The Prague Post - Les députés entament à bonne allure l'examen du budget, face à des délais contraints

EUR -
AED 4.2808
AFN 77.50041
ALL 96.728793
AMD 445.932741
ANG 2.086469
AOA 1068.889256
ARS 1699.025583
AUD 1.796757
AWG 2.101061
AZN 1.986052
BAM 1.956374
BBD 2.347718
BDT 142.10169
BGN 1.955613
BHD 0.439395
BIF 3436.108092
BMD 1.165637
BND 1.509349
BOB 8.054398
BRL 6.303536
BSD 1.165607
BTN 102.425489
BWP 16.59494
BYN 3.972783
BYR 22846.484748
BZD 2.344398
CAD 1.636735
CDF 2570.229959
CHF 0.923727
CLF 0.028392
CLP 1114.208845
CNY 8.307553
CNH 8.308142
COP 4466.009857
CRC 585.874398
CUC 1.165637
CUP 30.88938
CVE 110.297833
CZK 24.291177
DJF 207.581791
DKK 7.468411
DOP 73.909464
DZD 151.665703
EGP 55.379532
ERN 17.484555
ETB 174.826941
FJD 2.678515
FKP 0.868729
GBP 0.86918
GEL 3.141699
GGP 0.868729
GHS 12.53073
GIP 0.868729
GMD 83.925584
GNF 10114.96755
GTQ 8.928619
GYD 243.882597
HKD 9.056481
HNL 30.627986
HRK 7.536425
HTG 152.690212
HUF 389.554705
IDR 19306.095558
ILS 3.860048
IMP 0.868729
INR 102.461702
IQD 1527.048008
IRR 49029.610075
ISK 141.601838
JEP 0.868729
JMD 187.805099
JOD 0.826428
JPY 175.697128
KES 150.541848
KGS 101.934957
KHR 4694.397388
KMF 492.448499
KPW 1049.073319
KRW 1659.185418
KWD 0.356766
KYD 0.971389
KZT 627.276722
LAK 25295.529759
LBP 104387.073061
LKR 352.965068
LRD 213.3235
LSL 20.200526
LTL 3.441823
LVL 0.705083
LYD 6.326856
MAD 10.712243
MDL 19.781889
MGA 5201.548353
MKD 61.656363
MMK 2447.648817
MNT 4189.795512
MOP 9.329277
MRU 46.486838
MUR 52.489059
MVR 17.837874
MWK 2021.301684
MXN 21.439707
MYR 4.926005
MZN 74.495848
NAD 20.200526
NGN 1713.451129
NIO 42.892584
NOK 11.74314
NPR 163.880783
NZD 2.035301
OMR 0.448198
PAB 1.165647
PEN 3.939456
PGK 4.972459
PHP 67.798079
PKR 329.830481
PLN 4.246718
PYG 8257.422579
QAR 4.248947
RON 5.087775
RSD 117.184973
RUB 94.475739
RWF 1692.60384
SAR 4.371752
SBD 9.601785
SCR 16.298216
SDG 701.130379
SEK 10.992225
SGD 1.508858
SHP 0.87453
SLE 26.949495
SLL 24442.82404
SOS 666.19545
SRD 45.944745
STD 24126.332011
STN 24.506454
SVC 10.199992
SYP 15155.427461
SZL 20.197012
THB 38.104093
TJS 10.724292
TMT 4.079729
TND 3.413401
TOP 2.73004
TRY 48.909113
TTD 7.905319
TWD 35.694484
TZS 2867.466678
UAH 48.671479
UGX 4051.188546
USD 1.165637
UYU 46.583867
UZS 14114.201396
VES 234.546734
VND 30705.792065
VUV 142.836272
WST 3.274268
XAF 656.152318
XAG 0.022407
XAU 0.000273
XCD 3.150192
XCG 2.100825
XDR 0.815116
XOF 656.149502
XPF 119.331742
YER 278.467237
ZAR 20.193035
ZMK 10492.130355
ZMW 26.373851
ZWL 375.334631
  • AEX

    7.8400

    963.73

    +0.82%

  • BEL20

    43.6800

    5006.9

    +0.88%

  • PX1

    26.9700

    8200.96

    +0.33%

  • ISEQ

    70.9200

    11509.16

    +0.62%

  • OSEBX

    7.4700

    1630.68

    +0.46%

  • PSI20

    61.9900

    8327.73

    +0.75%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -28.1000

    3985.67

    -0.7%

  • N150

    32.2200

    3693.04

    +0.88%

Les députés entament à bonne allure l'examen du budget, face à des délais contraints
Les députés entament à bonne allure l'examen du budget, face à des délais contraints / Photo: Martin LELIEVRE - AFP

Les députés entament à bonne allure l'examen du budget, face à des délais contraints

Les députés de la commission des Finances ont commencé lundi l'examen du budget de l’État, à un rythme soutenu, alors que les délais sont particulièrement contraints cette année, et que pèse l'épée de Damoclès d'une adoption du budget par ordonnances s'ils sont dépassés.

Taille du texte:

La commission doit examiner pendant trois jours la partie recettes du projet de loi de finances, avec quelque 1.500 amendements encore à étudier. Les débats permettront avant tout de jauger l'équilibre des forces sur les différentes dispositions, sachant que les députés repartent dans l'hémicycle de la copie initiale. L'examen du texte en séance plénière commencera vendredi, pour un vote solennel prévu le 4 novembre.

Avec un déficit qui devrait s'établir à 5,4% en 2025, le gouvernement ambitionne un effort global d'une trentaine de milliards d'euros pour 2026, entre nouveaux prélèvements (14 milliards) et économies de dépenses (17 milliards) afin de ramener le déficit public à 4,7% du produit intérieur brut (PIB). Il accepterait d'assouplir cet objectif jusqu'à "sous 5%" pour permettre des compromis.

Vendredi, une autre donnée s'est ajoutée au tableau: l'agence de notation S&P a annoncé abaisser d'un cran la note de la France, invoquant une incertitude "élevée" sur les finances publiques.

En début de matinée lundi, les députés ont approuvé la prolongation de la contribution différentielle des hauts revenus (CDHR), instaurée en 2025 et qui fixe un taux minimal d'imposition de 20% pour les ménages dont les revenus dépassent 250.000 euros par an. Ils ont renforcé la mesure, via un amendement du député LR Nicolas Ray, qui prévoit de prolonger cette CDHR jusqu'à ce que le déficit repasse sous les 3% du PIB.

- Le gel du barème revu à la marge -

La question du gel du barème de l'impôt sur le revenu, proposé par le gouvernement et qui se traduira par 200.000 "nouveaux entrants" dans cet impôt en raison de l'inflation, a suscité différents amendements venant de nombreux bancs, visant à plus ou moins assouplir la mesure. C'est finalement un amendement de Charles de Courson (groupe Liot), le moins coûteux pour les finances publiques, qui a été adopté: seule la première tranche du barème sera indexée sur l'inflation, estimée à 1%.

Autres amendements notables adoptés: celui de Philippe Brun (PS), visant à défiscaliser les pensions alimentaires versées pour l'entretien des enfants mineurs; un autre de Denis Masseglia (Renaissance) privant les journalistes gagnant plus de 75.676 euros brut annuel de leur abattement fiscal; ou encore un amendement d'Eric Coquerel (LFI), soutenu par le RN, visant à développer un principe d'impôt universel ciblant les plus hauts revenus et les paradis fiscaux.

Parmi les autres mesures qui seront étudiés dans la suite du texte: le maintien partiel d'une surtaxe sur les bénéfices des plus grandes entreprises, une taxe sur les holdings patrimoniales, un abattement forfaitaire sur les revenus des retraités ou la suppression de plus de 3.000 postes de fonctionnaires.

Les socialistes ont déjà annoncé qu'ils déposeraient un amendement prévoyant la mise en place d'une taxe Zucman, rejetée par le Premier ministre. Cette taxe, du nom de l'économiste Gabriel Zucman, prévoit de faire payer aux 1.800 contribuables ayant au moins 100 millions d'euros de patrimoine un impôt minimum de 2% de ce patrimoine, y compris professionnel.

De son côté, la commission des Affaires sociales débattra à partir de jeudi du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), après l'audition mardi des ministres concernés.

Le texte contient des économies tous azimuts: gel des pensions, reste à charge supérieur sur les médicaments et les consultations ou contribution patronale rehaussée sur les titres restaurant et chèques vacances. Le gouvernement, épargné d'une censure par les socialistes contre la promesse notamment de suspendre la réforme des retraites, a promis de déposer un amendement en ce sens d'ici à novembre.

Le gouvernement de Sébastien Lecornu a déposé ses projets de budget sur le bureau des deux assemblées tardivement, après une crise politique qui l'a vu démissionner et être renommé.

Le Premier ministre s'est en outre engagé à ne pas utiliser l'article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire adopter le budget, ce qui suppose que les débats aillent "au bout" du texte, jusqu'au vote.

A moins qu'ils ne s'étirent, et que le gouvernement ne fasse usage de l'article 47 de la Constitution, qui lui permet d'adopter le projet de loi de finances par ordonnances si le Parlement ne s'est pas "prononcé" dans un délai de 70 jours pour le budget de l'État (soit d'ici au 23 décembre), 50 jours pour le budget de la Sécurité sociale.

I.Mala--TPP