The Prague Post - Le changement climatique a "doublé" la probabilité des inondations historiques dans le sud du Brésil

EUR -
AED 4.15662
AFN 80.915794
ALL 97.779523
AMD 440.739925
ANG 2.039597
AOA 1035.477232
ARS 1360.267458
AUD 1.749914
AWG 2.039834
AZN 1.864881
BAM 1.949117
BBD 2.282772
BDT 137.368965
BGN 1.953828
BHD 0.426538
BIF 3315.791738
BMD 1.13167
BND 1.457203
BOB 7.829154
BRL 6.438185
BSD 1.130623
BTN 95.371972
BWP 15.351361
BYN 3.700013
BYR 22180.722889
BZD 2.271013
CAD 1.56425
CDF 3251.28661
CHF 0.931407
CLF 0.027715
CLP 1063.535883
CNY 8.228652
CNH 8.150063
COP 4863.972245
CRC 571.839179
CUC 1.13167
CUP 29.989243
CVE 110.846498
CZK 24.927354
DJF 201.12014
DKK 7.463479
DOP 66.48568
DZD 149.871831
EGP 57.342145
ERN 16.975043
ETB 148.283674
FJD 2.554061
FKP 0.852483
GBP 0.851462
GEL 3.100564
GGP 0.852483
GHS 15.560332
GIP 0.852483
GMD 80.853118
GNF 9795.209305
GTQ 8.707143
GYD 236.538914
HKD 8.770524
HNL 29.254098
HRK 7.53804
HTG 147.713494
HUF 403.632274
IDR 18593.78313
ILS 4.093817
IMP 0.852483
INR 95.308699
IQD 1482.487091
IRR 47657.432839
ISK 146.879518
JEP 0.852483
JMD 179.325099
JOD 0.802696
JPY 162.656564
KES 146.132465
KGS 98.964721
KHR 4533.454903
KMF 491.71018
KPW 1018.502582
KRW 1556.452668
KWD 0.346992
KYD 0.942169
KZT 584.80472
LAK 24455.143959
LBP 101302.735603
LKR 338.67868
LRD 226.124625
LSL 20.862349
LTL 3.341526
LVL 0.684536
LYD 6.172834
MAD 10.430534
MDL 19.46924
MGA 5041.588319
MKD 61.549116
MMK 2376.013298
MNT 4043.44419
MOP 9.025552
MRU 44.876325
MUR 51.38952
MVR 17.429089
MWK 1965.71042
MXN 22.281532
MYR 4.754543
MZN 72.370195
NAD 20.862375
NGN 1818.084242
NIO 41.60048
NOK 11.765948
NPR 152.594757
NZD 1.896261
OMR 0.435666
PAB 1.130623
PEN 4.14474
PGK 4.596824
PHP 62.785442
PKR 318.168896
PLN 4.269619
PYG 9037.012324
QAR 4.12036
RON 4.979459
RSD 117.357172
RUB 91.095022
RWF 1605.83907
SAR 4.244354
SBD 9.470204
SCR 16.086699
SDG 679.571603
SEK 10.943295
SGD 1.459061
SHP 0.889315
SLE 25.745187
SLL 23730.525941
SOS 646.765219
SRD 41.701696
STD 23423.274546
SVC 9.893077
SYP 14713.81642
SZL 20.86234
THB 37.242871
TJS 11.758381
TMT 3.960843
TND 3.39274
TOP 2.650484
TRY 43.653015
TTD 7.679667
TWD 33.016796
TZS 3039.66439
UAH 47.011499
UGX 4134.821806
USD 1.13167
UYU 47.447304
UZS 14643.803427
VES 100.278969
VND 29375.311958
VUV 137.036611
WST 3.144371
XAF 653.715427
XAG 0.034835
XAU 0.000339
XCD 3.058394
XDR 0.81668
XOF 651.842054
XPF 119.331742
YER 276.750061
ZAR 20.689754
ZMK 10186.386925
ZMW 31.176098
ZWL 364.397129
  • AEX

    -1.1700

    896.44

    -0.13%

  • BEL20

    23.8100

    4517.2

    +0.53%

  • PX1

    -42.7400

    7727.93

    -0.55%

  • ISEQ

    304.9700

    10678.12

    +2.94%

  • OSEBX

    4.6800

    1514.89

    +0.31%

  • PSI20

    34.1300

    6999.68

    +0.49%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    13.1100

    2927.29

    +0.45%

  • N150

    10.7300

    3470.95

    +0.31%

Le changement climatique a "doublé" la probabilité des inondations historiques dans le sud du Brésil
Le changement climatique a "doublé" la probabilité des inondations historiques dans le sud du Brésil / Photo: SILVIO AVILA - AFP/Archives

Le changement climatique a "doublé" la probabilité des inondations historiques dans le sud du Brésil

Les inondations historiques dans le sud du Brésil ont été rendues deux fois plus probables par le changement climatique, qui a "intensifié" les pluies torrentielles causées par le phénomène cyclique El Niño, selon une étude publiée lundi.

Taille du texte:

En deux semaines, l'équivalent de trois mois de précipitations s'est abattu sur l'Etat du Rio Grande do Sul, "un épisode extrêmement rare, qui ne devrait se produire qu'une fois tous les 100 à 250 ans", selon l'étude du réseau scientifique World Weather Attribution (WWA).

Des crues dantesques ont submergé des villes entières et dévasté des champs à perte de vue dans cet Etat agricole aussi vaste que le Royaume-Uni.

Le dernier bilan officiel fait état de 172 morts et 42 disparus. Près de 600.000 personnes ont dû quitter leur domicile.

"Les chercheurs ont estimé que le changement climatique a rendu cet épisode deux fois plus probable et de 6 à 9% plus intense", explique WWA dans un communiqué.

"Le changement climatique amplifie l'impact d'El Niño dans le sud du Brésil, en rendant un épisode extrêmement rare plus fréquent et plus intense", affirme Regina Rodrigues, une des auteurs de l'étude.

Selon cette chercheuse de l'Université de Santa Catarina, dans le sud du Brésil, trois des quatre pires inondations de l'histoire de Porto Alegre, capitale du Rio Grande do Sul, ont eu lieu "ces neuf derniers mois", ce qui est "très rare".

Et ce, malgré le fait qu'El Niño se soit atténué ces derniers mois, le cycle actuel semblant toucher à sa fin, ouvrant la voie au retour probable du phénomène opposé, La Niña, synonyme de températures mondiales plus fraîches.

- Système de protection défaillant -

Avant l'année dernière, quand trois inondations majeures dont une causée par un cyclone avaient déjà fait plusieurs dizaines de morts, le sud du Brésil avait été relativement épargné depuis une soixantaine d'années.

De quoi donner une fausse sensation de sécurité aux habitants, même s'il s'agit d'une région particulièrement vulnérable face aux crues, car traversée par de nombreux cours d'eau, estime Maja Vahlberg, consultante du Centre climat de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.

Porto Alegre, métropole de 1,4 million d'habitants, est située au bord du lac Guaiba, alimenté par cinq rivières.

La ville était dotée d'un système de protection à base de digues et de vannes après les inondations majeures de 1941 et de 1967.

Ce dispositif était censé contenir une montée du niveau de l'eau du Guaiba pouvant aller jusqu'à six mètres. Mais il a commencé à être dépassé dès que le niveau de 4,5 mètres a été atteint.

Le système était critiqué par de nombreux habitants qui se plaignaient d'avoir la vue sur le lac masquée par les digues. À tel point que certains souhaitaient le voir entièrement démantelé.

"Ce qui est effrayant, c'est que ces inondations montrent que le monde doit se préparer à des épisodes si extrêmes qu'ils ne ressemblent à rien de ce qu'on avait vu auparavant", insiste Mme Vahlberg.

Les chercheurs du WWA estiment par ailleurs que la déforestation et l'urbanisation effrénée de villes comme Porto Alegre ont "aggravé les impacts" de cette catastrophe climatique sans précédent.

L'étude cite notamment la perte de 22% de la végétation native de la région en moins de quatre décennies, pour laisser place notamment à des champs de soja.

Maja Vahlberg préconise de "mettre en place des politiques qui rendent la population moins vulnérable, en augmentant la protection face aux crues et en restaurant les écosystèmes", afin d'"éviter des morts et limiter les dégâts matériels".

I.Mala--TPP