The Prague Post - Dès 3 ans, une exposition aux écrans quotidienne, marquée par des inégalités sociales

EUR -
AED 4.285651
AFN 78.543477
ALL 96.253773
AMD 447.492702
ANG 2.089322
AOA 1070.098951
ARS 1544.798465
AUD 1.78341
AWG 1.641033
AZN 1.987713
BAM 1.94376
BBD 2.351434
BDT 142.169358
BGN 1.949863
BHD 0.439984
BIF 3485.21149
BMD 1.166956
BND 1.50458
BOB 8.067202
BRL 6.244617
BSD 1.167473
BTN 103.485422
BWP 15.552065
BYN 3.954902
BYR 22872.347399
BZD 2.348105
CAD 1.625173
CDF 3277.981385
CHF 0.934306
CLF 0.028438
CLP 1115.540592
CNY 8.322909
CNH 8.336947
COP 4558.575532
CRC 589.051229
CUC 1.166956
CUP 30.924347
CVE 109.588988
CZK 24.333202
DJF 207.89402
DKK 7.463732
DOP 72.520783
DZD 151.609821
EGP 56.164685
ERN 17.504347
ETB 169.312353
FJD 2.633702
FKP 0.867868
GBP 0.874544
GEL 3.154173
GGP 0.867868
GHS 14.418993
GIP 0.867868
GMD 86.354517
GNF 10130.508837
GTQ 8.946582
GYD 244.209382
HKD 9.078682
HNL 30.652261
HRK 7.531193
HTG 152.763733
HUF 391.830122
IDR 19595.066764
ILS 3.911625
IMP 0.867868
INR 103.573983
IQD 1529.43276
IRR 49099.694959
ISK 142.415744
JEP 0.867868
JMD 186.574299
JOD 0.82739
JPY 174.668924
KES 150.766874
KGS 102.050989
KHR 4677.982997
KMF 490.121463
KPW 1050.29712
KRW 1645.332803
KWD 0.35682
KYD 0.972899
KZT 633.167956
LAK 25281.937253
LBP 104549.029806
LKR 353.193719
LRD 210.722909
LSL 20.202559
LTL 3.44572
LVL 0.70588
LYD 6.314051
MAD 10.54694
MDL 19.4858
MGA 5168.097874
MKD 61.210841
MMK 2449.918175
MNT 4195.855222
MOP 9.351872
MRU 46.570527
MUR 53.072848
MVR 17.865863
MWK 2024.386328
MXN 21.536007
MYR 4.919302
MZN 74.580252
NAD 20.202645
NGN 1740.18893
NIO 42.963868
NOK 11.717556
NPR 165.576367
NZD 2.021719
OMR 0.44868
PAB 1.167493
PEN 4.086586
PGK 4.959407
PHP 67.990396
PKR 331.037069
PLN 4.268639
PYG 8279.712823
QAR 4.255142
RON 5.075067
RSD 117.175303
RUB 97.971507
RWF 1692.799753
SAR 4.376655
SBD 9.596786
SCR 17.312995
SDG 701.92303
SEK 11.061686
SGD 1.509989
SHP 0.917045
SLE 27.201798
SLL 24470.498602
SOS 667.181558
SRD 44.25857
STD 24153.643473
STN 24.349277
SVC 10.215982
SYP 15172.474765
SZL 20.20882
THB 37.669644
TJS 11.021167
TMT 4.096017
TND 3.402424
TOP 2.733128
TRY 48.403676
TTD 7.924911
TWD 35.641067
TZS 2864.87836
UAH 48.47448
UGX 4088.673455
USD 1.166956
UYU 46.592588
UZS 14265.634121
VES 198.106736
VND 30813.486381
VUV 139.994442
WST 3.124089
XAF 651.913255
XAG 0.026122
XAU 0.000313
XCD 3.153758
XCG 2.104067
XDR 0.810353
XOF 651.935464
XPF 119.331742
YER 279.193721
ZAR 20.348098
ZMK 10504.004702
ZMW 27.699017
ZWL 375.759517
  • AEX

    -1.0300

    934.36

    -0.11%

  • BEL20

    -39.3300

    4642.33

    -0.84%

  • PX1

    -32.0900

    7795.42

    -0.41%

  • ISEQ

    35.3800

    11447.77

    +0.31%

  • OSEBX

    -6.6500

    1655.92

    -0.4%

  • PSI20

    0.0000

    7914.52

    0%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -86.4200

    3412.33

    -2.47%

  • N150

    -33.4700

    3644.37

    -0.91%

Dès 3 ans, une exposition aux écrans quotidienne, marquée par des inégalités sociales

Dès 3 ans, une exposition aux écrans quotidienne, marquée par des inégalités sociales

Des écrans tôt, tous les jours, et un usage marqué par les inégalités sociales : une vaste étude publiée jeudi par Santé publique France dresse un panorama détaillé de l'exposition des enfants aux écrans, dont les effets néfastes suscitent des inquiétudes croissantes.

Taille du texte:

Dans la tranche d'âge des 3-11 ans, les enfants de 3 à 5 ans passaient en moyenne 1h22 par jour devant les écrans en 2022, ceux de 6 à 8 ans 1h53 et ceux de 9 à 11 ans 2h33.

Les jours sans école - davantage propices à un usage des écrans -, leur temps d'utilisation était "deux fois plus important", observe l'agence sanitaire, qui s'appuie sur les données de l'Etude nationale sur le bien-être des enfants (Enabee) concernant 12.818 enfants de 3 à 11 ans scolarisés en maternelle et en élémentaire en France hexagonale.

"Si les écrans peuvent offrir de nombreuses opportunités", note l'agence, "leur utilisation excessive et leur impact sur la santé et le développement des enfants font l’objet de nombreuses préoccupations et recherches ces dernières années".

Des études récentes ont ainsi mis en évidence des liens entre la durée d'exposition aux écrans et l'obésité, les troubles du sommeil, ou encore les risques cardiovasculaires.

Sur les bases du rapport "Enfants et écrans", réalisé en 2024 par une commission d'experts à la demande de l'exécutif, le ministère de la Santé préconise l'absence totale d'exposition aux écrans avant 3 ans et un usage des écrans "exceptionnel, limité à des contenus de qualité éducative et toujours accompagné par un adulte" entre 3 et 6 ans.

Selon l'enquête de Santé publique France, 15% des enfants de moins de 6 ans disposaient déjà d'une tablette, et 6,7% avaient un écran à disposition dans leur chambre.

La télévision reste d'ailleurs l'écran le plus présent jusqu'à la fin de l'école élémentaire : elle représentait 71% du temps d'écran total quotidien chez les 3-5 ans en 2022 et 60% chez les 6-8 ans.

Le reste des pratiques diffère selon l'âge et le sexe, confirme l'enquête.

Ainsi, les garçons sont "davantage enclins à jouer aux consoles de jeux vidéo (à tous les âges)", là où les filles "investissent davantage les smartphones" (à partir de 9 ans) et accèdent plus tôt aux réseaux sociaux.

- Pratiques familiales contrastées -

En 2022, près d'un enfant de 11 ans sur deux possédait un smartphone avant l'entrée au collège.

Et alors que l'âge minimum pour s'inscrire sur les réseaux sociaux est de 13 ans en France, rappelle l'organisme, 25% des 9-11 ans et même 7% des 6-8 ans utilisaient des réseaux sociaux en 2022.

Près de 2,4% des enfants de 6-8 ans et environ 5% des 9‑11 ans ayant accès à ces réseaux y auraient subi des moqueries ou humiliations, selon SpF.

Quid de la régulation parentale?

Neuf parents sur dix ont déclaré encadrer le temps d'écran de leur enfant - la limitation étant plus fréquente chez les enfants présentant des temps d’écran plus faibles.

Le contrôle des contenus apparaît plus limité: seuls 52% des parents d'enfants de 3-5 ans, 45% de ceux de 6-8 ans et 36% de ceux de 9-11 ans ont affirmé qu'ils empêchaient "souvent" leur enfant de consulter certains contenus.

Mais l'enquête confirme aussi le contraste des pratiques familiales, et surtout le poids des inégalités socio-économiques.

Les enfants issus de familles les moins diplômées passaient ainsi davantage de temps devant les écrans et disposaient plus souvent d'appareils personnels, ou d'un écran dans leur chambre.

"Ces écarts, observés dès la maternelle et qui se maintiennent avec l’âge, soulignent l’importance de renforcer les actions de promotion et de prévention en tenant compte des inégalités sociales", souligne SpF, jugeant aussi nécessaire des données complémentaires.

Fin avril, plusieurs sociétés savantes (pédiatrie, psychiatrie, etc) ont appelé dans une tribune à une "prise de conscience collective" face aux effets délétères des écrans sur la santé et les capacités intellectuelles des plus jeunes et à proscrire les écrans avant six ans.

U.Pospisil--TPP