The Prague Post - Aux Philippines, une mère à la recherche de son fils disparu dans un documentaire familial

EUR -
AED 4.260393
AFN 75.967436
ALL 96.460511
AMD 443.764918
ANG 2.076522
AOA 1063.792544
ARS 1728.890938
AUD 1.786937
AWG 2.091044
AZN 1.96672
BAM 1.951997
BBD 2.33545
BDT 141.493107
BGN 1.955081
BHD 0.437336
BIF 3416.435012
BMD 1.16008
BND 1.504269
BOB 8.012389
BRL 6.251094
BSD 1.159541
BTN 101.953363
BWP 15.466866
BYN 3.951202
BYR 22737.564087
BZD 2.332056
CAD 1.626201
CDF 2546.375601
CHF 0.924357
CLF 0.028136
CLP 1103.757639
CNY 8.262438
CNH 8.267883
COP 4505.459925
CRC 581.966147
CUC 1.16008
CUP 30.742115
CVE 110.381369
CZK 24.306104
DJF 206.169516
DKK 7.468368
DOP 73.723416
DZD 151.371632
EGP 55.146253
ERN 17.401197
ETB 174.070308
FJD 2.666911
FKP 0.864322
GBP 0.86792
GEL 3.138013
GGP 0.864322
GHS 12.441838
GIP 0.864322
GMD 83.526232
GNF 10069.492874
GTQ 8.881696
GYD 242.597344
HKD 9.015798
HNL 30.358755
HRK 7.536224
HTG 151.725046
HUF 389.171387
IDR 19264.169156
ILS 3.816952
IMP 0.864322
INR 102.083832
IQD 1519.704538
IRR 48781.356072
ISK 141.599286
JEP 0.864322
JMD 186.4651
JOD 0.822511
JPY 176.095459
KES 149.879895
KGS 101.448921
KHR 4677.441537
KMF 490.115925
KPW 1044.073393
KRW 1660.747092
KWD 0.355471
KYD 0.966317
KZT 624.623038
LAK 25167.931349
LBP 104193.847003
LKR 351.54508
LRD 212.626929
LSL 20.173556
LTL 3.425414
LVL 0.701721
LYD 6.29347
MAD 10.707501
MDL 19.68864
MGA 5237.760512
MKD 61.618442
MMK 2434.79672
MNT 4172.92753
MOP 9.281916
MRU 46.432173
MUR 52.62049
MVR 17.76089
MWK 2014.478887
MXN 21.386995
MYR 4.907373
MZN 74.140366
NAD 20.173459
NGN 1700.816598
NIO 42.470708
NOK 11.672172
NPR 163.125181
NZD 2.019838
OMR 0.446031
PAB 1.159541
PEN 3.93673
PGK 4.888612
PHP 67.586169
PKR 326.040463
PLN 4.239604
PYG 8213.996556
QAR 4.22414
RON 5.082661
RSD 117.163426
RUB 94.39945
RWF 1682.11571
SAR 4.350392
SBD 9.540291
SCR 16.608696
SDG 697.791812
SEK 10.938189
SGD 1.50641
SHP 0.87036
SLE 26.878844
SLL 24326.292827
SOS 662.989082
SRD 46.030231
STD 24011.309675
STN 24.825708
SVC 10.146232
SYP 15083.690152
SZL 20.173516
THB 38.143732
TJS 10.638772
TMT 4.060279
TND 3.403662
TOP 2.717022
TRY 48.687624
TTD 7.863679
TWD 35.603315
TZS 2860.724316
UAH 48.428455
UGX 4029.149951
USD 1.16008
UYU 46.249891
UZS 14036.965468
VES 238.301626
VND 30559.98218
VUV 141.868308
WST 3.255897
XAF 654.681475
XAG 0.024211
XAU 0.000287
XCD 3.135173
XCG 2.089828
XDR 0.81218
XOF 653.125095
XPF 119.331742
YER 277.157035
ZAR 20.194439
ZMK 10442.112439
ZMW 26.234886
ZWL 373.545222
  • AEX

    0.1900

    966.58

    +0.02%

  • BEL20

    15.0900

    5045.84

    +0.3%

  • PX1

    52.5200

    8258.86

    +0.64%

  • ISEQ

    47.3700

    11600.79

    +0.41%

  • OSEBX

    3.7500

    1632.15

    +0.23%

  • PSI20

    -53.2800

    8272.22

    -0.64%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -17.8700

    4044.16

    -0.44%

  • N150

    21.4500

    3719.26

    +0.58%

Aux Philippines, une mère à la recherche de son fils disparu dans un documentaire familial
Aux Philippines, une mère à la recherche de son fils disparu dans un documentaire familial / Photo: Ted ALJIBE - AFP/Archives

Aux Philippines, une mère à la recherche de son fils disparu dans un documentaire familial

Inspecter des sacs mortuaires, visiter des camps militaires, organiser des rassemblements, intenter des actions en justice: pendant 17 ans, Edita Burgos a tout tenté pour retrouver, en vain, son fils Jonas, disparu en 2007, une quête qu'un autre de ses fils retrace dans un documentaire.

Taille du texte:

Jonas était âgé de 37 ans lorsqu'il a été embarqué par un groupe d'hommes inconnus dans un véhicule dans un centre commercial de Manille. Il était alors un éminent militant d'un groupe d'agriculteurs de gauche.

Des militaires l'ont accusé d'être un chef communiste de haut rang, mais ont nié être impliqués dans sa disparition.

L'ONG philippine de défense des droits de l'homme Karapatan estime que des centaines de personnes ont disparu ou sont mortes dans des exécutions extrajudiciaires depuis que le gouvernement a commencé à lutter contre une insurrection communiste à la fin des années 1960.

Edita Burgos, mère de cinq enfants, est la protagoniste d'un nouveau documentaire réalisé par son plus jeune fils, JL Burgos, qui retrace l'enlèvement de Jonas et la quête éperdue de la famille pour le retrouver.

Elle ne sait pas si son fils était communiste, mais "quoi qu'il en soit, personne n'a le droit de tuer quelqu'un, pas même un violeur", a-t-elle déclaré à l'AFP avant la projection de “Alipato at Muog” (Étincelle et forteresse en tagalog) au festival du film indépendant Cinemalaya, au début du mois.

"Il faut les traduire en justice, et non les faire disparaître", a-t-elle poursuivi.

- "Hanté" par la disparition -

Personne n'a jamais été condamné pour l'enlèvement de Jonas, bien qu'une Cour d'appel, la Cour suprême et la Commission indépendante des droits de l'Homme aient conclu à l'implication de membres de l'armée.

Un major de l'armée a été arrêté en 2013 et jugé pour la présumée détention arbitraire de Jonas, mais il a été acquitté en 2017 après qu'un témoin clé a refusé de témoigner.

JL, âgé de 50 ans, a déclaré qu'il était "hanté" par la disparition de son frère aîné et qu'il avait fait une "dépression" alors qu'il travaillait sur le documentaire depuis huit mois.

Il espère que le film incitera quelqu'un à fournir des informations sur l'endroit où se trouve Jonas, même s'il ne s'agit que de ses restes.

"Logiquement, il ne devrait plus être en vie, mais nous ne pouvons pas le prouver", explique-t-il.

Jonas avait brièvement suivi une formation pour devenir prêtre au début de son adolescence, et aidait les habitants de villages ruraux pauvres de la province de Bulacan (au nord de Manille) lorsqu'il a été enlevé dans la capitale.

Edita a longtemps accusé un bataillon de l'armée opérant dans la province d'être responsable de la disparition de son fils.

- "On ne sait pas s'il est encore là" -

Dans le film, on la voit se rendre au quartier général de l'unité, où on lui apprend que la plaque d'immatriculation d'une camionnette précédemment saisie et mise en fourrière par les soldats a été volée.

Elle accuse Eduardo Ano, officier du renseignement militaire au moment des faits et aujourd'hui conseiller à la sécurité nationale du président Ferdinand Marcos, d'être le "cerveau" de la disparition de son fils.

Le documentaire était une "tentative désespérée de raviver une vieille affaire liant l'armée à la disparition de Jonas Burgos", a déclaré à l'AFP Jonathan Malaya, porte-parole du Conseil national de sécurité.

Les affaires pénales ont toutes été "classées sans suite pour manque de fondement", tandis que les allégations concernant l'implication présumée d'Ano "ne sont qu'une répétition de vieilles accusations qui n'ont jamais été prouvées ni étayées par des faits ou des preuves", a-t-il ajouté.

Ce chiffre n'inclut pas les nombreuses victimes d'exécutions extrajudiciaires présumées au cours de cette période.

Edita Burgos, quant à elle, vit avec la douleur de ne pas savoir ce qui est arrivé à son fils.

"On ne peut même pas prier et dire +Que son âme repose en paix+ parce qu'on ne sait pas s'il est encore là.".

Mais elle a déclaré qu'elle avait encore espoir qu'il soit retrouvé un jour.

U.Pospisil--TPP