The Prague Post - Entre inflation des bouteilles et nouveaux goûts, la consommation mondiale de vin au plus bas depuis 1961

EUR -
AED 4.177023
AFN 80.542045
ALL 98.683768
AMD 442.285799
ANG 2.049618
AOA 1041.702569
ARS 1324.878702
AUD 1.779563
AWG 2.049857
AZN 1.928482
BAM 1.95703
BBD 2.295583
BDT 138.136833
BGN 1.955408
BHD 0.428625
BIF 3381.585135
BMD 1.13723
BND 1.48546
BOB 7.856076
BRL 6.386457
BSD 1.136935
BTN 96.083933
BWP 15.564057
BYN 3.720704
BYR 22289.70531
BZD 2.283776
CAD 1.57288
CDF 3272.947154
CHF 0.938555
CLF 0.028107
CLP 1078.605939
CNY 8.26709
CNH 8.266285
COP 4772.953734
CRC 574.271086
CUC 1.13723
CUP 30.136591
CVE 110.330473
CZK 24.917614
DJF 202.460827
DKK 7.465163
DOP 66.913238
DZD 150.710227
EGP 57.75911
ERN 17.058448
ETB 152.577193
FJD 2.571304
FKP 0.848829
GBP 0.851569
GEL 3.12165
GGP 0.848829
GHS 16.201469
GIP 0.848829
GMD 81.302394
GNF 9846.843381
GTQ 8.755658
GYD 238.58417
HKD 8.820844
HNL 29.504584
HRK 7.532667
HTG 148.535982
HUF 404.082221
IDR 18899.338782
ILS 4.120748
IMP 0.848829
INR 96.139712
IQD 1489.362406
IRR 47877.37689
ISK 145.894685
JEP 0.848829
JMD 179.983137
JOD 0.806634
JPY 162.661965
KES 147.191951
KGS 99.450559
KHR 4550.940757
KMF 491.567639
KPW 1023.463987
KRW 1617.538411
KWD 0.348481
KYD 0.947512
KZT 583.452149
LAK 24580.883839
LBP 101869.326599
LKR 340.339923
LRD 227.386934
LSL 21.17018
LTL 3.357945
LVL 0.687899
LYD 6.205901
MAD 10.538295
MDL 19.515611
MGA 5048.26212
MKD 61.554749
MMK 2387.491007
MNT 4063.63985
MOP 9.08397
MRU 44.991843
MUR 51.357461
MVR 17.509108
MWK 1971.47394
MXN 22.20851
MYR 4.907169
MZN 72.794414
NAD 21.170552
NGN 1822.433714
NIO 41.837035
NOK 11.805049
NPR 153.739428
NZD 1.921663
OMR 0.437835
PAB 1.136935
PEN 4.168594
PGK 4.642081
PHP 63.534744
PKR 319.450224
PLN 4.27479
PYG 9105.964224
QAR 4.143951
RON 4.978227
RSD 117.275782
RUB 92.402801
RWF 1633.255388
SAR 4.265468
SBD 9.508717
SCR 16.165728
SDG 682.908112
SEK 10.964954
SGD 1.485483
SHP 0.893684
SLE 25.872112
SLL 23847.123141
SOS 649.71984
SRD 41.907169
STD 23538.362101
SVC 9.947903
SYP 14785.591368
SZL 21.151668
THB 38.005794
TJS 11.983243
TMT 3.991677
TND 3.376756
TOP 2.663509
TRY 43.7553
TTD 7.700976
TWD 36.428316
TZS 3064.834456
UAH 47.163906
UGX 4164.764459
USD 1.13723
UYU 47.838389
UZS 14704.631239
VES 98.425096
VND 29573.662581
VUV 136.933175
WST 3.148306
XAF 656.381145
XAG 0.035253
XAU 0.000347
XCD 3.073421
XDR 0.815087
XOF 656.369594
XPF 119.331742
YER 278.677643
ZAR 21.111763
ZMK 10236.430299
ZMW 31.635442
ZWL 366.187552
  • AEX

    -2.0100

    872.72

    -0.23%

  • BEL20

    21.0100

    4397.51

    +0.48%

  • PX1

    0.0000

    7556.01

    0%

  • ISEQ

    -38.4000

    10338.87

    -0.37%

  • OSEBX

    14.7200

    1487.07

    +1%

  • PSI20

    -12.5400

    6954.64

    -0.18%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    51.5000

    2805.66

    +1.87%

  • N150

    -5.4300

    3388.28

    -0.16%

Entre inflation des bouteilles et nouveaux goûts, la consommation mondiale de vin au plus bas depuis 1961
Entre inflation des bouteilles et nouveaux goûts, la consommation mondiale de vin au plus bas depuis 1961 / Photo: FRANCOIS NASCIMBENI - AFP/Archives

Entre inflation des bouteilles et nouveaux goûts, la consommation mondiale de vin au plus bas depuis 1961

Des perturbations conjoncturelles mais aussi une tendance de fond: la consommation mondiale de vin a de nouveau reculé en 2024, à son plus bas niveau depuis 1961, estime mardi l'Organisation internationale du vin (OIV) qui constate un manque de visibilité face aux incertitudes économiques.

Taille du texte:

Les achats de vin ont diminué de 3,3% par rapport à 2023, à 214,2 millions d'hectolitres (mhl), détaille l'OIV dans son rapport annuel, basé sur des chiffres officiels des Etats. Si cette estimation était confirmée, "ce serait le plus faible volume enregistré depuis 1961" (213,6 mhl).

A l'oeuvre, une demande en baisse sur des marchés clés comme les Etats-Unis et des prix moyens gonflés par de faibles volumes de production, la hausse des coûts et l'inflation générale: le consommateur paie son vin en moyenne 30% plus cher qu'en 2019-20.

C'est "la tempête parfaite", souligne Giorgio Delgrosso, responsable de la division statistiques de l'OIV.

La consommation est à la baisse depuis 2018 (-12%), avec notamment le recul des ventes en Chine, en dépit d'un rebond post-Covid en 2021.

"Au-delà des perturbations économiques et géopolitiques de court terme, il importe de prendre en compte les facteurs structurels de long terme qui contribuent aussi au déclin observé de la consommation", souligne l'organisation intergouvernementale créée il y a 101 ans: nouvelles préférences de consommation ou modes de vie...

En Europe, qui représente 48% des ventes, la consommation a baissé de 2,8% en 2024. Et en France, pays souvent associé au vin, la consommation diminue progressivement depuis des décennies et a encore reculé de 3,6% l'an dernier.

"Il y a une baisse générationnelle: on ne boit plus que dans un cadre festif et les jeunes consomment moins que leurs parents," rappelle auprès de l'AFP le caviste français Nicolas, qui estime toutefois qu' "on boit moins, mais mieux", avec une "augmentation du coût des produits".

L'Espagne et le Portugal comptent parmi les rares marchés européens où la consommation a crû, modestement.

Premier marché mondial, les Etats-Unis ont vu leur consommation régresser de 5,8%, à 33,3 mhl.

A terme, le repli de l'inflation promis pour 2026 par des économistes "va-t-il ramener la Chine et les Etats-Unis? Ou bien va-t-on se stabiliser sur des niveaux un peu plus bas? Ce sont les deux scénarios", difficiles à départager à ce stade, explique Giorgio Delgrosso.

"Il faut voir ce qui se passe côté Trump, côté commerce international, puisque (...) ça peut être une autre bombe", a-t-il aussi relevé.

- Récolte plus faible que prévu -

La production des viticulteurs a parallèlement reculé en 2024 à son plus bas niveau depuis plus de 60 ans, de 4,8% à 225,8 mhl.

C'est encore moins que les estimations les plus pessimistes publiées fin 2024, Espagne et Etats-Unis ayant abaissé leurs chiffres.

Les récoltes ont subi une surabondance de pluies dans certaines zones, de la sécheresse sur d'autres.

L'Europe (61% du total) présente la récolte la plus faible de ce siècle.

L'Italie retrouve la place de 1er producteur mondial, à 44 millions d'hectolitres; la production française tombe (-23%) à son plus faible niveau depuis 1957, mais reste 2e avec 36,1 mhl.

Arrivent ensuite l'Espagne (31 mhl), les Etats-Unis (21,1 mhl, en baisse de 17,2% du fait notamment de chaleurs extrêmes).

L'hémisphère Sud n'avait pas vu récolte aussi réduite depuis 20 ans.

Les effets d'une production en recul et de prix plus élevés, se sont faits sentir sur le commerce international, avec 99,8 mhl exportés, comme en 2023 mais 5% en deçà de la moyenne des cinq dernières années.

Ce recul en volume a cependant été compensé par une forte valeur à l'export: 35,9 milliards d'euros de vin ont été échangés l'an dernier, grâce à un prix moyen de 3,60 euros par litre, le même niveau record qu'en 2023.

L'Italie, premier exportateur mondial, a vu ses commandes croître, tirées notamment par les vins pétillants comme le Prosecco.

La surface cultivée a elle aussi continué à décliner. Mais cela "ne nous inquiète pas trop", note M. Delgrosso: ce peut être une réponse au marché mais aussi un signe d'efficacité améliorée, d'abandon de certaines zones ou encore l'effet de réglementations.

N.Simek--TPP