The Prague Post - Pétrole: les prix au plus haut depuis 2014, entre tensions sur l'offre et risques géopolitiques

EUR -
AED 4.311
AFN 80.820885
ALL 97.417648
AMD 450.585914
ANG 2.100857
AOA 1076.430383
ARS 1494.336816
AUD 1.782979
AWG 2.115296
AZN 1.998607
BAM 1.953138
BBD 2.368981
BDT 143.434519
BGN 1.954469
BHD 0.442406
BIF 3497.06378
BMD 1.17386
BND 1.499076
BOB 8.10795
BRL 6.483246
BSD 1.173306
BTN 101.342884
BWP 15.680629
BYN 3.839783
BYR 23007.65976
BZD 2.356798
CAD 1.602669
CDF 3391.282552
CHF 0.934968
CLF 0.028434
CLP 1115.460909
CNY 8.39781
CNH 8.407738
COP 4782.024695
CRC 592.300346
CUC 1.17386
CUP 31.107295
CVE 110.113992
CZK 24.548931
DJF 208.726424
DKK 7.464747
DOP 71.193882
DZD 151.950967
EGP 57.587277
ERN 17.607903
ETB 161.833811
FJD 2.630328
FKP 0.865105
GBP 0.870141
GEL 3.18112
GGP 0.865105
GHS 12.26129
GIP 0.865105
GMD 84.518379
GNF 10179.213863
GTQ 9.004728
GYD 245.475451
HKD 9.214274
HNL 30.723521
HRK 7.535127
HTG 153.97278
HUF 396.90599
IDR 19168.608696
ILS 3.934433
IMP 0.865105
INR 101.570425
IQD 1537.005276
IRR 49434.181174
ISK 142.200826
JEP 0.865105
JMD 187.856378
JOD 0.83224
JPY 173.034623
KES 151.591985
KGS 102.481165
KHR 4701.672381
KMF 491.261046
KPW 1056.486107
KRW 1618.131387
KWD 0.358274
KYD 0.977763
KZT 636.859337
LAK 25292.5298
LBP 105128.172712
LKR 354.127374
LRD 235.250388
LSL 20.683334
LTL 3.466104
LVL 0.710056
LYD 6.332397
MAD 10.538038
MDL 19.72928
MGA 5173.016001
MKD 61.476216
MMK 2463.739862
MNT 4214.684151
MOP 9.486771
MRU 46.663001
MUR 53.117367
MVR 18.075399
MWK 2034.553185
MXN 21.783674
MYR 4.954278
MZN 75.080055
NAD 20.682724
NGN 1792.90718
NIO 43.181517
NOK 11.905806
NPR 162.151083
NZD 1.948688
OMR 0.451346
PAB 1.173301
PEN 4.172214
PGK 4.934317
PHP 66.777819
PKR 333.364171
PLN 4.254891
PYG 8788.060528
QAR 4.289817
RON 5.069317
RSD 117.13131
RUB 93.912815
RWF 1696.010246
SAR 4.403819
SBD 9.725543
SCR 16.970316
SDG 704.900424
SEK 11.204941
SGD 1.502089
SHP 0.92247
SLE 26.940572
SLL 24615.265926
SOS 670.594642
SRD 42.95213
STD 24296.535957
STN 24.466863
SVC 10.265965
SYP 15262.515464
SZL 20.665835
THB 37.92857
TJS 11.146456
TMT 4.120249
TND 3.419939
TOP 2.7493
TRY 47.568928
TTD 7.974098
TWD 34.620652
TZS 3016.820182
UAH 49.021217
UGX 4210.261999
USD 1.17386
UYU 46.926246
UZS 14974.591714
VES 141.184152
VND 30672.379883
VUV 140.63702
WST 3.226715
XAF 655.072598
XAG 0.03004
XAU 0.000349
XCD 3.172416
XCG 2.114618
XDR 0.8147
XOF 655.067025
XPF 119.331742
YER 282.841285
ZAR 20.709858
ZMK 10566.152633
ZMW 27.365821
ZWL 377.982503
  • AEX

    5.1800

    913.35

    +0.57%

  • BEL20

    21.1400

    4617.32

    +0.46%

  • PX1

    -32.1900

    7818.28

    -0.41%

  • ISEQ

    154.2600

    11580.98

    +1.35%

  • OSEBX

    10.8100

    1624.96

    +0.67%

  • PSI20

    19.2900

    7737

    +0.25%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    32.1900

    2807.32

    +1.16%

  • N150

    -4.4700

    3721.19

    -0.12%

Pétrole: les prix au plus haut depuis 2014, entre tensions sur l'offre et risques géopolitiques
Pétrole: les prix au plus haut depuis 2014, entre tensions sur l'offre et risques géopolitiques

Pétrole: les prix au plus haut depuis 2014, entre tensions sur l'offre et risques géopolitiques

Les prix du Brent et du WTI évoluaient mardi à leur plus haut niveau depuis plus de sept ans, dopés par des perturbations de l'offre, de vives tensions géopolitiques et une remontée de la demande, malgré le variant Omicron.

Taille du texte:

Vers 08H50 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord se négociait pour 87,60 dollars, après avoir grimpé jusqu'à 88,13 dollars plus tôt en séance. Il a ainsi allègrement dépassé son niveau d'octobre 2014 (86,74 dollars) dès la matinée en Asie, un jour après avoir rattrapé son niveau d'octobre 2018.

Le baril américain de WTI s'échangeait pour 85,25 dollars, après avoir atteint 85,74 dollars un peu plus tôt dépassant son pic d'octobre dernier (85,41 dollars) qui était un plus haut depuis 2014.

Plusieurs facteurs contribuent à cette nouvelle poussée du pétrole, notamment les interruptions de production "en Libye, au Nigeria, en Angola, en Equateur et, plus récemment, au Canada en raison du froid extrême", selon Hussein Sayed, analyste chez Exinity.

"Les marchés restent concentrés sur l'équilibre délicat entre l'offre et la demande, qui semble avoir un impact assez important sur les fluctuations de prix tout au long de la reprise économique post-pandémie", remarque Walid Koudmani, analyste chez XTB.

- Tensions géopolitiques -

Les risques géopolitiques s'ajoutent à l'équation, et ce dans plusieurs zones du globe en même temps, du Golfe à l'Ukraine.

Lundi des rebelles yéménites Houthis ont attaqué des installations civiles aux Emirats arabes unis, faisant trois morts.

Une coalition militaire sous commandement saoudien a riposté par des raids aériens sur Sanaa, la capitale du Yémen aux mains des Houthis. Washington a aussi promis de "faire rendre des comptes" aux rebelles yéménites, qui sont soutenus par l'Iran.

Ces événements "ont encore davantage stimulé les prix" du pétrole, relevait l'analyste d'ING Warren Patterson.

Les regards sont aussi braqués sur la menace persistante d'une invasion de l'Ukraine par la Russie. Avec de nouvelles perturbations de l'approvisionnement en gaz russe de l'Europe, les prix de l'énergie, et donc du brut, pourraient encore augmenter, selon certains analystes.

Les prix du gaz naturel, toujours très élevés, contribuent à la hausse des cours du pétrole. Il en résulte "une augmentation de la demande de diesel et de fioul en remplacement du gaz naturel, partout où cela est possible", souligne Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.

Quant au variant Omicron du Covid-19, initialement perçu comme une menace pour les achats de brut, il s'avère moins grave pour la demande que ses prédécesseurs.

- L'Opep en position de force -

"Seuls les membres de l'Opep et leurs alliés peuvent faire baisser les prix à ce stade en pompant davantage de brut", relève M. Sayed. "Au lieu de cela, les pays de l'Opep+ vont probablement s'en tenir à leur stratégie d'assouplissement progressif des réductions de production, car ils profitent des prix élevés actuels", poursuit-il.

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses partenaires (Opep+) dont la Russie annoncent en effet mois après mois des augmentations marginales de leurs objectifs d'extractions, et peinent à les atteindre, ce qui ne devrait pas permettre de répondre aux besoins.

L'Arabie saoudite avait affirmé au début de l'année que le respect de l'accord et des plafonds était essentiel. En d'autres termes, les membres disposant d'une capacité de réserve ne peuvent pas et ne doivent pas intervenir pour compenser le manque de production des membres qui ne sont pas en mesure de respecter leurs plafonds.

"Les écarts de production de l'Opep+ devraient se creuser, la Russie étant le prochain grand facteur de déficit", prévoit Joel Hancock pour Natixis. Selon lui, la croissance de l'offre de pétrole hors Opep+ et hors Etats-Unis étant "relativement faible", il faudra "faire appel au pétrole de schiste américain pour répondre à la croissance prévue de la consommation".

Pendant la pandémie, le plongeon des cours du brut avait fait basculer dans l'insolvabilité des entreprises de forage de pétrole de schiste, dont le coût de production est bien plus élevé que le pétrole léger foré par exemple en Arabie saoudite.

De nombreux analystes s'attendent désormais à voir les prix du brut dépasser les 90 dollars le baril, voire la barre des 100 dollars, ce qui semblait encore impossible à envisager il y a quelques mois. Les analystes de Goldman Sachs voient par exemple le Brent atteindre 96 dollars cette année, puis 105 dollars en 2023, selon une note publiée lundi.

N.Kratochvil--TPP