The Prague Post - La pénurie d'enseignants pèse sur la rentrée des 12 millions d'élèves de l'Hexagone

EUR -
AED 4.22
AFN 80.435481
ALL 97.384812
AMD 439.581352
ANG 2.056836
AOA 1053.708589
ARS 1700.795563
AUD 1.769316
AWG 2.068348
AZN 1.947317
BAM 1.951312
BBD 2.313988
BDT 140.227472
BGN 1.952463
BHD 0.433199
BIF 3378.301298
BMD 1.149082
BND 1.497855
BOB 7.967709
BRL 6.202973
BSD 1.148858
BTN 101.926349
BWP 15.425588
BYN 3.916691
BYR 22522.008656
BZD 2.310685
CAD 1.618195
CDF 2596.925627
CHF 0.930044
CLF 0.027579
CLP 1081.964132
CNY 8.182622
CNH 8.19176
COP 4431.377565
CRC 576.474091
CUC 1.149082
CUP 30.450675
CVE 110.435895
CZK 24.3695
DJF 204.215037
DKK 7.466011
DOP 73.828788
DZD 150.079396
EGP 54.458326
ERN 17.236231
ETB 175.378672
FJD 2.621748
FKP 0.873925
GBP 0.87972
GEL 3.125925
GGP 0.873925
GHS 12.553714
GIP 0.873925
GMD 84.459554
GNF 9985.523229
GTQ 8.804787
GYD 240.367148
HKD 8.932573
HNL 30.278596
HRK 7.533955
HTG 150.42402
HUF 388.579334
IDR 19214.663176
ILS 3.752707
IMP 0.873925
INR 101.915479
IQD 1505.297517
IRR 48390.72611
ISK 145.611235
JEP 0.873925
JMD 184.415838
JOD 0.814683
JPY 176.452466
KES 148.403807
KGS 100.486035
KHR 4613.564629
KMF 489.508687
KPW 1034.175565
KRW 1653.04659
KWD 0.353159
KYD 0.957398
KZT 603.558664
LAK 24866.136422
LBP 102875.740917
LKR 349.775505
LRD 210.798667
LSL 20.281052
LTL 3.39294
LVL 0.695068
LYD 6.268217
MAD 10.698185
MDL 19.55411
MGA 5153.633109
MKD 61.363569
MMK 2412.599464
MNT 4126.9779
MOP 9.198643
MRU 46.008861
MUR 52.743678
MVR 17.701636
MWK 1995.955535
MXN 21.387623
MYR 4.823274
MZN 73.483792
NAD 20.28134
NGN 1656.091899
NIO 42.228441
NOK 11.743136
NPR 163.085897
NZD 2.029836
OMR 0.441832
PAB 1.149057
PEN 3.880384
PGK 4.839923
PHP 67.395916
PKR 324.32869
PLN 4.259386
PYG 8153.247269
QAR 4.183692
RON 5.086873
RSD 117.239728
RUB 93.158599
RWF 1665.594467
SAR 4.30927
SBD 9.457626
SCR 16.040775
SDG 690.033559
SEK 10.991705
SGD 1.500839
SHP 0.862109
SLE 25.91176
SLL 24095.676016
SOS 656.697185
SRD 44.58496
STD 23783.678951
STN 24.705265
SVC 10.052878
SYP 12705.301431
SZL 20.281043
THB 37.378532
TJS 10.604179
TMT 4.033278
TND 3.325156
TOP 2.69127
TRY 48.362225
TTD 7.781103
TWD 35.485377
TZS 2826.520112
UAH 48.315174
UGX 3997.822276
USD 1.149082
UYU 45.794671
UZS 13777.494153
VES 257.029207
VND 30243.840196
VUV 140.28533
WST 3.220539
XAF 654.454581
XAG 0.024005
XAU 0.000288
XCD 3.105452
XCG 2.070637
XDR 0.814412
XOF 654.406042
XPF 119.331742
YER 274.113332
ZAR 20.076521
ZMK 10343.118904
ZMW 25.592248
ZWL 370.003959
  • AEX

    -5.3400

    965.66

    -0.55%

  • BEL20

    -12.2700

    4894.76

    -0.25%

  • PX1

    -80.2900

    8029.67

    -0.99%

  • ISEQ

    115.1800

    12113.12

    +0.96%

  • OSEBX

    -13.1200

    1606.21

    -0.81%

  • PSI20

    -92.9100

    8353.05

    -1.1%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -41.3200

    3969.96

    -1.03%

  • N150

    -37.1700

    3680.26

    -1%

La pénurie d'enseignants pèse sur la rentrée des 12 millions d'élèves de l'Hexagone
La pénurie d'enseignants pèse sur la rentrée des 12 millions d'élèves de l'Hexagone / Photo: Denis CHARLET - AFP/Archives

La pénurie d'enseignants pèse sur la rentrée des 12 millions d'élèves de l'Hexagone

Les quelque 12 millions d'élèves français ont repris jeudi le chemin de l'école, dans un climat d'inquiétude face à la crise inédite de recrutement des enseignants, même si le gouvernement a promis que la rentrée allait "bien se passer" et qu'il y aurait "un professeur devant chaque classe".

Taille du texte:

Après deux mois de vacances, écoliers (6,5 millions), collégiens (3,4 millions) et lycéens (2,2 millions) ont commencé jeudi matin à retrouver leurs copains, faire connaîssance avec leurs professeurs et découvrir leur emploi du temps.

Contrairement aux deux rentrées précédentes, enseignants et élèves ne porteront pas le masque, en raison de l'accalmie sur le front du Covid-19. Il y a deux ans, collégiens et lycéens avaient dû le mettre. L'an dernier, c'était le cas de tous les élèves à partir du CP.

La rentrée avait eu lieu l'an dernier sous le sceau de la crise sanitaire. Cette année, c'est sous celui de la crise du recrutement des enseignants qu'elle se déroule. Un phénomène qui n'est pas nouveau mais qui s'est encore aggravé cette année, avec plus de 4.000 postes non pourvus aux concours dans le pays, sur 27.300 postes ouverts dans le public et le privé (et 850.000 enseignants au total).

"On a évidemment voulu qu’il puisse y avoir un enseignant devant chaque élève pour cette rentrée. Et c'est forcément une angoisse pour les parents de se poser la question de savoir si ce sera le cas", a déclaré jeudi la Première ministre Elisabeth Borne sur France Inter.

"Je ne vais pas vous dire qu’il ne peut pas y avoir un cas", avec "des ajustements dans les jours qui viennent", a-t-elle reconnu. "Mais en tout cas, je pense que cette rentrée, elle va bien se passer".

Le ministre de l'Education Pap Ndiaye a promis, ces derniers jours, que même si les conditions "ne sont pas optimales", la rentrée serait "comparable à celle de l'année dernière", "avec un professeur devant chaque classe".

- "Rentrée explosive" -

Pour pallier la pénurie d'enseignants, l'Education nationale a recruté des enseignants contractuels - 3.000 selon Pap Ndiaye - formés en quelques jours avant de se retrouver face à une classe.

Afin de rassurer, encore, le ministre de l'Education, qui effectue sa première rentrée à ce poste, a répété que "plus de 80% des contractuels ont déjà enseigné".

Mais les inquiétudes sont vives du côté des parents d'élèves comme des syndicats.

"L'année dernière mon fils était dans une classe double niveau CE1-CE2. Ils étaient 28, l'institutrice était un peu surchargée. Elle était souvent absente, elle n'a pas été remplacée pendant une semaine, ils n'avaient trouvé personne. On a passé une semaine à garder nos enfants", raconte à l'AFP Bénédicte Candir 45 ans, devant l'école élémentaire Charles-Péguy de Créteil.

Les parents d'élèves redoutent "une rentrée explosive", indique à l'AFP Nageate Belahcen, co-présidente de la FCPE, première fédération de parents d'élèves. "Les enseignants absents non remplacés, les contractuels pas assez formés ou les maths au lycée... Les familles sont angoissées", dit-elle.

Les syndicats eux dénoncent "un bricolage" face aux recrutements des contractuels durant l'été.

"La promesse d'un professeur devant chaque élève semble plus ressembler à un slogan politique qu'à la réalité", a déclaré cette semaine Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, premier syndicat du secondaire. Ce syndicat a lancé le mot-clé #NotreVraieRentrée pour recueillir des témoignages au sein des établissements.

"On aura des adultes devant les classes, pas des enseignants", déclare le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, qui craint déjà que le manque de remplaçants se fasse sentir dès les premiers congés de maladie ou de maternité.

Pour redresser l'attractivité du métier d'enseignants, le gouvernement a posé quelques jalons côté rémunérations. Pap Ndiaye a promis que "aucun enseignant ne commencerait sa carrière à moins de 2.000 euros net par mois à partir de la rentrée scolaire 2023". Cela sera "un salaire de départ, hors primes". Et des augmentations "significatives" auront lieu, a-t-il dit, sans donner de calendrier.

N.Simek--TPP