The Prague Post - Syrie: fin de l'opération militaire, un millier de civils victimes d'exécutions

EUR -
AED 4.334867
AFN 80.86627
ALL 97.262353
AMD 452.608916
ANG 2.113321
AOA 1082.39051
ARS 1664.603168
AUD 1.788452
AWG 1.659882
AZN 2.004856
BAM 1.960027
BBD 2.376485
BDT 143.656752
BGN 1.957298
BHD 0.444996
BIF 3470.259677
BMD 1.18036
BND 1.514097
BOB 8.170685
BRL 6.298637
BSD 1.179925
BTN 104.121773
BWP 15.684558
BYN 3.998355
BYR 23135.064511
BZD 2.373077
CAD 1.632391
CDF 3332.745956
CHF 0.934745
CLF 0.02875
CLP 1127.823556
CNY 8.397906
CNH 8.397993
COP 4547.869735
CRC 594.772543
CUC 1.18036
CUP 31.279552
CVE 110.747353
CZK 24.254752
DJF 209.773355
DKK 7.464511
DOP 73.062522
DZD 152.868569
EGP 56.903759
ERN 17.705407
ETB 169.032512
FJD 2.655516
FKP 0.874207
GBP 0.874406
GEL 3.18323
GGP 0.874207
GHS 14.508451
GIP 0.874207
GMD 87.346797
GNF 10239.626757
GTQ 9.037456
GYD 246.834064
HKD 9.175225
HNL 30.901868
HRK 7.535432
HTG 154.576617
HUF 389.173691
IDR 19675.428078
ILS 3.952337
IMP 0.874207
INR 104.757068
IQD 1546.272169
IRR 49663.665058
ISK 142.599544
JEP 0.874207
JMD 189.214834
JOD 0.836885
JPY 174.163954
KES 152.561714
KGS 103.222106
KHR 4729.704239
KMF 493.390602
KPW 1062.355139
KRW 1645.300483
KWD 0.360305
KYD 0.983333
KZT 642.285081
LAK 25572.509204
LBP 105642.258486
LKR 356.939737
LRD 210.684654
LSL 20.455492
LTL 3.485297
LVL 0.713989
LYD 6.391655
MAD 10.658521
MDL 19.681109
MGA 5270.309672
MKD 61.653523
MMK 2478.161321
MNT 4246.78754
MOP 9.445188
MRU 47.11964
MUR 53.434627
MVR 18.071638
MWK 2050.28636
MXN 21.643321
MYR 4.954566
MZN 75.437115
NAD 20.455528
NGN 1757.426555
NIO 43.317126
NOK 11.689682
NPR 166.594436
NZD 2.013559
OMR 0.453834
PAB 1.179809
PEN 4.134211
PGK 4.946771
PHP 67.556776
PKR 332.268838
PLN 4.256055
PYG 8401.976406
QAR 4.297075
RON 5.077315
RSD 117.164976
RUB 98.408771
RWF 1708.571729
SAR 4.426858
SBD 9.710985
SCR 17.245714
SDG 709.984505
SEK 11.003272
SGD 1.514278
SHP 0.927578
SLE 27.504528
SLL 24751.572451
SOS 674.574191
SRD 45.19895
STD 24431.07785
STN 24.935114
SVC 10.324396
SYP 15347.208939
SZL 20.455289
THB 37.537804
TJS 11.044558
TMT 4.143065
TND 3.42157
TOP 2.76452
TRY 48.884338
TTD 8.002257
TWD 35.745449
TZS 2909.58799
UAH 48.817247
UGX 4131.436878
USD 1.18036
UYU 47.076135
UZS 14483.022139
VES 192.921467
VND 31175.089608
VUV 141.177576
WST 3.167942
XAF 657.363459
XAG 0.026738
XAU 0.000312
XCD 3.189983
XCG 2.126613
XDR 0.817549
XOF 656.868086
XPF 119.331742
YER 282.637122
ZAR 20.413537
ZMK 10624.655016
ZMW 28.053021
ZWL 380.075578
  • AEX

    2.9800

    933.62

    +0.32%

  • BEL20

    -0.9400

    4706.53

    -0.02%

  • PX1

    59.5100

    7889.82

    +0.76%

  • ISEQ

    300.2300

    11419.81

    +2.7%

  • OSEBX

    9.8500

    1651.39

    +0.6%

  • PSI20

    78.7400

    7798.1

    +1.02%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    27.6100

    3522.41

    +0.79%

  • N150

    28.9100

    3688.25

    +0.79%

Syrie: fin de l'opération militaire, un millier de civils victimes d'exécutions

Syrie: fin de l'opération militaire, un millier de civils victimes d'exécutions

Les autorités syriennes ont annoncé lundi la fin de l'opération militaire contre les fidèles de Bachar al-Assad, une offensive marquée selon une ONG par les pires violences depuis la chute de l'ex-président en décembre, avec près d'un millier de morts parmi les civils.

Taille du texte:

La quasi-totalité des 973 civils tués, majoritairement issus de la communauté alaouite, ont été victimes d'exécutions sommaires menées par les forces de sécurité ou des groupes alliés, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

La Syrie, gouvernée pendant un demi-siècle par le clan Assad, a connu ainsi les pires violences depuis l'arrivée au pouvoir le 8 décembre d'une coalition menée par des islamistes, menaçant la stabilité d'un pays engagé dans une transition déjà fragile.

Les combats ont été déclenchés par une attaque sanglante le 6 mars de partisans du régime déchu contre les forces de sécurité dans la région de Lattaquié, où se concentre la minorité alaouite dont est issu le clan Assad. Ces affrontements ont fait 231 morts dans les rangs des forces gouvernementales et 250 du côté des insurgés, selon l'OSDH.

- Commission d'enquête -

"Nous annonçons la fin de l'opération militaire (...) après le succès de nos forces pour atteindre tous les objectifs fixés", a annoncé lundi le porte-parole du ministère de la Défense, Hassan Abdel Ghani, cité par l'agence officielle Sana.

Il a assuré que les forces de sécurité avaient pu "contenir les attaques contre ce qui reste du régime déchu" et "déjouer l'effet de surprise", dans une allusion au fait que ces groupes planifiaient une attaque d'envergure.

"Plus de cinquante personnes de ma famille et de mes amis ont été tués. Ils ont ramassé les corps avec des bulldozers et les ont enterrés dans des fosses communes", a témoigné à l'AFP dimanche un habitant alaouite de la ville de Jablé qui a requis l'anonymat.

Lundi, il y avait peu de circulation dans les rues de Lattaquié, la plus importante ville de la côte, selon un correspondant de l'AFP sur place.

"La situation est un peu plus calme, les gens ont recommencé à se déplacer après cing jours de grande peur et d'angoisse", a déclaré à l'AFP Farah, une étudiante de 22 ans qui n'a pas voulu donner son nom de famille.

Mais "nous n'avons pas les services les plus élémentaires: il n'y a pas d'eau ou d'électricité depuis cinq jours, nous cherchons de l'eau du puits de notre quartier. Les magasins d'alimentation sont vides et nous ne pouvons rien acheter à manger", a-t-elle ajouté.

"Les zones visées étaient celles des alaouites et des chrétiens", a indiqué de son côté le patriarche orthodoxe d'Antioche, Jean X. "De nombreux chrétiens innocents ont également été tués", a-t-il souligné.

Aucun chiffre officiel n'a été communiqué sur le nombre de chrétiens tués.

Ahmad al-Chareh a promis dimanche soir de poursuivre les responsables de "l'effusion de sang de civils" et formé une commission d'enquête indépendante.

Selon des témoignages d'habitants, des jihadistes étrangers faisaient partie des combattants qui se sont livrés à des exactions contre les civils.

"Nous ne permettrons à aucune force extérieure ou à aucun acteur local d'entraîner la Syrie dans le chaos ou la guerre civile", a-t-il par ailleurs assuré, sans autre précision.

- Condamnations internationales -

L'Iran, allié du régime déchu, a formellement démenti lundi toute implication dans les violences en Syrie, qualifiant les accusations de certains médias de "ridicules".

L'ONU, Washington, Pékin et d'autres capitales ont condamné ces tueries, appelant les autorités syriennes à y mettre fin.

M. Chareh, alors à la tête du groupe islamiste sunnite radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) -- classé comme terroriste par plusieurs pays dont les Etats-Unis -- a dirigé la coalition rebelle qui a fait fuir le 8 décembre M. Assad à Moscou.

Le chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar, a lui exhorté l'Europe à "cesser d'accorder une légitimité" au pouvoir de transition syrien "au passé terroriste bien connu".

Depuis son arrivée à la tête d'un pays multiethnique et multiconfessionnel, déchiré par plus de 13 ans de guerre civile, M. Chareh, s'efforce d'obtenir le soutien de la communauté internationale, et de rassurer les minorités.

Mais la flambée de violence met en question sa capacité à maintenir la sécurité et porte un coup à ses tentatives de gagner la confiance de la communauté internationale, selon des analystes.

M.Jelinek--TPP