The Prague Post - Cannes rend hommage à Pierre Richard, clown sensible du cinéma français

EUR -
AED 4.330065
AFN 77.919884
ALL 96.476042
AMD 449.426362
ANG 2.110975
AOA 1081.189112
ARS 1710.248463
AUD 1.756844
AWG 2.122585
AZN 1.998602
BAM 1.95329
BBD 2.372751
BDT 143.955038
BGN 1.954635
BHD 0.444664
BIF 3475.834041
BMD 1.17905
BND 1.513755
BOB 8.169503
BRL 6.508006
BSD 1.178086
BTN 105.66613
BWP 15.506077
BYN 3.417762
BYR 23109.381687
BZD 2.369356
CAD 1.611897
CDF 2593.910466
CHF 0.927594
CLF 0.027204
CLP 1067.156584
CNY 8.286952
CNH 8.262689
COP 4428.547495
CRC 582.551503
CUC 1.17905
CUP 31.244827
CVE 110.12444
CZK 24.282544
DJF 209.780462
DKK 7.469306
DOP 73.515543
DZD 152.987593
EGP 56.114062
ERN 17.685751
ETB 183.544171
FJD 2.675502
FKP 0.874329
GBP 0.872644
GEL 3.165782
GGP 0.874329
GHS 13.341858
GIP 0.874329
GMD 87.853325
GNF 10295.771378
GTQ 9.02548
GYD 246.463329
HKD 9.168736
HNL 31.053101
HRK 7.532838
HTG 154.382295
HUF 389.943115
IDR 19747.968844
ILS 3.757025
IMP 0.874329
INR 105.828411
IQD 1543.217182
IRR 49667.484687
ISK 147.99414
JEP 0.874329
JMD 188.387948
JOD 0.835956
JPY 183.822174
KES 151.972376
KGS 103.107976
KHR 4720.934262
KMF 492.842688
KPW 1061.165957
KRW 1708.420009
KWD 0.362181
KYD 0.981739
KZT 600.108944
LAK 25517.374158
LBP 105487.758216
LKR 364.681436
LRD 208.513857
LSL 19.663817
LTL 3.481429
LVL 0.713196
LYD 6.374809
MAD 10.744894
MDL 19.825098
MGA 5379.088626
MKD 61.532218
MMK 2475.803359
MNT 4191.700992
MOP 9.437874
MRU 46.980636
MUR 54.20089
MVR 18.216462
MWK 2042.77532
MXN 21.10344
MYR 4.769272
MZN 75.353104
NAD 19.665233
NGN 1712.134419
NIO 43.354296
NOK 11.788791
NPR 169.064775
NZD 2.017933
OMR 0.45334
PAB 1.178086
PEN 3.965305
PGK 5.085466
PHP 69.250317
PKR 330.004491
PLN 4.215287
PYG 8026.686834
QAR 4.305904
RON 5.088421
RSD 117.393286
RUB 92.265407
RWF 1715.895315
SAR 4.422507
SBD 9.613257
SCR 16.39144
SDG 709.196322
SEK 10.80105
SGD 1.513694
SHP 0.884593
SLE 28.385649
SLL 24724.095101
SOS 672.036527
SRD 45.180672
STD 24403.956289
STN 24.468561
SVC 10.307756
SYP 13036.614366
SZL 19.662736
THB 36.586033
TJS 10.838266
TMT 4.138466
TND 3.437912
TOP 2.83887
TRY 50.522202
TTD 8.013704
TWD 37.038091
TZS 2920.73935
UAH 49.606263
UGX 4256.530955
USD 1.17905
UYU 46.011272
UZS 14201.752741
VES 339.671166
VND 31023.75539
VUV 142.830768
WST 3.287923
XAF 655.115269
XAG 0.016302
XAU 0.000262
XCD 3.186442
XCG 2.123172
XDR 0.814753
XOF 655.115269
XPF 119.331742
YER 281.144728
ZAR 19.62217
ZMK 10612.861469
ZMW 26.623792
ZWL 379.653647
  • AEX

    -0.8500

    941.37

    -0.09%

  • BEL20

    -17.2000

    5040.37

    -0.34%

  • PX1

    0.0000

    8103.58

    0%

  • ISEQ

    -6.5200

    13037.23

    -0.05%

  • OSEBX

    4.1600

    1666.51

    +0.25%

  • PSI20

    13.8900

    8183.11

    +0.17%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -2.5300

    4208.88

    -0.06%

  • N150

    6.7500

    3754.14

    +0.18%

Cannes rend hommage à Pierre Richard, clown sensible du cinéma français
Cannes rend hommage à Pierre Richard, clown sensible du cinéma français / Photo: VALERY HACHE - AFP/Archives

Cannes rend hommage à Pierre Richard, clown sensible du cinéma français

Pilier de la comédie populaire française, Pierre Richard, auquel le Festival de Cannes rend hommage jeudi, incarne à la perfection le clown sensible, l'hurluberlu gaffeur, la tête dans la Lune et les pieds sur les plateaux de tournage.

Taille du texte:

"L'homme qui a vu l'ours qui a vu l'homme", son dernier film et le premier qu'il réalise depuis près de 30 ans, est projeté en séance spéciale, avant de sortir en salles le 24 septembre.

Selon son résumé, il s'agit d'une histoire d'amitié entre deux hommes de générations différentes unis "par l'amour de la nature et une grande affection pour un ours échappé d'un cirque".

A 90 ans, dont plus de 60 ans de carrière, Pierre Richard, qui restera à jamais le "Grand blond avec une chaussure noire" (1972), a fait rire de sa gaucherie dans plus de 100 longs-métrages, traversant comme peu d'acteurs l'histoire de la comédie française.

Inoubliable avec son grand sourire et sa tignasse frisée dans les succès de Francis Veber ("La Chèvre", "Le Jouet"...), il a encore prêté ces dernières années son capital sympathie à Pierrot, l'un des incorrigibles vieillards des "Vieux Fourneaux" (2018), ou au druide Panoramix dans "Astérix et Obélix: l'Empire du milieu" (2023).

Cet acteur au jeu burlesque, volontiers lunaire, a reçu en 2006 un César d'honneur pour l'ensemble de sa carrière. Lors de la remise du prix, la musique du "Grand blond" accompagnant son entrée sur scène, il a écouté l'ovation de ses pairs avant de lâcher: "moi qui n'ai jamais été qu'un impair..."

- "Tu es un personnage" -

De son vrai nom Pierre Defays (Richard est son deuxième prénom), il naît le 16 août 1934 à Valenciennes (Nord).

Ses parents étant séparés, il grandit en partie dans le château de son grand-père, aristocrate et grand industriel, qui rêve pour lui d'études brillantes.

Le jeune homme obtient un diplôme de kinésithérapeute mais préfère suivre des cours d'art dramatique à Paris. Après des passages dans des cabarets, il débute au cinéma avec un petit rôle dans "Alexandre le bienheureux" (1968).

Le réalisateur Yves Robert lui dit : "tu n'es pas un acteur, tu es un personnage, alors fais ton cinéma toi-même". Au départ vexé, Pierre Richard retiendra la leçon.

Car il fait partie de ces personnes qui perdent régulièrement leur carte de crédit, qui mettent leur cigarette à l'envers et allument le filtre, qui se coincent le doigt dans l'anse d'une tasse: "dans un film, c'est drôle mais, dans la vie, ça me pose de vrais problèmes", admet-il.

En 1970, il écrit, réalise et interprète son premier film, le bien-nommé "Le distrait" puis, en 1972, "Les malheurs d'Alfred".

Cette même année sort "Le grand blond..." du même Yves Robert, dans lequel il incarne un violoniste étourdi, provoquant catastrophe sur catastrophe, hypnotisé par la chute de reins de Mireille Darc.

Il enchaîne les comédies, dirigé par Claude Zidi, Georges Lautner ou Gérard Oury. Parallèlement, il met en scène "Je sais rien mais je dirai tout" (1973), "Je suis timide mais je me soigne" (1978), "C'est pas moi, c'est lui" (1979). Il a joué dans les sept films qu'il a réalisés.

- Complice de Depardieu -

Dans les années 1980, il s'essaye à la chanson mais, surtout, joue dans "La chèvre", puis "Les compères" et "Les fugitifs", les trois avec Gérard Depardieu, de Francis Veber. Un triomphe: le premier attire plus de sept millions de spectateurs, les autres près de cinq.

"Quand j'ai arrêté de collaborer avec Francis Veber, je me suis senti un peu orphelin", disait-il au Journal du dimanche en 2000. "On me taillait des costumes dans lesquels j'entrais facilement. J'étais habitué. Et puis, un jour, j'ai trouvé que les costumes ne m'allaient plus, je voulais autre chose".

Se qualifiant de "socialiste romantique", il réalise en 1987 un documentaire sur Che Guevara, tente de changer de registre, sans rencontrer le même succès public, ni se réconcilier avec la critique.

A 80 ans passés, il tourne encore dans deux, trois ou quatre films par an et joue encore à 90 ans au théâtre en solo.

Pierre Richard a deux fils avec sa première épouse, l'actrice Danielle Minazzoli. Il a ensuite épousé l'ex-mannequin brésilienne Ceyla Lacerda.

F.Prochazka--TPP