP avant la projection de “Alipato at Muog” (Étincelle et forteresse en tagalog) au festival du film indépendant Cinemalaya, au début du mois.

"Il faut les traduire en justice, et non les faire disparaître", a-t-elle poursuivi.

- "Hanté" par la disparition -

Personne n'a jamais été condamné pour l'enlèvement de Jonas, bien qu'une Cour d'appel, la Cour suprême et la Commission indépendante des droits de l'Homme aient conclu à l'implication de membres de l'armée.

Un major de l'armée a été arrêté en 2013 et jugé pour la présumée détention arbitraire de Jonas, mais il a été acquitté en 2017 après qu'un témoin clé a refusé de témoigner.

JL, âgé de 50 ans, a déclaré qu'il était "hanté" par la disparition de son frère aîné et qu'il avait fait une "dépression" alors qu'il travaillait sur le documentaire depuis huit mois.

Il espère que le film incitera quelqu'un à fournir des informations sur l'endroit où se trouve Jonas, même s'il ne s'agit que de ses restes.

"Logiquement, il ne devrait plus être en vie, mais nous ne pouvons pas le prouver", explique-t-il.

Jonas avait brièvement suivi une formation pour devenir prêtre au début de son adolescence, et aidait les habitants de villages ruraux pauvres de la province de Bulacan (au nord de Manille) lorsqu'il a été enlevé dans la capitale.

Edita a longtemps accusé un bataillon de l'armée opérant dans la province d'être responsable de la disparition de son fils.

- "On ne sait pas s'il est encore là" -

Dans le film, on la voit se rendre au quartier général de l'unité, où on lui apprend que la plaque d'immatriculation d'une camionnette précédemment saisie et mise en fourrière par les soldats a été volée.

Elle accuse Eduardo Ano, officier du renseignement militaire au moment des faits et aujourd'hui conseiller à la sécurité nationale du président Ferdinand Marcos, d'être le "cerveau" de la disparition de son fils.

Le documentaire était une "tentative désespérée de raviver une vieille affaire liant l'armée à la disparition de Jonas Burgos", a déclaré à l'AFP Jonathan Malaya, porte-parole du Conseil national de sécurité.

Les affaires pénales ont toutes été "classées sans suite pour manque de fondement", tandis que les allégations concernant l'implication présumée d'Ano "ne sont qu'une répétition de vieilles accusations qui n'ont jamais été prouvées ni étayées par des faits ou des preuves", a-t-il ajouté.

Ce chiffre n'inclut pas les nombreuses victimes d'exécutions extrajudiciaires présumées au cours de cette période.

Edita Burgos, quant à elle, vit avec la douleur de ne pas savoir ce qui est arrivé à son fils.

"On ne peut même pas prier et dire +Que son âme repose en paix+ parce qu'on ne sait pas s'il est encore là.".

Mais elle a déclaré qu'elle avait encore espoir qu'il soit retrouvé un jour.

U.Pospisil--TPP