The Prague Post - Eaux minérales: le gouvernement va saisir Bruxelles pour "connaître sa position", réfute tout "scandale d'Etat"

EUR -
AED 4.313565
AFN 79.123718
ALL 96.942304
AMD 449.964277
ANG 2.10293
AOA 1077.068973
ARS 1733.746257
AUD 1.780981
AWG 1.65172
AZN 2.001409
BAM 1.955645
BBD 2.368612
BDT 143.118638
BGN 1.955645
BHD 0.443465
BIF 3509.921346
BMD 1.174557
BND 1.51028
BOB 8.126355
BRL 6.257456
BSD 1.176007
BTN 103.550779
BWP 15.665756
BYN 3.982084
BYR 23021.312332
BZD 2.365212
CAD 1.618716
CDF 3316.948692
CHF 0.92314
CLF 0.028606
CLP 1122.220907
CNY 8.355097
CNH 8.362363
COP 4581.536271
CRC 593.252902
CUC 1.174557
CUP 31.125754
CVE 110.256247
CZK 24.289134
DJF 209.423374
DKK 7.463961
DOP 72.914211
DZD 152.200286
EGP 55.910561
ERN 17.618351
ETB 168.7896
FJD 2.644872
FKP 0.871076
GBP 0.861459
GEL 3.175838
GGP 0.871076
GHS 14.430854
GIP 0.871076
GMD 86.917617
GNF 10201.190125
GTQ 9.008285
GYD 246.040467
HKD 9.132943
HNL 30.822553
HRK 7.534199
HTG 153.877784
HUF 390.427164
IDR 19549.028935
ILS 3.918562
IMP 0.871076
INR 103.479042
IQD 1540.677685
IRR 49404.797848
ISK 143.002738
JEP 0.871076
JMD 188.585028
JOD 0.832807
JPY 173.746354
KES 151.877942
KGS 102.715439
KHR 4726.624752
KMF 490.965134
KPW 1057.100167
KRW 1641.102889
KWD 0.358722
KYD 0.980022
KZT 636.629458
LAK 25461.978567
LBP 105312.539211
LKR 355.601769
LRD 209.923334
LSL 20.40328
LTL 3.468161
LVL 0.710478
LYD 6.342496
MAD 10.608658
MDL 19.510451
MGA 5199.587203
MKD 61.530115
MMK 2465.496648
MNT 4225.694365
MOP 9.419052
MRU 47.041265
MUR 53.266593
MVR 17.97511
MWK 2039.238104
MXN 21.617134
MYR 4.941406
MZN 75.058557
NAD 20.40328
NGN 1756.644029
NIO 43.276564
NOK 11.675569
NPR 165.680847
NZD 1.985223
OMR 0.451622
PAB 1.176007
PEN 4.096675
PGK 4.91561
PHP 66.886901
PKR 333.724905
PLN 4.263727
PYG 8374.335159
QAR 4.275961
RON 5.075852
RSD 117.150699
RUB 98.182205
RWF 1704.664666
SAR 4.405169
SBD 9.627676
SCR 17.900779
SDG 706.500204
SEK 11.053641
SGD 1.507078
SHP 0.923017
SLE 27.371479
SLL 24629.872108
SOS 672.046646
SRD 44.746506
STD 24310.953338
STN 24.498055
SVC 10.290183
SYP 15271.347995
SZL 20.40538
THB 37.403804
TJS 11.007526
TMT 4.110949
TND 3.421528
TOP 2.750934
TRY 48.533117
TTD 7.959368
TWD 35.508069
TZS 2901.86962
UAH 48.583443
UGX 4118.673018
USD 1.174557
UYU 46.976271
UZS 14481.850282
VES 191.972897
VND 30987.7435
VUV 139.949809
WST 3.137227
XAF 655.904928
XAG 0.027266
XAU 0.000319
XCD 3.174299
XCG 2.119432
XDR 0.815735
XOF 655.904928
XPF 119.331742
YER 281.248041
ZAR 20.369493
ZMK 10572.424443
ZMW 27.806792
ZWL 378.206795
  • AEX

    -3.3600

    929.94

    -0.36%

  • BEL20

    10.8100

    4709.11

    +0.23%

  • PX1

    -0.7900

    7853.59

    -0.01%

  • ISEQ

    -35.8800

    11176.65

    -0.32%

  • OSEBX

    -5.6100

    1645.65

    -0.34%

  • PSI20

    -21.6300

    7704.09

    -0.28%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    33.2300

    3494.96

    +0.96%

  • N150

    -13.5900

    3659.77

    -0.37%

Eaux minérales: le gouvernement va saisir Bruxelles pour "connaître sa position", réfute tout "scandale d'Etat"
Eaux minérales: le gouvernement va saisir Bruxelles pour "connaître sa position", réfute tout "scandale d'Etat" / Photo: Ludovic MARIN - AFP/Archives

Eaux minérales: le gouvernement va saisir Bruxelles pour "connaître sa position", réfute tout "scandale d'Etat"

Saisir les agences sanitaires et Bruxelles pour clarifier la réglementation: le gouvernement a livré mercredi sa première réponse à l'affaire des traitements interdits utilisés par certaines eaux minérales, rejetant toute idée de "scandale d'Etat".

Taille du texte:

Cette décision intervient après la publication lundi du rapport d'une commission d'enquête sénatoriale, qui estime que ces traitements, notamment par Nestlé Waters (Perrier, Contrex, Hépar), ont fait l'objet d'une "dissimulation par l’État".

Selon ses conclusions, Nestlé, après avoir avoué en 2021 au gouvernement d'alors le recours à des traitements interdits (UV, charbon actif), lui a fait approuver en 2023 un nouveau système de traitement par microfiltration fine, controversé car à même de modifier les caractéristiques de l'eau minérale.

Le droit européen stipule qu'une eau minérale naturelle ne peut faire l'objet d'aucun traitement de nature à modifier son "microbisme".

"Le ministère de la Santé va saisir la Commission européenne pour connaître sa position, ainsi que l'interroger sur ses intentions quant à une possible révision de la directive européenne définissant la pureté originelle et le statut de la microfiltration, pour que nous puissions avoir une harmonisation au niveau européen", a annoncé mercredi la ministre du Commerce Véronique Louwagie, au Sénat lors de la session des questions au gouvernement.

Dans leur rapport, les sénateurs souhaitaient "que la France saisisse" Bruxelles "pour obtenir une révision de la directive (...) notamment en fixant un seuil de microfiltration suffisamment haut pour garantir sa préservation".

Car "force est de constater que de nombreux acteurs se sont retranchés derrière un flou supposé pour justifier leurs actes ou leur immobilisme", ajoutaient-ils.

- "Pas de risque sanitaire" -

Mardi puis mercredi, au Parlement, les ministres ont été l'objet de nombreuses questions sur les vives critiques apportées par la commission d'enquête à la gestion par l'Etat en 2021-23 de cette affaire Nestlé Waters, finalement révélée au public par la presse début 2024.

"Outre le manque de transparence de Nestlé Waters, il faut souligner celui de l'État (...). Cette dissimulation relève d'une stratégie délibérée, abordée dès la première réunion interministérielle sur les eaux minérales naturelles le 14 octobre 2021. Près de quatre ans après, la transparence n'est toujours pas faite", souligne le rapport, alors que Nestlé avait sollicité jusqu'à la présidence de la République pour résoudre son affaire.

"Il n'y a pas du tout ici de risque sanitaire. Il s'agit simplement d'une question de loyauté par rapport à la réglementation", a répondu Véronique Louwagie mercredi au Sénat.

"Mais je le redis également avec force, il n'y a pas de scandale d'État et je pense qu'il faut que nous soyons très attentifs aux mots qui sont employés", a-t-elle ajouté, alors que la sénatrice Antoinette Guhl, très en pointe sur cette affaire, avait employé ces termes dans sa question.

Selon Mme Louwagie, le ministère de la Santé en outre "diffusera sous quelques jours une circulaire aux directeurs généraux des ARS (Autorités régionales de santé) et aux préfets pour clarifier la doctrine des microfiltrations".

"Le rapport de la commission d'enquête suggère par ailleurs que l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation) puisse être saisie prochainement pour se prononcer scientifiquement sur les pratiques acceptables de microfiltration. Cette recommandation apparaît tout à fait pertinente et le gouvernement saisira l'Anses", a-t-elle encore dit.

Le nouveau système de microfiltration installé à la source Perrier a in fine été retoqué le 7 mai par la préfecture du Gard, qui a donné deux mois à Nestlé pour le retirer, estimant qu'il "modifie le microbisme de l'eau produite, en contradiction avec la réglementation" européenne.

Pour Nestlé il s'agissait d'"assurer la sécurité sanitaire" des eaux, alors que plusieurs contaminations bactériologiques des forages avaient été relevées ces dernières années.

Mais en attendant l'industriel a pu continuer à commercialiser son eau sous l'appellation — lucrative — d'eau minérale naturelle, note le rapport. Et dans le même temps, à ce jour, il n'y a pas "de vérifications exhaustives de l'absence de traitements interdits sur tous les sites de production d'eau conditionnée".

Une enquête judiaiciare est en cours, après une plainte pour "tromperie" de l'ONG Foodwatch contre Nestlé Waters et Sources Alma.

N.Kratochvil--TPP