The Prague Post - Nouveau cri d'alarme sur l'aide sociale à l'enfance

EUR -
AED 4.156204
AFN 80.905181
ALL 98.514057
AMD 441.525182
ANG 2.039378
AOA 1036.498435
ARS 1327.070138
AUD 1.766087
AWG 2.039615
AZN 1.924015
BAM 1.953699
BBD 2.291656
BDT 137.9017
BGN 1.955882
BHD 0.42652
BIF 3322.225303
BMD 1.131548
BND 1.482892
BOB 7.842566
BRL 6.464877
BSD 1.134989
BTN 95.917849
BWP 15.537154
BYN 3.714338
BYR 22178.3433
BZD 2.279868
CAD 1.563901
CDF 3250.938267
CHF 0.936808
CLF 0.027947
CLP 1072.436239
CNY 8.227882
CNH 8.206191
COP 4751.18954
CRC 573.278427
CUC 1.131548
CUP 29.986025
CVE 110.146548
CZK 24.91107
DJF 201.09818
DKK 7.46273
DOP 66.797575
DZD 150.016043
EGP 57.469159
ERN 16.973222
ETB 152.314128
FJD 2.558997
FKP 0.84828
GBP 0.849844
GEL 3.106076
GGP 0.84828
GHS 16.173607
GIP 0.84828
GMD 80.908658
GNF 9830.341527
GTQ 8.7406
GYD 238.173867
HKD 8.77558
HNL 29.453196
HRK 7.539475
HTG 148.272685
HUF 404.12338
IDR 18611.364138
ILS 4.099797
IMP 0.84828
INR 94.948655
IQD 1486.558306
IRR 47652.341704
ISK 145.687036
JEP 0.84828
JMD 179.675982
JOD 0.802494
JPY 164.28099
KES 146.366209
KGS 98.95409
KHR 4542.873687
KMF 491.658382
KPW 1018.406193
KRW 1604.758684
KWD 0.347181
KYD 0.945728
KZT 582.34853
LAK 24538.827685
LBP 101695.035383
LKR 339.757626
LRD 226.995888
LSL 21.133959
LTL 3.341167
LVL 0.684462
LYD 6.195392
MAD 10.524418
MDL 19.482221
MGA 5039.58041
MKD 61.527889
MMK 2375.728507
MNT 4044.597049
MOP 9.066867
MRU 45.001715
MUR 51.507862
MVR 17.437378
MWK 1968.083513
MXN 22.146966
MYR 4.857168
MZN 72.418452
NAD 21.130322
NGN 1817.549596
NIO 41.764717
NOK 11.755348
NPR 153.468959
NZD 1.909442
OMR 0.43563
PAB 1.134979
PEN 4.161425
PGK 4.633976
PHP 62.91351
PKR 318.900852
PLN 4.278024
PYG 9090.304577
QAR 4.136751
RON 4.978242
RSD 117.054981
RUB 92.641063
RWF 1630.439413
SAR 4.243512
SBD 9.461211
SCR 16.579778
SDG 679.488611
SEK 10.982581
SGD 1.4774
SHP 0.889219
SLE 25.788283
SLL 23727.980087
SOS 648.599627
SRD 41.694135
STD 23420.761654
SVC 9.929698
SYP 14712.819331
SZL 21.115293
THB 37.512512
TJS 11.962635
TMT 3.960418
TND 3.370875
TOP 2.650195
TRY 43.637362
TTD 7.686477
TWD 35.378759
TZS 3052.443888
UAH 47.08363
UGX 4157.528973
USD 1.131548
UYU 47.75864
UZS 14676.816925
VES 98.148188
VND 29425.909057
VUV 136.447254
WST 3.138076
XAF 655.249446
XAG 0.034732
XAU 0.000348
XCD 3.058066
XDR 0.818123
XOF 655.258123
XPF 119.331742
YER 277.173099
ZAR 20.884196
ZMK 10185.282584
ZMW 31.581316
ZWL 364.358035
  • AEX

    14.4000

    892.32

    +1.64%

  • BEL20

    42.9700

    4472.64

    +0.97%

  • PX1

    115.4200

    7709.05

    +1.52%

  • ISEQ

    182.5700

    10555.95

    +1.76%

  • OSEBX

    5.3500

    1492.45

    +0.36%

  • PSI20

    -32.1600

    6959.93

    -0.46%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    70.1300

    2875.5

    +2.5%

  • N150

    30.3200

    3437.24

    +0.89%

Nouveau cri d'alarme sur l'aide sociale à l'enfance
Nouveau cri d'alarme sur l'aide sociale à l'enfance / Photo: JEFF PACHOUD - AFP/Archives

Nouveau cri d'alarme sur l'aide sociale à l'enfance

Un nouveau "cri d'alarme" face à un système "qui craque de toutes parts" : une commission d'enquête parlementaire exhorte à "agir vite" pour refonder l'aide sociale à l'enfance, prônant entre autres une loi de programmation et un renforcement des contrôles.

Taille du texte:

La protection de l'enfance "qui hier était à bout de souffle" est "aujourd’hui dans le gouffre", alerte dans son rapport final publié mardi la commission d'enquête de l'Assemblée nationale lancée au printemps 2024, quelques mois après le suicide de Lily, une adolescente de 15 ans placée dans un hôtel.

"Il ne s'agit plus seulement de constater mais d’agir vite", ajoute-t-elle.

Selon le dernier bilan officiel, 396.900 jeunes sont suivis par la protection de l'enfance en France, compétence des départements depuis les années 80. Mais sur le terrain, la dynamique s'enraye : les mesures de protection sont en hausse de 44% depuis 1998 quand le nombre de personnels sur le terrain est lui en "baisse constante" sur la dernière décennie.

Résultat, souligne la commission parlementaire, les enfants sont accueillis en "sureffectif", des mesures de placement ne sont pas exécutées faute de place suffisante et les professionnels sont "en perte de sens".

Pour "sortir de la crise", la commission préconise d'"adopter une loi de programmation" et de mettre en place un "nouveau fonds de financement" de la protection de l’enfance.

Face à des demandes de placement en déshérence, la commission recommande également d'"augmenter le nombre de juges et de greffiers" pour permettre un suivi efficace.

Elle appelle par ailleurs à créer "une commission de réparation pour les enfants placés qui ont été victimes de maltraitance dans les institutions" et à renforcer le nombre de contrôle, "à raison d’au moins une inspection tous les deux ans" pour les établissements et les assistants familiaux.

Écartant l'option d'"une recentralisation", elle recommande plutôt de mettre sur pied sans délai "un comité de pilotage" réunissant Etat, départements et associations à même de relancer une stratégie ministérielle.

- "Scandale d'Etat" -

"Les rapports ne peuvent plus se permettre de prendre la poussière, on est face à une urgence absolue", déclare à l'AFP la rapporteure de la commission, la députée socialiste Isabelle Santiago.

"On est sur un enjeu de santé publique, on impacte le devenir de centaines de milliers d'enfants", ajoute-t-elle, évoquant les conséquences "dramatiques" de la situation sur la santé physique et mentale des jeunes ainsi que sur leurs parcours scolaire. "C'est un scandale d'Etat, il faut passer à l'action maintenant."

S'exprimant avant la publication du rapport, la ministre des Familles, Catherine Vautrin, a présenté dimanche des pistes pour améliorer la protection de l'enfance (prévention, réflexion sur l'adoption, santé...), mais sans s'avancer sur les moyens financiers, admettant une situation budgétaire "difficile".

Elle a notamment évoqué des mesures pour mieux prévenir le placement des enfants, aider les assistants familiaux ou mieux suivre la santé des jeunes placés.

Ce sont "des premiers pas" mais "on ne dit pas comment, où et avec quel budget", a déploré Isabelle Santiago mardi lors d'une conférence de presse.

Avant la commission d'enquête, des dizaines de rapports (Cour des comptes, Conseil économique, social et environnemental, Défenseure des droits...) et d'alertes (Unicef, syndicat magistrature, associations...) se sont succédé ces dernières années.

Tout en reconnaissant les défaillances du système actuel, gouvernement et départements se renvoient régulièrement la balle, les seconds estimant ne plus être en mesure de remplir leur mission compte tenu des coupes budgétaires et du nombre croissant de mineurs étrangers non accompagnés.

Brandissant des pancartes, une dizaine d'anciens enfants placés se sont réunis mardi près de l'Assemblée nationale pour appeler l'Etat à reconnaître "ses défaillances" et à agir sans délai.

"L'urgence est d'apporter une bonne fois pour toutes du crédit aux rapports", estime Deborah, ex-enfant de l'Ase et travailleuse sociale. "On est dans la répétition de constats accablants et pendant ce temps-là quel avenir pour ces enfants ?"

Face aux "promesses non tenues", un appel à la mobilisation nationale pour le 15 mai a par ailleurs été lancé par le "collectif des 400.000" qui réunit une soixantaine d'associations et de fédérations.

X.Vanek--TPP