The Prague Post - La laïcité est "aujourd'hui plus que jamais menacée", selon Attal

EUR -
AED 4.220057
AFN 79.287457
ALL 96.295102
AMD 439.585852
ANG 2.05686
AOA 1053.720044
ARS 1675.239387
AUD 1.772422
AWG 2.068371
AZN 1.951165
BAM 1.956192
BBD 2.314664
BDT 140.088063
BGN 1.956886
BHD 0.433262
BIF 3389.83081
BMD 1.149095
BND 1.500859
BOB 7.940312
BRL 6.203502
BSD 1.14923
BTN 101.881409
BWP 15.514108
BYN 3.916654
BYR 22522.265722
BZD 2.310991
CAD 1.62162
CDF 2578.569388
CHF 0.929849
CLF 0.027736
CLP 1088.067092
CNY 8.192762
CNH 8.194657
COP 4437.794132
CRC 576.615509
CUC 1.149095
CUP 30.451023
CVE 110.744079
CZK 24.401952
DJF 204.217284
DKK 7.465304
DOP 73.71469
DZD 150.083044
EGP 54.366444
ERN 17.236428
ETB 175.380628
FJD 2.626604
FKP 0.873935
GBP 0.882737
GEL 3.125199
GGP 0.873935
GHS 12.565382
GIP 0.873935
GMD 84.466826
GNF 9986.786704
GTQ 8.807764
GYD 240.399454
HKD 8.934117
HNL 30.278461
HRK 7.535194
HTG 150.465917
HUF 388.367723
IDR 19207.355918
ILS 3.774714
IMP 0.873935
INR 101.936003
IQD 1505.314699
IRR 48376.907354
ISK 146.371812
JEP 0.873935
JMD 184.466953
JOD 0.814726
JPY 176.218921
KES 148.463444
KGS 100.488202
KHR 4625.108352
KMF 489.514678
KPW 1034.187369
KRW 1660.356368
KWD 0.353025
KYD 0.957692
KZT 602.110616
LAK 24866.419861
LBP 102901.473972
LKR 350.190151
LRD 210.801836
LSL 19.890406
LTL 3.39298
LVL 0.695077
LYD 6.268319
MAD 10.698287
MDL 19.61793
MGA 5153.6923
MKD 61.561708
MMK 2412.627001
MNT 4127.025005
MOP 9.201043
MRU 45.729129
MUR 52.739971
MVR 17.70185
MWK 1995.978082
MXN 21.501507
MYR 4.821027
MZN 73.484249
NAD 19.890792
NGN 1657.845898
NIO 42.22955
NOK 11.744385
NPR 163.010655
NZD 2.034733
OMR 0.441818
PAB 1.149145
PEN 3.880482
PGK 4.840036
PHP 67.467955
PKR 322.781113
PLN 4.260797
PYG 8144.631555
QAR 4.183742
RON 5.086699
RSD 117.21462
RUB 93.074281
RWF 1665.613478
SAR 4.309563
SBD 9.457734
SCR 16.592201
SDG 690.033403
SEK 11.011032
SGD 1.501914
SHP 0.862119
SLE 26.655732
SLL 24095.951043
SOS 656.711666
SRD 44.239591
STD 23783.950416
STN 24.705547
SVC 10.056014
SYP 12705.446449
SZL 19.890557
THB 37.403624
TJS 10.605817
TMT 4.033324
TND 3.370873
TOP 2.6913
TRY 48.362894
TTD 7.792561
TWD 35.543012
TZS 2826.552369
UAH 48.363088
UGX 4004.802253
USD 1.149095
UYU 45.759167
UZS 13777.651461
VES 257.032141
VND 30248.207231
VUV 140.286931
WST 3.220576
XAF 655.982797
XAG 0.024133
XAU 0.000291
XCD 3.105487
XCG 2.071215
XDR 0.814422
XOF 653.433004
XPF 119.331742
YER 274.11658
ZAR 20.117945
ZMK 10343.233782
ZMW 25.653009
ZWL 370.008182
  • AEX

    -1.7500

    969.2

    -0.18%

  • BEL20

    14.2300

    4920.87

    +0.29%

  • PX1

    -42.1700

    8067.53

    -0.52%

  • ISEQ

    124.7700

    12122.1

    +1.04%

  • OSEBX

    -12.3100

    1606.91

    -0.76%

  • PSI20

    -20.2700

    8425.88

    -0.24%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    137.3700

    4107.49

    +3.46%

  • N150

    -29.0000

    3688.42

    -0.78%

La laïcité est "aujourd'hui plus que jamais menacée", selon Attal
La laïcité est "aujourd'hui plus que jamais menacée", selon Attal / Photo: Thomas SAMSON - AFP

La laïcité est "aujourd'hui plus que jamais menacée", selon Attal

La laïcité est "aujourd’hui plus que jamais menacée", estime le Premier ministre Gabriel Attal dans un entretien mercredi à l'AFP, où il affirme aussi que les groupes de niveau en français et maths au collège l'an prochain seront "la règle", "au moins sur les trois quarts de l'année", et la classe entière "l'exception".

Taille du texte:

QUESTION: 20 ans après la loi sur la laïcité, où en est-on ?

REPONSE: "La laïcité est menacée. Elle l’est probablement aujourd’hui plus que jamais. Elle a ses ennemis, ils sont politiques, religieux. Mais elle a aussi ses défenseurs: nos professeurs, nos fonctionnaires, nos forces de l’ordre.

J’ai toujours été et reste engagé pour le plein respect de notre laïcité, de la loi de 2004 (qui interdit le port de signes religieux ostentatoires à l'école), ce qui m'a conduit à interdire le port de l'abaya et du qamis dans nos établissements scolaires. Je constate qu'aujourd'hui, les signalements pour port de signes et de tenues religieuses sont au plus bas. C'est une victoire sans précédent pour la laïcité depuis 2004.

Ce qui m'inquiète le plus aujourd'hui, c'est qu'on assiste à une augmentation du nombre de signalements pour contestation d'enseignement. J'y vois à la fois le signe que les ennemis de la laïcité sont toujours présents et cherchent à infiltrer l'école et à l'affaiblir. J'y vois aussi le signe qu'une parole se libère. Notre mobilisation sera absolue sur cet enjeu".

Q: Que répondez-vous au sentiment d'insécurité des enseignants ?

R: "Accepter qu'un enseignant ait peur d'enseigner, c'est une défaite pour la République. Donc on va mettre en place avec la ministre (Nicole Belloubet) des cellules d'appui pédagogiques, joignables directement par les professeurs qui appréhendent une séquence d'enseignement, qui font face à des résistances, voire des contestations.

Il faut qu'il y ait un contact au niveau du rectorat qui puisse leur proposer trois grandes solutions: un accompagnement pédagogique avec des professeurs référents qui peuvent leur donner des conseils pour aborder certaines séquences du programme; une présence physique d'un personnel non enseignant au sein de la classe; ou la présence physique d'un personnel formé, faisant partie par exemple des équipes académiques +valeurs de la République+."

Q: Que proposez-vous pour sécuriser les établissements ?

R: "On tient nos engagements. En cinq mois (depuis l'attentat d'Arras, ndlr), près de 150 établissements ont déjà été sécurisés. Et ça se poursuit partout en France.

Ensuite, il y a les établissements, comme à Nîmes, qui se situent dans des îlots de délinquance et d'insécurité. Il y a autour de 150 établissements qui nous préoccupent particulièrement. Là, il faut avoir une action spécifique. Il faut mettre ces établissements totalement à l'abri du deal et des gangs.

C'est vraiment une action transversale. Et donc je réunirai les ministres de l'Intérieur, de la Justice, de l'Éducation et des Collectivités territoriales pour lancer une démarche qui doit être à la fois sécuritaire, éducative, judiciaire, d'ensemble."

Q: Où en est le le projet de regrouper les élèves radicalisés ?

R: "Il y a un travail interministériel qui se poursuit. Il y a plusieurs pistes qui sont à l'étude pour permettre de sortir de leur établissement ce type d’élèves. Ce travail aboutira d'ici à la fin de l'année scolaire."

Q: L'expression "groupe de niveau" fait polémique. Figurera-t-elle dans les textes officiels sur le "choc des savoirs" publiés vendredi ?

R: "Qu'importe le nom, pourvu qu'il y ait la mesure. Pour ma part, je trouve le nom groupe de niveau plus clair pour les Français : adapter l’enseignement du français et des mathématiques aux besoins de chaque élève pour faire progresser le niveau général.

Il y a trois groupes selon le niveau de difficulté des élèves, avec un objectif, qu'on puisse faire le point sur le niveau des élèves, ce qui permettra de changer de groupe".

Q : Y aura-t-il toujours des enseignements en classe entière, en français et en mathématiques?

R : "Oui. Vous ne pouvez pas démarrer un groupe de niveau dès le premier jour de la rentrée parce qu'il faut d'abord évaluer le niveau des élèves.

Je pense que sur les trois quarts de l'année au moins, il faut que les élèves suivent leurs enseignements en français et en mathématiques dans les groupes de niveau. Donc la règle, c'est le groupe, et l’exception très encadrée, c'est la classe".

Q: Quels moyens supplémentaires allez-vous donner ?

R: "Encore ministre de l'Education, j'avais obtenu des moyens supplémentaires, avec plus de 2.000 postes pour la mise en place des effectifs réduits dans les groupes de niveau.

Si on se rend compte ici ou là, dans telle académie, dans tel établissement, que des postes supplémentaires sont nécessaires, on continuera à y ajouter des moyens".

Q: Que répondez-vous à ceux qui manifestent contre cette réforme, notamment en Seine-Saint-Denis ?

R: "Je vois que la principale inquiétude de beaucoup de parents, c'est de savoir si l'organisation de l'école va permettre à leurs enfants de progresser et d'élever le niveau général.

On a investi massivement en Seine-Saint-Denis : ce département sera parmi les premiers bénéficiaires des postes supplémentaires pour mettre en place les groupes de niveau, avec l'arrivée de 95 postes supplémentaires".

Q Etes-vous en accord avec Nicole Belloubet sur ces groupes ?

R: "Il n’y a aucune divergence avec la ministre qui a redit hier (mardi, ndlr) qu'elle ne céderait rien de l'ambition et de la feuille de route du choc des savoirs.

Chacun sait combien il faut qu'on soit unis pour notre école. Le cap est très clair. Il a été fixé par le président de la République. La feuille de route est là. L'école est, avec Nicole Belloubet, entre de très bonnes mains".

Q: Il n’y a pas de reprise en main de votre part?

R: "Jamais. J'ai dit le premier jour de ma nomination à Matignon que j'emmenais avec moi la cause de l'école. J'ai été très mobilisé ces dernières semaines sur d'autres sujets comme la crise agricole. Je n'ai jamais perdu le fil."

are-slb-asm-sde/jmt/sp

O.Holub--TPP