The Prague Post - L'élevage produit 12% des émissions humaines de gaz à effet de serre, selon la FAO

EUR -
AED 4.220028
AFN 79.287277
ALL 96.313052
AMD 439.583517
ANG 2.056848
AOA 1053.714489
ARS 1675.098452
AUD 1.770007
AWG 2.068359
AZN 1.955621
BAM 1.95618
BBD 2.31465
BDT 140.087245
BGN 1.956334
BHD 0.433205
BIF 3389.811032
BMD 1.149088
BND 1.50085
BOB 7.940266
BRL 6.196576
BSD 1.149224
BTN 101.880815
BWP 15.514017
BYN 3.916631
BYR 22522.134317
BZD 2.310977
CAD 1.622478
CDF 2578.554524
CHF 0.930406
CLF 0.027736
CLP 1088.060695
CNY 8.192713
CNH 8.192306
COP 4437.76824
CRC 576.612145
CUC 1.149088
CUP 30.450845
CVE 110.743405
CZK 24.355739
DJF 204.216337
DKK 7.465071
DOP 73.714415
DZD 150.324943
EGP 54.637548
ERN 17.236327
ETB 175.379622
FJD 2.624169
FKP 0.881
GBP 0.880466
GEL 3.125058
GGP 0.881
GHS 12.565295
GIP 0.881
GMD 84.461432
GNF 9986.727919
GTQ 8.807713
GYD 240.398051
HKD 8.934072
HNL 30.278692
HRK 7.536638
HTG 150.465039
HUF 387.351985
IDR 19209.542031
ILS 3.756456
IMP 0.881
INR 101.846703
IQD 1505.305916
IRR 48376.625353
ISK 146.405136
JEP 0.881
JMD 184.465877
JOD 0.814738
JPY 176.393151
KES 148.519783
KGS 100.488103
KHR 4625.080797
KMF 489.511494
KPW 1034.150342
KRW 1660.289213
KWD 0.353115
KYD 0.957686
KZT 602.107103
LAK 24866.274657
LBP 102900.874153
LKR 350.188108
LRD 210.800276
LSL 19.890647
LTL 3.392959
LVL 0.695072
LYD 6.268285
MAD 10.698228
MDL 19.617815
MGA 5153.661749
MKD 61.561349
MMK 2412.20692
MNT 4121.442389
MOP 9.200989
MRU 45.734888
MUR 52.893014
MVR 17.701695
MWK 1995.966597
MXN 21.430426
MYR 4.81698
MZN 73.484552
NAD 19.891033
NGN 1657.342392
NIO 42.228937
NOK 11.721329
NPR 163.009704
NZD 2.03164
OMR 0.44182
PAB 1.149138
PEN 3.88045
PGK 4.840009
PHP 67.556012
PKR 322.783426
PLN 4.256049
PYG 8144.584035
QAR 4.183716
RON 5.085842
RSD 117.225394
RUB 93.130382
RWF 1665.60376
SAR 4.309501
SBD 9.457679
SCR 15.462056
SDG 690.022388
SEK 10.993847
SGD 1.500744
SHP 0.862114
SLE 26.655878
SLL 24095.810457
SOS 656.704014
SRD 44.239332
STD 23783.811651
STN 24.705402
SVC 10.055956
SYP 12707.45805
SZL 19.890987
THB 37.397036
TJS 10.605755
TMT 4.033301
TND 3.370855
TOP 2.691285
TRY 48.389765
TTD 7.792516
TWD 35.518668
TZS 2829.629896
UAH 48.362806
UGX 4004.778887
USD 1.149088
UYU 45.7589
UZS 13777.571209
VES 257.030641
VND 30245.158028
VUV 140.118559
WST 3.22414
XAF 655.97897
XAG 0.023993
XAU 0.000289
XCD 3.105469
XCG 2.071203
XDR 0.814417
XOF 653.42927
XPF 119.331742
YER 274.115422
ZAR 20.069106
ZMK 10343.174693
ZMW 25.652859
ZWL 370.006024
  • AEX

    -0.6800

    968.57

    -0.07%

  • BEL20

    -29.0300

    4892.08

    -0.59%

  • PX1

    -0.8100

    8066.7

    -0.01%

  • ISEQ

    31.5200

    12153.11

    +0.26%

  • OSEBX

    0.3200

    1607.17

    +0.02%

  • PSI20

    40.4400

    8466.26

    +0.48%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    137.3700

    4107.49

    +3.46%

  • N150

    -7.3800

    3681.13

    -0.2%

L'élevage produit 12% des émissions humaines de gaz à effet de serre, selon la FAO
L'élevage produit 12% des émissions humaines de gaz à effet de serre, selon la FAO / Photo: CHARLY TRIBALLEAU - AFP/Archives

L'élevage produit 12% des émissions humaines de gaz à effet de serre, selon la FAO

L'élevage est à l'origine de 12% des émissions de gaz à effet de serre causées par les humains et son impact sur le climat s'aggravera si rien n'est fait puisque la demande mondiale en viande va augmenter, indique vendredi l'organisation pour l'agriculture FAO.

Taille du texte:

Pour réduire les émissions du secteur, l'agence onusienne préconise avant tout d'augmenter la productivité de l'ensemble de la chaîne, de changer l'alimentation des animaux et d'améliorer leur santé.

Elle évoque aussi dans un rapport la réduction de la consommation de viande comme une piste, mais à la portée limitée.

En 2015, année de référence, l'élevage a produit 810 millions de tonnes de lait, 78 millions de tonnes d’œufs et 330 millions de tonnes de viande, détaille l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture.

Depuis la production de l'alimentation des animaux jusqu'aux portes des magasins, cela a conduit à l'émission de 6,2 gigatonnes (Gt) d'équivalent CO2, la FAO mesurant le méthane, le protoxyde d'azote et le dioxyde de carbone.

Les bovins sont la principale source d'émissions (62%), suivis par les porcs (14%), les poulets (9%), les buffles (8%) et les moutons et chèvres (7%).

Du côté des denrées produites, la viande est la plus grosse source (67%), devant le lait (30%) et les œufs (3%).

Les émissions directement liées à l'élevage, depuis les rots des bovins jusqu'à la fermentation du fumier, représentent 60% du total.

Dans les émissions indirectes, la FAO a comptabilisé la fabrication des engrais et pesticides pour la production du fourrage, le transport et la transformation des animaux, mais aussi la conversion de forêts en pâture ou en champs destinés au fourrage.

Entre la croissance de la population mondiale et celle de la demande moyenne par habitant, la consommation en protéines animales devrait augmenter de 21% entre 2020 et 2050, anticipe l'agence.

Pour répondre à cet appétit en évitant d'augmenter le nombre de bêtes, plusieurs recommandations sont avancées.

Le plus efficace selon la FAO est d'augmenter la productivité sur l'ensemble de la chaîne, en utilisant par exemple diverses techniques pour gonfler le volume de lait produit par vache ou en abaissant l'âge auquel les animaux sont envoyés à l'abattoir.

- Recommandations nutritionnelles -

Viennent ensuite l'évolution de l'alimentation des animaux, puis l'amélioration de leur santé qui permet non seulement d'augmenter leur productivité mais aussi de réduire le taux de mortalité.

La sélection de certains traits génétiques, l'apport d'additifs pouvant jouer sur la digestion ou la réduction du gaspillage sont aussi recommandés.

La FAO évoque également la réduction de la consommation de la viande, mais en soulignant que son impact est limité si la viande est par exemple remplacée par des légumes cultivés en serre ou des fruits hors saison transportés par avion.

Si les habitants devaient suivre les recommandations nutritionnelles officielles, cela conduirait généralement dans les pays riches à une moindre consommation de viande et donc à une baisse des émissions, constate la FAO.

Mais dans les pays à revenus moyens, la baisse des émissions liées à la viande serait en grande partie contrebalancée par l'augmentation des émissions liées aux fruits, légumes et fruits à coques poussant en partie en serre.

Dans les pays aux revenus faibles, il est souvent recommandé d'augmenter sa consommation de protéines aussi bien végétales qu'animales.

Élever une vache dans un parc d'engraissement aux États-Unis tend à produire moins d'émissions par bête qu'en Afrique sub-saharienne, remarque par ailleurs la FAO. La marge d'amélioration est donc plus importante dans les pays aux revenus faibles et moyens en Afrique, en Amérique du Sud et en Asie.

Toutefois, "il ne s'agit pas de promouvoir l'intensification à tout prix dans ces régions, mais plutôt de s'inspirer des systèmes ayant des intensités d'émissions relativement plus faibles", souligne l'agence, pour qui toute solution doit s'adapter au contexte et prendre en compte les possibles effets indésirables.

Une autre agence onusienne, le Programme pour l'environnement (PNUE), a de son côté publié vendredi un rapport sur les options alternatives à la viande et aux produits laitiers, à base de plantes ou de nouvelles technologies, comme possible source de réduction des émissions de l'agroalimentaire.

A condition toutefois, souligne le PNUE, que l'énergie utilisée pour leur production soit bas carbone.

Z.Pavlik--TPP