The Prague Post - Brésil: sirènes d'alarme à Petropolis, où le bilan s'élève à 117 morts

EUR -
AED 4.179243
AFN 80.810524
ALL 98.715295
AMD 442.438618
ANG 2.050691
AOA 1042.247794
ARS 1325.560361
AUD 1.774621
AWG 2.05093
AZN 1.931747
BAM 1.955095
BBD 2.278879
BDT 138.200198
BGN 1.959585
BHD 0.428911
BIF 3382.880944
BMD 1.137825
BND 1.490463
BOB 7.859133
BRL 6.394351
BSD 1.1374
BTN 96.880662
BWP 15.528541
BYN 3.722259
BYR 22301.369472
BZD 2.284777
CAD 1.573481
CDF 3274.660094
CHF 0.93746
CLF 0.02804
CLP 1076.029359
CNY 8.271419
CNH 8.266725
COP 4775.451412
CRC 575.007951
CUC 1.137825
CUP 30.152362
CVE 110.224795
CZK 24.927492
DJF 202.54701
DKK 7.465155
DOP 67.027613
DZD 150.521735
EGP 57.835986
ERN 17.067375
ETB 152.252872
FJD 2.567385
FKP 0.849564
GBP 0.849694
GEL 3.123397
GGP 0.849564
GHS 16.265067
GIP 0.849564
GMD 81.354276
GNF 9851.363379
GTQ 8.759805
GYD 238.672943
HKD 8.826063
HNL 29.516623
HRK 7.53285
HTG 148.826369
HUF 404.303011
IDR 18934.545377
ILS 4.131039
IMP 0.849564
INR 96.820883
IQD 1490.06304
IRR 47902.43118
ISK 146.097466
JEP 0.849564
JMD 180.176655
JOD 0.806942
JPY 162.302201
KES 147.178113
KGS 99.502471
KHR 4553.319147
KMF 491.824654
KPW 1024.158266
KRW 1617.844914
KWD 0.348538
KYD 0.947858
KZT 581.820335
LAK 24602.134368
LBP 101912.374829
LKR 340.717219
LRD 227.487023
LSL 21.105694
LTL 3.359701
LVL 0.688258
LYD 6.222758
MAD 10.550752
MDL 19.574946
MGA 5133.195314
MKD 61.512294
MMK 2389.187997
MNT 4064.744358
MOP 9.088525
MRU 45.030169
MUR 51.463591
MVR 17.51147
MWK 1972.306593
MXN 22.249308
MYR 4.905159
MZN 72.832552
NAD 21.105694
NGN 1822.249091
NIO 41.854917
NOK 11.792446
NPR 155.014226
NZD 1.915579
OMR 0.438057
PAB 1.137385
PEN 4.170097
PGK 4.712281
PHP 63.534439
PKR 319.531162
PLN 4.268266
PYG 9108.71758
QAR 4.146488
RON 4.977076
RSD 117.157781
RUB 93.302508
RWF 1625.92837
SAR 4.268019
SBD 9.513693
SCR 16.671368
SDG 683.323174
SEK 10.973241
SGD 1.48563
SHP 0.894152
SLE 25.885581
SLL 23859.602297
SOS 650.071453
SRD 41.928441
STD 23550.679683
SVC 9.952414
SYP 14793.956034
SZL 21.098582
THB 37.913408
TJS 12.010808
TMT 3.993766
TND 3.402359
TOP 2.664902
TRY 43.805795
TTD 7.717219
TWD 36.40468
TZS 3055.060085
UAH 47.253887
UGX 4168.479528
USD 1.137825
UYU 47.891689
UZS 14727.692725
VES 98.476601
VND 29589.138425
VUV 138.026121
WST 3.151879
XAF 655.726465
XAG 0.034617
XAU 0.000344
XCD 3.075029
XDR 0.815513
XOF 655.720704
XPF 119.331742
YER 278.824402
ZAR 21.10679
ZMK 10241.797846
ZMW 31.819534
ZWL 366.379177
  • AEX

    2.5400

    877.15

    +0.29%

  • BEL20

    34.5700

    4410.9

    +0.79%

  • PX1

    36.2700

    7592.48

    +0.48%

  • ISEQ

    26.9800

    10404.27

    +0.26%

  • OSEBX

    13.1000

    1485.47

    +0.89%

  • PSI20

    10.4500

    6977.67

    +0.15%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    51.5000

    2805.66

    +1.87%

  • N150

    15.6100

    3409.3

    +0.46%

Brésil: sirènes d'alarme à Petropolis, où le bilan s'élève à 117 morts
Brésil: sirènes d'alarme à Petropolis, où le bilan s'élève à 117 morts

Brésil: sirènes d'alarme à Petropolis, où le bilan s'élève à 117 morts

Les autorités de la ville brésilienne de Petropolis ont déclenché jeudi les sirènes d'alarme pour évacuer plusieurs zones à risque avant l'arrivée de nouvelles fortes précipitations, deux jours après les pluies diluviennes qui ont provoqué des terribles inondations et glissements de terrain faisant au moins 117 morts.

Taille du texte:

Les habitants de plusieurs quartiers de cette ville de 300.000 habitants, située dans une région montagneuse à 60 km au nord de Rio de Janeiro, ont été appelés en fin d'après-midi par des alarmes et des SMS à se mettre à l'abri chez des proches ou dans des refuges "en raison du volume de pluie qui tombe sur la ville et va continuer, avec une intensité modérée à forte, dans les prochaines heures", a indiqué la Défense civile locale.

Au moins deux rues ont été fermées et leurs habitants évacués après un glissement de "blocs rocheux", qui n'a fait aucun blessé, ont ajouté les secours.

Ces nouvelles précipitations surviennent 48 heures après les pluies torrentielles qui ont transformé les rues pittoresques de cette ville très touristique en rivières de boue, détruisant les maisons et charriant des dizaines de voitures et bus avec leurs passagers.

- Espoir ténu -

Alors que les enterrements de victimes se succèdaient au cimetière municipal, sauveteurs et bénévoles continuaient jeudi de fouiller la boue et les décombres à la recherche de personnes disparues, avec un espoir de plus en plus ténu de les retrouver vivantes.

"Malheureusement, ça va être dur de trouver des survivants. Vu la situation, c'est même pratiquement impossible, mais nous devons donner notre maximum, pour pouvoir rendre les corps aux familles", confie à l'AFP Luciano Gonçalves, un bénévole de 26 ans couvert de boue.

"Il faut prendre beaucoup de précautions parce qu'il y a encore des zones à risque", menacées par des glissements de terrain, ajoute-t-il.

Selon les autorités, quelque 500 pompiers, aidés de centaines de volontaires, sont mobilisés pour fouiller les décombres.

Le nombre de disparus reste indéterminé, seuls 41 corps, selon TV Globo, ayant été jusqu'à présent identifiés. La police locale a fait état de 116 disparus, contre 35 recensés par le ministère public.

Sansao de Santo Domingo, un caporal de la Police militaire présent pour prêter main forte aux secouristes, est parvenu jeudi à sauver un petit chien gris au milieu des décombres d'une habitation en haut de la colline.

"Il était apeuré, il a même essayé de me mordre quand je suis arrivé. Il défendait son territoire, parce qu'il savait que ses maîtres avaient certainement été ensevelis juste en-dessous, dans la boue", explique ce policier.

- "Pires pluies depuis 1932" -

Jeudi, environ 850 personnes avaient déjà été recueillies dans des refuges improvisés, en majorité des écoles publiques.

Le président Jair Bolsonaro, en visite officielle en Russie en début de semaine, puis en Hongrie ce jeudi, devait se rendre à Petropolis vendredi, dès son retour au Brésil, pour survoler les zones sinistrées.

La ville a reçu en quelques heures mardi soir davantage de pluies que la moyenne de tout un mois de février, selon l'agence météorologique MetSul.

Le gouverneur de l'Etat de Rio de Janeiro, Claudio Castro, a estimé mercredi au cours d'une conférence de presse sur place qu'il s'agissait des "pires pluies en volume depuis 1932".

Le Brésil a été frappé en cette saison des pluies par des précipitations particulièrement meurtrières - dans les Etats de Bahia (nord-est), Minas Gerais et Sao Paulo (sud-est) - que les experts ont liées au réchauffement climatique.

Avec le réchauffement climatique, les risques d'épisodes de fortes précipitations augmentent, selon les scientifiques.

Ces pluies, associées notamment au Brésil à une urbanisation souvent sauvage, favorisent inondations et glissements de terrain meurtriers.

Avec ses vieilles maisons cossues, l'ancienne résidence d'été de la Cour impériale est une destination qui attire un grand nombre de visiteurs en quête d'histoire, de randonnées dans une nature montagneuse et verdoyante et d'un climat tempéré.

En janvier 2011, plus de 900 personnes avaient péri en raison d'inondations et de glissements de terrain dans une vaste région comprenant Petropolis et les villes voisines de Nova Friburgo, Itaipava et Teresopolis.

Le nombre des morts dues aux pluies diluviennes de mardi a déjà dépassé le bilan de 2011 pour Petropolis, quand 73 personnes avaient péri.

Y.Havel--TPP