The Prague Post - Budget 2026: les pistes d'économies sur la table avant les annonces de Bayrou

EUR -
AED 4.293297
AFN 80.91457
ALL 97.787182
AMD 448.803483
ANG 2.093049
AOA 1072.008381
ARS 1467.658759
AUD 1.776114
AWG 2.107191
AZN 1.992006
BAM 1.954944
BBD 2.359867
BDT 142.117771
BGN 1.954944
BHD 0.440607
BIF 3482.375178
BMD 1.169038
BND 1.495545
BOB 8.093456
BRL 6.502078
BSD 1.168788
BTN 100.194128
BWP 15.604167
BYN 3.824825
BYR 22913.14706
BZD 2.347672
CAD 1.60129
CDF 3373.844424
CHF 0.929041
CLF 0.028934
CLP 1110.323824
CNY 8.380309
CNH 8.386416
COP 4691.84559
CRC 589.441902
CUC 1.169038
CUP 30.97951
CVE 110.21674
CZK 24.665189
DJF 208.128867
DKK 7.461795
DOP 70.379183
DZD 151.705573
EGP 57.855667
ERN 17.535572
ETB 161.021794
FJD 2.621276
FKP 0.865592
GBP 0.864385
GEL 3.16855
GGP 0.865592
GHS 12.154678
GIP 0.865592
GMD 83.590727
GNF 10140.559771
GTQ 8.978069
GYD 244.522931
HKD 9.175551
HNL 30.573613
HRK 7.533988
HTG 153.40283
HUF 399.5543
IDR 18972.787189
ILS 3.894218
IMP 0.865592
INR 100.333285
IQD 1531.029611
IRR 49231.122092
ISK 142.400984
JEP 0.865592
JMD 186.898163
JOD 0.828894
JPY 171.328427
KES 151.00388
KGS 102.232832
KHR 4685.948172
KMF 492.340851
KPW 1052.134304
KRW 1612.291055
KWD 0.357481
KYD 0.973974
KZT 610.66261
LAK 25187.970987
LBP 104720.046415
LKR 351.4761
LRD 234.337391
LSL 20.841074
LTL 3.451866
LVL 0.70714
LYD 6.314235
MAD 10.527091
MDL 19.787336
MGA 5177.732835
MKD 61.508068
MMK 2454.436143
MNT 4192.33892
MOP 9.450262
MRU 46.492642
MUR 53.144915
MVR 18.007558
MWK 2026.612611
MXN 21.771042
MYR 4.971339
MZN 74.772119
NAD 20.841074
NGN 1786.89858
NIO 43.011167
NOK 11.839321
NPR 160.310805
NZD 1.940152
OMR 0.449493
PAB 1.168788
PEN 4.144385
PGK 4.831884
PHP 66.037214
PKR 332.363469
PLN 4.253138
PYG 9058.033774
QAR 4.260834
RON 5.081579
RSD 117.098726
RUB 91.210062
RWF 1688.860502
SAR 4.384482
SBD 9.733981
SCR 16.480784
SDG 702.011685
SEK 11.176827
SGD 1.494854
SHP 0.91868
SLE 26.307644
SLL 24514.149043
SOS 667.907544
SRD 43.49699
STD 24196.728708
SVC 10.226522
SYP 15199.664267
SZL 20.847871
THB 37.929486
TJS 11.295954
TMT 4.103324
TND 3.419503
TOP 2.738009
TRY 46.93731
TTD 7.940523
TWD 34.1849
TZS 3029.973271
UAH 48.831018
UGX 4189.165697
USD 1.169038
UYU 47.259307
UZS 14766.534203
VES 133.584256
VND 30528.845862
VUV 139.872984
WST 3.045943
XAF 655.669903
XAG 0.030452
XAU 0.000348
XCD 3.159384
XDR 0.815443
XOF 655.669903
XPF 119.331742
YER 282.732293
ZAR 20.949587
ZMK 10522.750076
ZMW 27.056153
ZWL 376.429796
  • AEX

    -5.8400

    921.49

    -0.63%

  • BEL20

    -28.1900

    4518.99

    -0.62%

  • PX1

    -72.7000

    7829.29

    -0.92%

  • ISEQ

    -113.6800

    11368.69

    -0.99%

  • OSEBX

    -5.2200

    1627.14

    -0.32%

  • PSI20

    -20.9200

    7727.02

    -0.27%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -22.5600

    2512.76

    -0.89%

  • N150

    -18.3600

    3654.38

    -0.5%

Budget 2026: les pistes d'économies sur la table avant les annonces de Bayrou
Budget 2026: les pistes d'économies sur la table avant les annonces de Bayrou / Photo: ALAIN JOCARD - AFP/Archives

Budget 2026: les pistes d'économies sur la table avant les annonces de Bayrou

Comment trouver 40 milliards d'euros en 2026? Les contributions ont foisonné ces dernières semaines mais le flou persiste sur les pistes que retiendra mardi le Premier ministre François Bayrou. Voici les principales pistes sur la table.

Taille du texte:

- Décréter une "année blanche" -

L'hypothèse, qui revient avec insistance, consisterait à reconduire à l'identique certaines dépenses entre 2025 et 2026, sans augmentation. Mais les ressources espérées de ce gisement d'économies varient significativement selon le périmètre retenu.

D'après la commission des Finances du Sénat, le gel entre 2025 et 2026 des dépenses de l'Etat sur ses missions budgétaires (hormis la défense, la contribution au budget de l'UE et la charge de la dette) pourrait rapporter 10 milliards d'euros.

Pour l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) et l'Institut des politiques publiques (IPP), une année blanche pourrait permettre d'économiser entre 5,7 et 6 milliards d'euros.

- Désindexer les retraites -

La piste d'une désindexation des pensions de retraites par rapport à l'inflation gagne du terrain, renforcée par une proposition en ce sens du Comité de suivi des retraites (CSR), et appuyée par plusieurs parlementaires du camp gouvernemental.

Dans le cadre d'une "année blanche", s'abstenir d'indexer les pensions de retraites sur l'inflation rapporterait 3,7 milliards d'euros, selon les chiffres de l'OFCE.

Dans cette équation en 2026, près de 10 millions de ménages dont "la personne de référence est retraitée" verraient leur revenu disponible réduit de plusieurs centaines d'euros, toujours d'après l'OFCE.

- Réduire la protection sociale -

Plusieurs pistes ont été avancées ces derniers mois pour réduire le déficit de la protection sociale (Sécurité sociale, assurance chômage, retraites complémentaires), notamment par l'Assurance maladie qui devrait connaître un trou de 16 milliards d'euros en 2025.

Elle a proposé fin juin d'économiser 3,9 milliards d'euros en 2026 en améliorant la pertinence des soins, luttant contre les fraudes, régulant les prix, renforçant la prévention et réformant les indemnités journalières.

Côté assurance vieillesse, dont le déficit est plus faible (environ 6 milliards d'euros en 2025), de nombreux acteurs ont appelé à une mise à contribution des retraités, soit par la désindexation des pensions, soit par une hausse de la CSG, qui pourrait le cas échéant épargner les retraités les plus modestes.

Selon Les Echos, le gouvernement envisage également un nouveau durcissement des règles de l'assurance chômage.

- Geler le barème de l'impôt sur le revenu -

Cela consisterait à ne pas réévaluer les seuils des différentes tranches qui habituellement sont ajustés automatiquement chaque année pour neutraliser les effets de l'inflation.

Sans ajustement, des ménages jusque-là non imposables seront soumis à l'impôt et d'autres verront leur niveau d'imposition augmenter, un chiffon rouge agité par plusieurs partis politiques.

Début 2025, les seuils des différentes tranches avaient été réévalués, ce qui avait permis à 600.000 contribuables de ne pas devenir imposables.

En 2026, l'OFCE calcule qu'un gel du barème de l'IR pourrait rapporter 1,2 milliard d'euros, avec une hypothèse d'inflation à 1,1%.

- Réformer agences et opérateurs -

Le Sénat a estimé que réformer le fonctionnement de "l'archipel" d'opérateurs et d'agences de l'Etat, soit 434 opérateurs, 317 organismes consultatifs et 1.153 organismes publics nationaux (comme l'Ademe - pour la transition écologique -, l'Agence Bio, l'Agence nationale du sport, etc.), permettrait d'économiser 540 millions d'euros sur plusieurs années.

Mais le gouvernement voit plus grand, visant 2 à 3 milliards d'euros d'économies. Certaines agences pourraient être fusionnées et certaines missions rognées.

- Limiter les dépenses de la fonction publique -

Matignon a exhorté fin avril à maitriser l'augmentation des dépenses concernant la masse salariale de la fonction publique. Une circulaire soulignait que la rémunération des 5,8 millions d'agents publics coûtait 107 milliards d'euros en 2024, en hausse de 6,7%.

Certaines mesures dites "catégorielles" (concernant certaines catégories de fonctionnaires) ont à elles seules contribué à gonfler la masse salariale de 3,7 milliards d'euros en 2024.

Le gouvernement pourrait aussi actionner le levier des réductions d'emploi. Le ministre de l'Economie Eric Lombard disait début juin vouloir engager la "baisse du nombre de fonctionnaires", tout en se gardant d'en préciser le nombre.

Le Sénat préconise de ne pas remplacer un départ à la retraite sur deux dans la fonction publique d'Etat (l'une des trois branches, à côté de l'hospitalière et de la territoriale, NDLR), avec 500 millions espérés à la clé.

En 2025, après l'abandon de la suppression de 4.000 postes dans l'Education nationale, le projet de budget amendé par le Sénat prévoyait la création de 3.076 emplois pour l'Etat et la suppression de 812 postes au sein des opérateurs.

- Et aussi... -

D'autres pistes sont évoquées pour améliorer les finances publiques.

Parmi elles, celle de "rationaliser" les aides publiques aux entreprises, prônée par la porte-parole du gouvernement Sophie Primas. Selon une commission d'enquête sénatoriale, ces aides étaient de 211 milliards d'euros en 2023.

Ou encore taxer davantage les plus riches: ceux gagnant plus de 250.000 euros par an doivent actuellement payer une contribution qui garantit un niveau minimum d'imposition de 20% (CRDH). Mais la gauche rêve d'obtenir une "taxe Zucman" (inspirée par l'économiste français Gabriel Zucman) sur les 1.800 contribuables "ultra-riches" ayant plus de 100 millions d'euros de patrimoine, en prélevant 2% par an de celui-ci, pour un rendement annuel de 20 milliards d'euros.

L'idée d'augmenter la TVA pour compenser des baisses de cotisations pesant sur le travail, soit une "TVA sociale", est elle fortement rejetée par la gauche et le Rassemblement national, ce dernier menaçant le gouvernement de censure si elle venait à être retenue.

Z.Pavlik--TPP