The Prague Post - Aux Philippines, une mère à la recherche de son fils disparu dans un documentaire familial

EUR -
AED 4.25008
AFN 78.578413
ALL 97.63555
AMD 437.375093
ANG 2.071168
AOA 1061.217939
ARS 1577.953649
AUD 1.785624
AWG 2.085982
AZN 1.967721
BAM 1.958511
BBD 2.307403
BDT 139.713968
BGN 1.95339
BHD 0.436283
BIF 3407.159678
BMD 1.157272
BND 1.483873
BOB 7.896929
BRL 6.444265
BSD 1.142887
BTN 99.944414
BWP 15.678767
BYN 3.73986
BYR 22682.524662
BZD 2.295587
CAD 1.594442
CDF 3344.514705
CHF 0.932996
CLF 0.028373
CLP 1113.065294
CNY 8.346017
CNH 8.311328
COP 4775.365804
CRC 577.396624
CUC 1.157272
CUP 30.667699
CVE 110.417818
CZK 24.579404
DJF 203.502527
DKK 7.46317
DOP 69.455827
DZD 151.61876
EGP 56.275375
ERN 17.359075
ETB 157.642158
FJD 2.617736
FKP 0.871743
GBP 0.871408
GEL 3.110383
GGP 0.871743
GHS 11.999607
GIP 0.871743
GMD 83.898462
GNF 9911.846489
GTQ 8.770532
GYD 239.090902
HKD 9.084554
HNL 30.031694
HRK 7.536129
HTG 149.610293
HUF 398.494387
IDR 18962.937799
ILS 3.960276
IMP 0.871743
INR 101.235226
IQD 1497.078428
IRR 48735.601487
ISK 142.379253
JEP 0.871743
JMD 183.3145
JOD 0.820496
JPY 171.040126
KES 147.645057
KGS 101.203178
KHR 4579.436878
KMF 494.75791
KPW 1041.544498
KRW 1602.381578
KWD 0.353732
KYD 0.952322
KZT 620.205686
LAK 24713.096205
LBP 102400.680336
LKR 344.325059
LRD 229.111252
LSL 20.933682
LTL 3.417123
LVL 0.700022
LYD 6.243668
MAD 10.465184
MDL 19.679151
MGA 5187.201509
MKD 61.528986
MMK 2429.405412
MNT 4157.94334
MOP 9.239628
MRU 45.584893
MUR 53.52338
MVR 17.822669
MWK 1981.651171
MXN 21.817807
MYR 4.902204
MZN 74.018853
NAD 20.933682
NGN 1751.230087
NIO 42.058391
NOK 11.852337
NPR 159.923025
NZD 1.95738
OMR 0.444987
PAB 1.142782
PEN 4.1055
PGK 4.813641
PHP 66.539673
PKR 324.26929
PLN 4.27212
PYG 8559.883881
QAR 4.155251
RON 5.075681
RSD 117.156355
RUB 91.984051
RWF 1650.791832
SAR 4.34
SBD 9.564392
SCR 16.999149
SDG 694.935528
SEK 11.188288
SGD 1.489929
SHP 0.909434
SLE 26.617055
SLL 24267.412777
SOS 653.106723
SRD 42.634463
STD 23953.186973
STN 24.533849
SVC 9.999883
SYP 15046.59641
SZL 20.928055
THB 37.610105
TJS 10.781476
TMT 4.062024
TND 3.399505
TOP 2.710445
TRY 47.074801
TTD 7.745687
TWD 34.59899
TZS 2914.063257
UAH 47.772223
UGX 4096.6698
USD 1.157272
UYU 45.910366
UZS 14505.137811
VES 142.915366
VND 30295.057684
VUV 139.551701
WST 3.211987
XAF 656.868946
XAG 0.031122
XAU 0.000345
XCD 3.127585
XCG 2.059659
XDR 0.816934
XOF 656.868946
XPF 119.331742
YER 278.437089
ZAR 20.900847
ZMK 10416.83426
ZMW 26.141293
ZWL 372.641004
  • AEX

    0.7100

    885.62

    +0.08%

  • BEL20

    6.8500

    4571.8

    +0.15%

  • PX1

    42.2600

    7587.9

    +0.56%

  • ISEQ

    91.0000

    11188.31

    +0.82%

  • OSEBX

    10.7600

    1616.22

    +0.67%

  • PSI20

    43.4700

    7670

    +0.57%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -65.7500

    3221.76

    -2%

  • N150

    28.5000

    3636.22

    +0.79%

Aux Philippines, une mère à la recherche de son fils disparu dans un documentaire familial
Aux Philippines, une mère à la recherche de son fils disparu dans un documentaire familial / Photo: Ted ALJIBE - AFP/Archives

Aux Philippines, une mère à la recherche de son fils disparu dans un documentaire familial

Inspecter des sacs mortuaires, visiter des camps militaires, organiser des rassemblements, intenter des actions en justice: pendant 17 ans, Edita Burgos a tout tenté pour retrouver, en vain, son fils Jonas, disparu en 2007, une quête qu'un autre de ses fils retrace dans un documentaire.

Taille du texte:

Jonas était âgé de 37 ans lorsqu'il a été embarqué par un groupe d'hommes inconnus dans un véhicule dans un centre commercial de Manille. Il était alors un éminent militant d'un groupe d'agriculteurs de gauche.

Des militaires l'ont accusé d'être un chef communiste de haut rang, mais ont nié être impliqués dans sa disparition.

L'ONG philippine de défense des droits de l'homme Karapatan estime que des centaines de personnes ont disparu ou sont mortes dans des exécutions extrajudiciaires depuis que le gouvernement a commencé à lutter contre une insurrection communiste à la fin des années 1960.

Edita Burgos, mère de cinq enfants, est la protagoniste d'un nouveau documentaire réalisé par son plus jeune fils, JL Burgos, qui retrace l'enlèvement de Jonas et la quête éperdue de la famille pour le retrouver.

Elle ne sait pas si son fils était communiste, mais "quoi qu'il en soit, personne n'a le droit de tuer quelqu'un, pas même un violeur", a-t-elle déclaré à l'AFP avant la projection de “Alipato at Muog” (Étincelle et forteresse en tagalog) au festival du film indépendant Cinemalaya, au début du mois.

"Il faut les traduire en justice, et non les faire disparaître", a-t-elle poursuivi.

- "Hanté" par la disparition -

Personne n'a jamais été condamné pour l'enlèvement de Jonas, bien qu'une Cour d'appel, la Cour suprême et la Commission indépendante des droits de l'Homme aient conclu à l'implication de membres de l'armée.

Un major de l'armée a été arrêté en 2013 et jugé pour la présumée détention arbitraire de Jonas, mais il a été acquitté en 2017 après qu'un témoin clé a refusé de témoigner.

JL, âgé de 50 ans, a déclaré qu'il était "hanté" par la disparition de son frère aîné et qu'il avait fait une "dépression" alors qu'il travaillait sur le documentaire depuis huit mois.

Il espère que le film incitera quelqu'un à fournir des informations sur l'endroit où se trouve Jonas, même s'il ne s'agit que de ses restes.

"Logiquement, il ne devrait plus être en vie, mais nous ne pouvons pas le prouver", explique-t-il.

Jonas avait brièvement suivi une formation pour devenir prêtre au début de son adolescence, et aidait les habitants de villages ruraux pauvres de la province de Bulacan (au nord de Manille) lorsqu'il a été enlevé dans la capitale.

Edita a longtemps accusé un bataillon de l'armée opérant dans la province d'être responsable de la disparition de son fils.

- "On ne sait pas s'il est encore là" -

Dans le film, on la voit se rendre au quartier général de l'unité, où on lui apprend que la plaque d'immatriculation d'une camionnette précédemment saisie et mise en fourrière par les soldats a été volée.

Elle accuse Eduardo Ano, officier du renseignement militaire au moment des faits et aujourd'hui conseiller à la sécurité nationale du président Ferdinand Marcos, d'être le "cerveau" de la disparition de son fils.

Le documentaire était une "tentative désespérée de raviver une vieille affaire liant l'armée à la disparition de Jonas Burgos", a déclaré à l'AFP Jonathan Malaya, porte-parole du Conseil national de sécurité.

Les affaires pénales ont toutes été "classées sans suite pour manque de fondement", tandis que les allégations concernant l'implication présumée d'Ano "ne sont qu'une répétition de vieilles accusations qui n'ont jamais été prouvées ni étayées par des faits ou des preuves", a-t-il ajouté.

Ce chiffre n'inclut pas les nombreuses victimes d'exécutions extrajudiciaires présumées au cours de cette période.

Edita Burgos, quant à elle, vit avec la douleur de ne pas savoir ce qui est arrivé à son fils.

"On ne peut même pas prier et dire +Que son âme repose en paix+ parce qu'on ne sait pas s'il est encore là.".

Mais elle a déclaré qu'elle avait encore espoir qu'il soit retrouvé un jour.

U.Pospisil--TPP