The Prague Post - Dette: Bayrou présente un sombre "diagnostic" aux Français mais reste discret sur les remèdes

EUR -
AED 4.308294
AFN 79.027184
ALL 96.824029
AMD 449.415299
ANG 2.100364
AOA 1075.754608
ARS 1733.793356
AUD 1.779781
AWG 1.649705
AZN 1.996972
BAM 1.953259
BBD 2.365722
BDT 142.944026
BGN 1.951966
BHD 0.442924
BIF 3505.639072
BMD 1.173124
BND 1.508437
BOB 8.11644
BRL 6.245356
BSD 1.174572
BTN 103.424442
BWP 15.646643
BYN 3.977226
BYR 22993.22521
BZD 2.362327
CAD 1.617315
CDF 3312.901112
CHF 0.934622
CLF 0.028571
CLP 1120.849708
CNY 8.344899
CNH 8.351315
COP 4575.945098
CRC 592.529104
CUC 1.173124
CUP 31.087779
CVE 110.121729
CZK 24.300613
DJF 209.167867
DKK 7.463624
DOP 72.825252
DZD 152.014583
EGP 55.914701
ERN 17.596856
ETB 168.583668
FJD 2.641641
FKP 0.869891
GBP 0.871402
GEL 3.165847
GGP 0.869891
GHS 14.413248
GIP 0.869891
GMD 86.811361
GNF 10188.744176
GTQ 8.997294
GYD 245.740285
HKD 9.120979
HNL 30.784948
HRK 7.531335
HTG 153.690045
HUF 390.609135
IDR 19525.471449
ILS 3.913781
IMP 0.869891
INR 103.351556
IQD 1538.797983
IRR 49344.514203
ISK 143.001865
JEP 0.869891
JMD 188.354945
JOD 0.831737
JPY 173.841707
KES 151.696919
KGS 102.589473
KHR 4720.85804
KMF 490.365672
KPW 1055.836197
KRW 1638.853199
KWD 0.358284
KYD 0.978827
KZT 635.852739
LAK 25430.913714
LBP 105184.052786
LKR 355.167917
LRD 209.667217
LSL 20.378387
LTL 3.46393
LVL 0.709611
LYD 6.334758
MAD 10.595715
MDL 19.486647
MGA 5193.243454
MKD 61.455045
MMK 2463.002006
MNT 4218.893787
MOP 9.407561
MRU 46.983873
MUR 53.201276
MVR 17.933236
MWK 2036.750135
MXN 21.615474
MYR 4.93898
MZN 74.971536
NAD 20.378387
NGN 1756.990555
NIO 43.223765
NOK 11.657343
NPR 165.478708
NZD 2.005021
OMR 0.451066
PAB 1.174572
PEN 4.091677
PGK 4.909612
PHP 67.026431
PKR 333.317745
PLN 4.266589
PYG 8364.118063
QAR 4.270744
RON 5.076577
RSD 117.00777
RUB 98.189894
RWF 1702.584892
SAR 4.399795
SBD 9.61593
SCR 17.878939
SDG 705.656945
SEK 11.058867
SGD 1.508174
SHP 0.921891
SLE 27.334696
SLL 24599.822465
SOS 671.226716
SRD 44.691909
STD 24281.292792
STN 24.468166
SVC 10.277629
SYP 15252.84826
SZL 20.380484
THB 37.420096
TJS 10.994096
TMT 4.105933
TND 3.417354
TOP 2.747569
TRY 48.581981
TTD 7.949657
TWD 35.464743
TZS 2898.328848
UAH 48.524169
UGX 4113.648036
USD 1.173124
UYU 46.918957
UZS 14464.18172
VES 191.738681
VND 30949.936945
VUV 139.445022
WST 3.13668
XAF 655.104692
XAG 0.027218
XAU 0.000318
XCD 3.170425
XCG 2.116846
XDR 0.81474
XOF 655.104692
XPF 119.331742
YER 280.904181
ZAR 20.345018
ZMK 10559.525387
ZMW 27.772867
ZWL 377.745364
  • AEX

    -3.3600

    929.94

    -0.36%

  • BEL20

    10.8100

    4709.11

    +0.23%

  • PX1

    -0.7900

    7853.59

    -0.01%

  • ISEQ

    -35.8800

    11176.65

    -0.32%

  • OSEBX

    -5.6100

    1645.65

    -0.34%

  • PSI20

    -21.6300

    7704.09

    -0.28%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    33.2300

    3494.96

    +0.96%

  • N150

    -13.5900

    3659.77

    -0.37%

Dette: Bayrou présente un sombre "diagnostic" aux Français mais reste discret sur les remèdes
Dette: Bayrou présente un sombre "diagnostic" aux Français mais reste discret sur les remèdes / Photo: Ludovic MARIN - AFP/Archives

Dette: Bayrou présente un sombre "diagnostic" aux Français mais reste discret sur les remèdes

Comment redresser les comptes publics ? A défaut de résoudre l'équation immédiatement, François Bayrou a voulu de nouveau alerter les Français sur le "piège" de la dette qui menace "la survie de notre pays" et promis des réponses d'ici le 14 juillet en écartant déjà la piste d'augmentation des impôts.

Taille du texte:

"Il est des heures de vérité décisives et celle-ci en est une. Seule une prise de conscience de nos concitoyens, seule la confrontation les yeux ouverts avec la vérité de notre situation (budgétaire), peut soutenir une action déterminée", a déclaré le Premier ministre à l'issue d'un "Comité d'alerte du budget" qui a réuni plusieurs membres de son gouvernement ainsi que des parlementaires, des représentants d'organismes de sécurité sociale ou encore syndicaux.

Graphiques à l'appui, le chef du gouvernement a énuméré les faiblesses de la France qui "manque de moyens" pour financer ses priorités parce "qu'elle ne produit pas assez et ne travaille pas assez" par rapport à ses voisins européens, notamment en raison d'un taux d'emploi plus faible chez les jeunes et les seniors.

Cela conduit à une aggravation de la dette - 3.305,3 milliards d'euros en 2024, soit 113% du PIB - qui devient "un piège dangereux, potentiellement irréversible", selon le Premier ministre.

- "explosion assurée" -

"Nous ne pourrons pas en supporter durablement la charge" qui pourrait "atteindre 100 milliards d'euros en 2029", a-t-il prévenu, jugeant cela "moralement inacceptable" pour les générations à venir.

"Si les taux d'intérêt explosent, alors nous allons être étouffés, c'est l'explosion assurée" à laquelle aucun gouvernement ne résistera, a-t-il insisté, un leitmotiv de longue date chez lui.

Après avoir fait ce "diagnostic" d'une "situation intolérable", et annoncé "un effort de quelque 3 milliards supplémentaires" en 2026 pour la Défense face à la guerre en Ukraine et au retournement stratégique des États-Unis, François Bayrou n'a pas détaillé de réponses concrètes à ce stade.

Il a simplement annoncé que les "grandes orientations" et les "grands choix" du prochain budget seront proposés avant le 14 juillet, très en amont des débats budgétaires au Parlement début octobre.

"Ce calendrier va permettre de rassembler toutes les contributions, toutes les consultations pendant quelques semaines autour de l'avenir et des choix que nous allons devoir faire", a-t-il précisé, en ajoutant que cela passera par "la refondation de l'action publique" via "une véritable remise à plat des missions et des budgets de nos administrations".

Dans un contexte de ralentissement de la croissance pour 2025, rabotée à 0,7% dans les prévisions du gouvernement, après 1,1% en 2024, le Premier ministre n'a donné aucun chiffre sur le volume d'économies à réaliser en 2026.

Il a simplement qualifié "d'ordre de grandeur" le montant de 40 milliards d'euros annoncé dimanche par son ministre de l'Economie Eric Lombard pour réduire le déficit de 5,4% du PIB — objectif 2025 — à 4,6% en 2026.

Sur quels leviers agir ? Dépenses sociales, retraités, exonération des entreprises... M. Bayrou a simplement exclu "d'augmenter les prélèvements" car c'est "intenable".

"Si nous choisissions de continuer à augmenter ces prélèvements, c'est notre pays qui, au bout du compte, en souffrirait", a-t-il dit.

M. Lombard avait cependant dit "souhaiter" que la contribution différentielle sur les plus hauts revenus (CDHR), appliquée aux ménages les plus aisés, présentée comme temporaire et qui fixe un taux minimal d'imposition de 20%, soit "pérenne".

Embourbé dans les sondages et souvent taxé d'immobilisme après quatre mois à Matignon, François Bayrou entend, par cette réunion amorcer la méthode dite de "coresponsabilité" avec les Français qu'il a souvent prônée avant de prendre les commandes du gouvernement.

Mais le gouvernement survivra-t-il à la présentation du budget 2026 ? La France insoumise et le Rassemblement national menacent à nouveau de censurer. "Si le projet, c'est de demander aux Français de se serrer la ceinture sans que l'État n'aille sur le chemin des économies en matière d'immigration, de train de vie de l'État, des collectivités, nous nous emploierons à le censurer", a prévenu le vice-président du RN Sébastien Chenu.

La gauche s'inquiète, elle, de "l'impact récessif" sur la croissance de nouvelles économies et appelle le gouvernement à envisager des hausses d'impôts pour les plus riches et des remises en causes d'exonérations aux entreprises.

"Les recettes de l'État et de la Sécurité sociale ont été délibérément asséchées", a estimé sur Public Sénat le député PS Jérôme Guedj.

"Si on ne regarde que la dépense, ce sont les classes moyennes et les catégories populaires qui risquent d'en pâtir puisque ce sont eux les bénéficiaires de ces dépenses sociales", a-t-il averti, jugeant que "l'heure de vérité" pour le gouvernement interviendra au moment des négociations budgétaires à l'automne.

U.Pospisil--TPP