The Prague Post - Vote de confiance: Bayrou se bat mais les oppositions sont déjà tournées vers l'après

EUR -
AED 4.282398
AFN 79.8236
ALL 97.613623
AMD 446.033943
ANG 2.087016
AOA 1069.288982
ARS 1574.740199
AUD 1.794938
AWG 2.09893
AZN 1.984602
BAM 1.958096
BBD 2.349355
BDT 142.146679
BGN 1.957894
BHD 0.439697
BIF 3477.177281
BMD 1.166072
BND 1.499258
BOB 8.085481
BRL 6.329324
BSD 1.165867
BTN 102.160792
BWP 15.65322
BYN 3.952435
BYR 22855.017416
BZD 2.344749
CAD 1.612014
CDF 3344.295676
CHF 0.936863
CLF 0.028656
CLP 1124.23332
CNY 8.33916
CNH 8.345002
COP 4704.227246
CRC 587.48888
CUC 1.166072
CUP 30.900916
CVE 110.394447
CZK 24.544188
DJF 207.617901
DKK 7.464915
DOP 73.125746
DZD 151.435516
EGP 56.654672
ERN 17.491085
ETB 165.524792
FJD 2.638799
FKP 0.864456
GBP 0.864736
GEL 3.14259
GGP 0.864456
GHS 12.999243
GIP 0.864456
GMD 83.37901
GNF 10107.852301
GTQ 8.936479
GYD 243.821128
HKD 9.089731
HNL 30.533803
HRK 7.537611
HTG 152.548876
HUF 396.340402
IDR 19022.662442
ILS 3.907567
IMP 0.864456
INR 102.143859
IQD 1527.390993
IRR 49047.923296
ISK 143.205545
JEP 0.864456
JMD 186.668885
JOD 0.826739
JPY 171.857483
KES 150.621522
KGS 101.944225
KHR 4673.580362
KMF 486.25243
KPW 1049.442605
KRW 1625.300771
KWD 0.356387
KYD 0.971531
KZT 623.481084
LAK 25277.640144
LBP 104939.650503
LKR 352.263058
LRD 233.752089
LSL 20.565415
LTL 3.443108
LVL 0.705346
LYD 6.305394
MAD 10.528145
MDL 19.45865
MGA 5147.035329
MKD 61.612246
MMK 2447.821992
MNT 4195.295239
MOP 9.367985
MRU 46.576615
MUR 53.604312
MVR 17.958697
MWK 2021.65322
MXN 21.778762
MYR 4.915579
MZN 74.570647
NAD 20.565415
NGN 1789.408055
NIO 42.900304
NOK 11.805036
NPR 163.457668
NZD 1.989593
OMR 0.448353
PAB 1.165867
PEN 4.101009
PGK 4.857696
PHP 66.362921
PKR 330.639903
PLN 4.259925
PYG 8437.894135
QAR 4.251185
RON 5.057722
RSD 117.136603
RUB 93.807713
RWF 1688.165037
SAR 4.375611
SBD 9.581693
SCR 16.600598
SDG 700.23162
SEK 11.141873
SGD 1.498485
SHP 0.91635
SLE 27.165716
SLL 24451.951088
SOS 666.295572
SRD 44.689138
STD 24135.342675
STN 24.528762
SVC 10.200961
SYP 15161.65757
SZL 20.571121
THB 37.827377
TJS 11.163429
TMT 4.092914
TND 3.415505
TOP 2.731054
TRY 47.847209
TTD 7.921288
TWD 35.613597
TZS 2944.332229
UAH 48.258888
UGX 4153.87076
USD 1.166072
UYU 46.624671
UZS 14346.822848
VES 162.377483
VND 30743.496642
VUV 138.818914
WST 3.121132
XAF 656.741164
XAG 0.030231
XAU 0.000345
XCD 3.151369
XCG 2.101164
XDR 0.816712
XOF 656.727067
XPF 119.331742
YER 280.061438
ZAR 20.56298
ZMK 10496.054787
ZMW 27.198893
ZWL 375.47481
  • AEX

    -6.2000

    904.91

    -0.68%

  • BEL20

    -24.7900

    4836.18

    -0.51%

  • PX1

    -133.3300

    7709.81

    -1.7%

  • ISEQ

    -118.0800

    11573.09

    -1.01%

  • OSEBX

    -2.3300

    1659.54

    -0.14%

  • PSI20

    -72.8400

    7844.17

    -0.92%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    40.2200

    3336.99

    +1.22%

  • N150

    -46.4900

    3733.43

    -1.23%

Vote de confiance: Bayrou se bat mais les oppositions sont déjà tournées vers l'après
Vote de confiance: Bayrou se bat mais les oppositions sont déjà tournées vers l'après / Photo: Thibaud MORITZ - POOL/AFP

Vote de confiance: Bayrou se bat mais les oppositions sont déjà tournées vers l'après

François Bayrou refusait de baisser les bras mardi et tentait de convaincre en particulier les socialistes de lui accorder la confiance le 8 septembre, mais la quasi-certitude d'un vote négatif à l'Assemblée lance déjà les spéculations sur l'après: nouveau Premier ministre, dissolution ou même départ d'Emmanuel Macron comme réclamé par Jean-Luc Mélenchon.

Taille du texte:

Dans une intervention à l'université de la CFDT, le Premier ministre a affirmé que les députés avaient "treize jours" pour "dire s'ils se placent du côté du chaos ou de la responsabilité".

Alors que la gauche et le RN ont déjà fait savoir qu'ils ne voteraient pas la confiance, il leur a demandé de "réfléchir" et de renoncer à leurs "réflexes spontanés".

Confronté au rejet de son plan d'économies budgétaires de près de 44 milliards d'euros d'économies, par les opposants comme dans l'opinion, ainsi qu'à des appels à bloquer le pays le 10 septembre, le Premier ministre a brandi son va-tout lundi.

A sa demande, Emmanuel Macron va convoquer une session parlementaire extraordinaire le 8 septembre, et M. Bayrou sollicitera le jour même la confiance de l'Assemblée sur une déclaration de politique générale. Son espoir: faire valider la nécessité d'un tel plan de réduction du déficit public, avant d'en négocier les mesures dans un second temps.

"Y a t-il ou pas urgence nationale à rééquilibrer les comptes, à échapper au surendettement en choisissant de réduire nos déficits et de produire davantage ? Voilà la question centrale", a martelé de nouveau François Bayrou mardi, affirmant "ne pas être là pour durer mais pour qu'on s'occupe de l'essentiel".

La discussion sur les mesures impopulaires (année blanche fiscale, gel des prestations sociales, suppression de deux jours fériés...) sera "une étape différente" avec les partenaires sociaux et avec le Parlement, a-t-il répété.

François Bayrou a réaffirmé que les plus hauts revenus et "ceux qui optimisent leur fiscalité" se verraient demander un "effort spécifique" pour le budget 2026. Et il a proposé de confier la gestion de l'assurance vieillesse aux partenaires sociaux si l'Assemblée lui permet de poursuivre sa tâche.

Mais les réactions des oppositions lundi ne semblent laisser quasiment aucune chance de réussite au gouvernement, privé de majorité depuis sa naissance en décembre.

Le ministre et président des Républicains Bruno Retailleau a mis de son côté en garde contre une chute du gouvernement qui serait contraire "aux intérêts de la France", pointant notamment le risque d'"une crise financière majeure".

- Fébrilité -

Signe de fébrilité: les actions des banques, qui détiennent en masse des titres de dette française, chutaient nettement mardi à la Bourse de Paris. La dette publique française représente près de 114% du PIB, soit la troisième plus importante de la zone euro derrière la Grèce et l'Italie. Le taux d'intérêt français à échéance dix ans atteignait 3,50% et s'approchait de celui imposé à l'Italie (3,57%), longtemps vue comme la lanterne rouge de la zone euro.

Sauf coup de théâtre, ces oppositions conjuguées assurent que la France sera virtuellement sans gouvernement dans deux semaines. Un nouveau rebondissement dans l'instabilité politique provoquée par la dissolution de l'Assemblée nationale en juin 2024.

Alors quels scénarios si le gouvernement tombe ? A l'extrême droite, Marine Le Pen a réitéré son souhait d'une dissolution avec l'espoir que le RN parvienne cette fois à obtenir une majorité.

Emmanuel Macron a plusieurs fois assuré vouloir éviter une nouvelle dissolution "mais il ne faut pas écarter cette hypothèse", a admis le ministre de la Justice Gérald Darmanin.

A gauche, PS et Ecologistes se disent "prêts" à prendre la suite du gouvernement Bayrou.

Jean-Luc Mélenchon va plus loin: Emmanuel Macron "doit partir". Après Michel Barnier et François Bayrou, "il faut empêcher M. Macron de nommer pour la troisième fois un Premier ministre qui ferait la même politique", a jugé le leader Insoumis qui a annoncé le dépôt à l'Assemblée d'une nouvelle motion de destitution contre le chef de l'Etat.

Signe que les partis se préparent à toutes les hypothèses, le coordinateur Insoumis Manuel Bompard a appelé sur X à aller s'inscrire sur les listes électorales.

La date retenue pour le vote de confiance, le 8 septembre, précède de deux jours l'appel lancé sur les réseaux sociaux à bloquer la France. Un appel soutenu par la gauche, de LFI au PS.

Si elles demeurent circonspectes face aux appels du 10 septembre, les organisations syndicales réfléchissent aux modes d'actions contre les projets budgétaires du gouvernement.

Lors d'une intersyndicale vendredi, la CFDT proposera une date de mobilisation pour le mois de septembre, a indiqué sa secrétaire générale Marylise Léon. "Ce n'est pas une fatalité de nous promettre du sang et des larmes", a-t-elle assuré.

B.Barton--TPP