The Prague Post - Taxes sur les géants de la tech: état des lieux après le retrait du Canada

EUR -
AED 4.322222
AFN 82.383274
ALL 98.094032
AMD 452.482226
ANG 2.106206
AOA 1079.217438
ARS 1417.587445
AUD 1.790694
AWG 2.118419
AZN 1.992311
BAM 1.963264
BBD 2.376334
BDT 144.449174
BGN 1.957725
BHD 0.44392
BIF 3461.261121
BMD 1.176899
BND 1.500291
BOB 8.149916
BRL 6.393858
BSD 1.176975
BTN 100.997118
BWP 15.661409
BYN 3.851611
BYR 23067.228144
BZD 2.364068
CAD 1.604944
CDF 3390.646902
CHF 0.933987
CLF 0.028571
CLP 1096.423063
CNY 8.431425
CNH 8.426029
COP 4812.930076
CRC 593.953074
CUC 1.176899
CUP 31.187834
CVE 111.364128
CZK 24.729003
DJF 209.158837
DKK 7.460648
DOP 70.084809
DZD 152.559699
EGP 58.375029
ERN 17.653491
ETB 161.45094
FJD 2.629429
FKP 0.859864
GBP 0.858189
GEL 3.201104
GGP 0.859864
GHS 12.181276
GIP 0.859864
GMD 84.146913
GNF 10186.064023
GTQ 9.050408
GYD 246.234053
HKD 9.238607
HNL 30.752918
HRK 7.536745
HTG 154.295297
HUF 399.65561
IDR 19010.220549
ILS 3.962562
IMP 0.859864
INR 100.853927
IQD 1541.738208
IRR 49576.887301
ISK 142.216181
JEP 0.859864
JMD 188.908201
JOD 0.834401
JPY 169.743022
KES 152.412387
KGS 102.89537
KHR 4731.135881
KMF 494.901325
KPW 1059.209456
KRW 1592.686568
KWD 0.359731
KYD 0.980821
KZT 612.25249
LAK 25385.719703
LBP 105450.185938
LKR 352.868555
LRD 235.973239
LSL 21.03135
LTL 3.475078
LVL 0.711895
LYD 6.384686
MAD 10.596212
MDL 19.843273
MGA 5169.610157
MKD 61.544904
MMK 2471.458095
MNT 4216.9347
MOP 9.516901
MRU 46.782162
MUR 53.199392
MVR 18.123773
MWK 2043.686634
MXN 22.091384
MYR 4.957082
MZN 75.27433
NAD 21.030894
NGN 1809.424403
NIO 43.314676
NOK 11.873273
NPR 161.594987
NZD 1.93286
OMR 0.452519
PAB 1.176965
PEN 4.177583
PGK 4.85546
PHP 66.285325
PKR 335.478713
PLN 4.246874
PYG 9391.705858
QAR 4.284618
RON 5.079542
RSD 117.130903
RUB 92.038669
RWF 1685.319934
SAR 4.41421
SBD 9.823978
SCR 16.575371
SDG 706.724357
SEK 11.148567
SGD 1.497399
SHP 0.924858
SLE 26.472373
SLL 24678.996178
SOS 672.579424
SRD 43.85068
STD 24359.441328
SVC 10.298152
SYP 15301.959062
SZL 21.030903
THB 38.238604
TJS 11.651599
TMT 4.130917
TND 3.398299
TOP 2.756415
TRY 46.867388
TTD 7.992318
TWD 34.359621
TZS 3097.719278
UAH 49.178469
UGX 4231.085955
USD 1.176899
UYU 47.319903
UZS 14893.623323
VES 125.461592
VND 30741.20065
VUV 139.93762
WST 3.221751
XAF 658.454751
XAG 0.032699
XAU 0.000357
XCD 3.18063
XDR 0.81934
XOF 658.460368
XPF 119.331742
YER 285.103866
ZAR 20.857394
ZMK 10593.483743
ZMW 28.099592
ZWL 378.961125
  • AEX

    -6.9000

    913.28

    -0.75%

  • BEL20

    -32.9200

    4476.02

    -0.73%

  • PX1

    -25.3800

    7665.91

    -0.33%

  • ISEQ

    23.9400

    11421.71

    +0.21%

  • OSEBX

    13.5100

    1621.29

    +0.84%

  • PSI20

    -66.9600

    7456.27

    -0.89%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -40.6400

    2452.51

    -1.63%

  • N150

    -0.3600

    3607.39

    -0.01%

Taxes sur les géants de la tech: état des lieux après le retrait du Canada
Taxes sur les géants de la tech: état des lieux après le retrait du Canada / Photo: SAUL LOEB - AFP

Taxes sur les géants de la tech: état des lieux après le retrait du Canada

Le renoncement du Canada à sa taxe sur les géants américains de la tech sous la pression de Donald Trump, quelques mois après l'Inde, alimente des inquiétudes quant à l'avenir des taxes existantes ou en projet dans d'autres pays, surtout en Europe.

Taille du texte:

"Près de la moitié des pays européens de l'OCDE ont annoncé, proposé ou mis en œuvre" une telle taxe au sein de leurs frontières, observe l'ONG Tax Foundation qui promeut une telle politique, dans l'attente d'une mesure mondiale.

Or les négociations internationales ont du plomb dans l'aile après une décision samedi des pays du G7 d'exempter les multinationales américaines d'une taxation minimale mondiale à 15%.

De quoi mettre en colère le prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz, qui milite depuis des années pour une telle mesure: "il s'agit de savoir si des gouvernements démocratiquement élus peuvent réglementer et taxer de puissantes entreprises, ou si des milliardaires de la tech peuvent dicter des politiques par l'intermédiaire de relais politiques", a-t-il dénoncé dans un communiqué.

Qui a imposé une telle taxe?

France, Espagne, Royaume-Uni, Italie, Autriche, Turquie, Brésil, Inde... Une dizaine de grands pays ont mis en place, ou prévu une taxation des entreprises internationales du numérique ces dernières années.

L'objectif est de les faire payer là où elles exercent leur activité, et tenter de corriger l'optimisation fiscale que la dimension immatérielle de leur activité autorise.

Généralement cette taxe porte sur le chiffre d'affaires de grandes entreprises essentiellement américaines comme Google (groupe Alphabet), Apple, Facebook (Meta), Amazon et Microsoft.

La taxation varie d'un pays à l'autre en termes de chiffre d'affaires et de type d'activité pris en compte. Cela peut s'appliquer à la publicité en ligne, à la vente de données...

"La plupart des taux proposés ou adoptés se situent dans une fourchette de 2% à 5%" du chiffre d'affaires des activités prises en compte, analyse la Fondation canadienne de la fiscalité.

La plupart des pays ont mis en place leur mesure nationale dans l'attente d'un accord international, désormais considéré comme improbable.

Ce que ça rapporte

Cette taxe rapporte davantage d'année en année dans la plupart des pays, selon des statistiques de l'Observatoire européen de la fiscalité remontant à juin 2023. Les recettes en France, en Italie, en Inde, au Royaume-Uni et en Turquie notamment montraient une progression constante.

La taxe a rapporté environ 750 millions d'euros en 2024 à la France, selon les statistiques du gouvernement, et environ 800 millions de livres (près de 935 millions d'euros) par an au budget britannique. L'Italie a encaissé 455 millions d'euros en 2024 après 240 millions en 2021, selon la presse.

A l'inverse, alors que le gouvernement espagnol tablait sur environ 1 milliard d'euros par an, en 2023 seuls 303 millions d'euros ont été générés via cette taxe, selon le journal La Vanguardia.

Des décisions menacées?

Avant le Canada, l'Inde avait déjà supprimé en avril sa taxation sur le numérique, à savoir une taxe de 6% sur les services de publicité en ligne fournis par des entités non résidentes, sur fond de négociations commerciales avec Trump.

La question se pose désormais pour les autres pays: si le Royaume-Uni a déjà signé un accord commercial avec Washington, Londres veut aller plus loin et a toujours refusé de démentir qu'une suppression ou une adaptation de cette taxe était dans la balance.

Le gouvernement espagnol n'a jamais parlé de revenir dessus jusqu'à présent.

L'Italie non plus, mais lors d'une visite de la cheffe du gouvernement Giorgia Meloni à Washington en avril, la Maison Blanche affirmait dans un communiqué qu'elle et Trump étaient "d'accord pour dire qu'un environnement non discriminatoire en termes de taxation des services financiers était nécessaire pour permettre des investissements".

Un porte-parole du gouvernement allemand a indiqué lundi que l'abandon par le Canada de son projet de taxation ne "signifie absolument pas" que Berlin va faire de même, au moment où les dirigeants allemands réflechissent à un projet de loi de taxation.

Interrogé par l'AFP en avril, le ministre de l'Economie Eric Lombard n'envisageait pas de supprimer la taxe française sur les services numériques tant que les Etats-Unis ne signaient pas l'accord international sous l'égide de l'OCDE.

Mais l'inquiétude demeure: "les taxes sur les services numériques nationales restent vulnérables aux menaces économiques et politiques, en particulier de la part des États-Unis, qui ont toujours protégé leurs multinationales du numérique d'une imposition équitable à l'étranger", a réagi auprès de l'AFP l'ONG Tax Justice Network.

X.Kadlec--TPP