The Prague Post - Sécheresse: la recharge des nappes phréatiques retardée, 2024 déjà compromise ?

EUR -
AED 4.220057
AFN 79.287457
ALL 96.295102
AMD 439.585852
ANG 2.05686
AOA 1053.720044
ARS 1675.239387
AUD 1.772422
AWG 2.068371
AZN 1.951165
BAM 1.956192
BBD 2.314664
BDT 140.088063
BGN 1.956886
BHD 0.433262
BIF 3389.83081
BMD 1.149095
BND 1.500859
BOB 7.940312
BRL 6.203502
BSD 1.14923
BTN 101.881409
BWP 15.514108
BYN 3.916654
BYR 22522.265722
BZD 2.310991
CAD 1.62162
CDF 2578.569388
CHF 0.929849
CLF 0.027736
CLP 1088.067092
CNY 8.192762
CNH 8.194657
COP 4437.794132
CRC 576.615509
CUC 1.149095
CUP 30.451023
CVE 110.744079
CZK 24.401952
DJF 204.217284
DKK 7.465304
DOP 73.71469
DZD 150.083044
EGP 54.366444
ERN 17.236428
ETB 175.380628
FJD 2.626604
FKP 0.873935
GBP 0.882737
GEL 3.125199
GGP 0.873935
GHS 12.565382
GIP 0.873935
GMD 84.466826
GNF 9986.786704
GTQ 8.807764
GYD 240.399454
HKD 8.934117
HNL 30.278461
HRK 7.535194
HTG 150.465917
HUF 388.367723
IDR 19207.355918
ILS 3.774714
IMP 0.873935
INR 101.936003
IQD 1505.314699
IRR 48376.907354
ISK 146.371812
JEP 0.873935
JMD 184.466953
JOD 0.814726
JPY 176.218921
KES 148.463444
KGS 100.488202
KHR 4625.108352
KMF 489.514678
KPW 1034.187369
KRW 1660.356368
KWD 0.353025
KYD 0.957692
KZT 602.110616
LAK 24866.419861
LBP 102901.473972
LKR 350.190151
LRD 210.801836
LSL 19.890406
LTL 3.39298
LVL 0.695077
LYD 6.268319
MAD 10.698287
MDL 19.61793
MGA 5153.6923
MKD 61.561708
MMK 2412.627001
MNT 4127.025005
MOP 9.201043
MRU 45.729129
MUR 52.739971
MVR 17.70185
MWK 1995.978082
MXN 21.501507
MYR 4.821027
MZN 73.484249
NAD 19.890792
NGN 1657.845898
NIO 42.22955
NOK 11.744385
NPR 163.010655
NZD 2.034733
OMR 0.441818
PAB 1.149145
PEN 3.880482
PGK 4.840036
PHP 67.467955
PKR 322.781113
PLN 4.260797
PYG 8144.631555
QAR 4.183742
RON 5.086699
RSD 117.21462
RUB 93.074281
RWF 1665.613478
SAR 4.309563
SBD 9.457734
SCR 16.592201
SDG 690.033403
SEK 11.011032
SGD 1.501914
SHP 0.862119
SLE 26.655732
SLL 24095.951043
SOS 656.711666
SRD 44.239591
STD 23783.950416
STN 24.705547
SVC 10.056014
SYP 12705.446449
SZL 19.890557
THB 37.403624
TJS 10.605817
TMT 4.033324
TND 3.370873
TOP 2.6913
TRY 48.362894
TTD 7.792561
TWD 35.543012
TZS 2826.552369
UAH 48.363088
UGX 4004.802253
USD 1.149095
UYU 45.759167
UZS 13777.651461
VES 257.032141
VND 30248.207231
VUV 140.286931
WST 3.220576
XAF 655.982797
XAG 0.024133
XAU 0.000291
XCD 3.105487
XCG 2.071215
XDR 0.814422
XOF 653.433004
XPF 119.331742
YER 274.11658
ZAR 20.117945
ZMK 10343.233782
ZMW 25.653009
ZWL 370.008182
  • AEX

    -1.7500

    969.2

    -0.18%

  • BEL20

    14.2300

    4920.87

    +0.29%

  • PX1

    -42.1700

    8067.53

    -0.52%

  • ISEQ

    124.7700

    12122.1

    +1.04%

  • OSEBX

    -12.3100

    1606.91

    -0.76%

  • PSI20

    -20.2700

    8425.88

    -0.24%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    137.3700

    4107.49

    +3.46%

  • N150

    -29.0000

    3688.42

    -0.78%

Sécheresse: la recharge des nappes phréatiques retardée, 2024 déjà compromise ?
Sécheresse: la recharge des nappes phréatiques retardée, 2024 déjà compromise ? / Photo: ARNAUD FINISTRE - AFP/Archives

Sécheresse: la recharge des nappes phréatiques retardée, 2024 déjà compromise ?

Les nappes phréatiques françaises, en souffrance depuis plusieurs mois, continuent de pâtir de l'inhabituelle chaleur automnale et de pluies insuffisantes: leur période de recharge, qui traditionnellement débute vers septembre, est retardée et reste encore "très incertaine" pour octobre, suscitant déjà des inquiétudes pour 2024.

Taille du texte:

Au 1er octobre, 66% des nappes métropolitaines étaient encore sous les normales, une situation légèrement plus dégradée qu'à la fin août (62% sous les normales), a annoncé jeudi le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM).

"Les orages de mi-septembre ont été peu efficaces pour la recharge des nappes" et par conséquent "la situation se dégrade entre août et septembre", indique l'organisme public, notant que 18% de ses points d'observation restent à des niveaux très bas.

Si la situation est "globalement plus favorable" qu'en septembre 2022, quand 74% des niveaux étaient sous les normales, elle est aussi plus contrastée.

- Période charnière -

Les pluies tombées par endroits au printemps et cet été ont permis de recharger en partie certaines nappes, comme sur certaines parties du littoral, de la Seine-Maritime au Pas-de-Calais ou de la façade Atlantique.

Mais la majeure partie du territoire reste confrontée à des niveaux préoccupants, voire "historiquement bas", notamment autour du pourtour méditerranéen, dans le couloir Rhône-Saône, le bassin parisien et le sud de l'Alsace.

Selon le ministère de la Transition écologique, 83 départements sont actuellement en situation de sécheresse et ont pris des mesures de restriction des usages de l’eau.

"Cette situation doit appeler chacun à la vigilance et la poursuite des efforts" notamment en matière de sobriété, souligne le ministre Christophe Béchu dans un communiqué.

Cette situation est d'autant plus inquiétante que l'automne est une "période charnière". Septembre marque habituellement le début de la recharge des nappes, avec la survenue des premières précipitations importantes et la chute des températures.

Mais cette année, "la part des pluies infiltrées en profondeur reste faible en raison de précipitations insuffisantes et d'épisodes orageux localisés et intenses favorisant le ruissellement. De plus, la végétation est encore active, du fait de températures élevées, et consomme une partie de l'eau infiltrée", souligne le BRGM.

Résultat: 70% des nappes continuent de se vider et seules 12% sont en hausse en septembre.

"Ce n'est pas normal. D'habitude, on a davantage de niveaux en hausse à cette période", a souligné Violaine Bault, hydrogéologue au BRGM lors d'un point téléphonique. "Mais ces dernières années, il pleut de moins en moins en début d'automne".

- Déficits qui s'accumulent -

Selon Météo-France, le mois de septembre a été le plus chaud jamais mesuré en France. Il s'est terminé en métropole "entre 3,5 et 3,6°C" au-dessus de la période de référence 1991-2020, "avec une température moyenne de 21,5°C" environ, avait annoncé le prévisionniste national le 29 septembre.

Et cette chaleur inhabituelle et "exceptionnelle" se poursuit en octobre. La barre des 30 degrés a été régulièrement franchie et "depuis le début du mois, il n'a quasiment pas plu" après un déficit de précipitations de 20% en moyenne en septembre, favorisant une "tendance à l'assèchement" des sols, ajoute jeudi Météo-France.

"Les températures douces risquent de repousser la mise en dormance de la végétation" et par conséquent la recharge des nappes, estime le BRGM. "Le début de la période de recharge reste donc très incertain pour le mois d’octobre".

Or ce sont de ces niveaux de recharge automnaux et hivernaux que dépendra la situation de l'an prochain.

"Il existe de fortes incertitudes et nous ne sommes guère optimistes", a déclaré Mme Bault.

"Depuis près de cinq ans, on a perdu entre 15 jours et trois semaines de recharge, qui se voit par ailleurs raccourcie par des printemps de plus en plus précoces", ajoute l'hydrogéologue qui craint de voir la situation de déficit des nappes "passer de conjoncturelle à structurelle".

Pour des nappes comme celles de la Sundgau en Alsace ou du couloir Rhône-Saône, "il semble très peu probable de compenser les déficits accumulés depuis plusieurs années et de retrouver des niveaux au-dessus des normales en 2024", avertit le BRGM.

C.Zeman--TPP