The Prague Post - A la COP29, l'Azerbaïdjan défend le pétrole

EUR -
AED 4.259931
AFN 77.160181
ALL 96.850227
AMD 442.401038
ANG 2.076294
AOA 1063.677072
ARS 1669.055616
AUD 1.767413
AWG 2.087915
AZN 1.976525
BAM 1.955805
BBD 2.329705
BDT 141.350332
BGN 1.968011
BHD 0.435001
BIF 3394.307963
BMD 1.159953
BND 1.504604
BOB 7.993019
BRL 6.236027
BSD 1.156703
BTN 102.544241
BWP 15.533036
BYN 3.942709
BYR 22735.073339
BZD 2.326405
CAD 1.629908
CDF 2598.294516
CHF 0.933958
CLF 0.027862
CLP 1091.35256
CNY 8.255852
CNH 8.261671
COP 4467.910482
CRC 580.101361
CUC 1.159953
CUP 30.738747
CVE 110.265259
CZK 24.471643
DJF 205.980483
DKK 7.508031
DOP 74.320174
DZD 149.986352
EGP 54.518128
ERN 17.399291
ETB 178.208318
FJD 2.659946
FKP 0.882902
GBP 0.881758
GEL 3.149318
GGP 0.882902
GHS 12.60803
GIP 0.882902
GMD 84.101039
GNF 10040.023555
GTQ 8.867021
GYD 242.000568
HKD 9.017299
HNL 30.424071
HRK 7.575772
HTG 151.300355
HUF 390.266543
IDR 19298.7714
ILS 3.773738
IMP 0.882902
INR 102.97504
IQD 1515.303555
IRR 48805.011161
ISK 145.586114
JEP 0.882902
JMD 185.650436
JOD 0.822452
JPY 178.631605
KES 149.450351
KGS 101.438311
KHR 4638.010881
KMF 494.140266
KPW 1044.01324
KRW 1657.306094
KWD 0.356013
KYD 0.963902
KZT 612.471437
LAK 25008.058672
LBP 103640.543153
LKR 352.160826
LRD 211.970497
LSL 20.060547
LTL 3.425039
LVL 0.701644
LYD 6.310015
MAD 10.713725
MDL 19.693046
MGA 5195.012188
MKD 61.620145
MMK 2434.716309
MNT 4162.087864
MOP 9.259322
MRU 46.335109
MUR 53.068276
MVR 17.751613
MWK 2005.704706
MXN 21.531279
MYR 4.857927
MZN 74.125305
NAD 20.060547
NGN 1678.637617
NIO 42.5701
NOK 11.741742
NPR 164.070385
NZD 2.029664
OMR 0.443731
PAB 1.156903
PEN 3.913209
PGK 4.877011
PHP 68.08115
PKR 327.549368
PLN 4.276946
PYG 8183.019198
QAR 4.21621
RON 5.119224
RSD 117.220275
RUB 93.250219
RWF 1680.103942
SAR 4.350385
SBD 9.554962
SCR 17.028538
SDG 697.715826
SEK 11.017487
SGD 1.507015
SHP 0.870265
SLE 26.876535
SLL 24323.628045
SOS 661.101551
SRD 44.669204
STD 24008.679397
STN 24.500057
SVC 10.121024
SYP 12825.363833
SZL 20.056047
THB 37.571296
TJS 10.653225
TMT 4.059835
TND 3.416008
TOP 2.71673
TRY 48.73004
TTD 7.834018
TWD 35.722836
TZS 2845.506676
UAH 48.480314
UGX 4029.009453
USD 1.159953
UYU 46.140108
UZS 13886.032578
VES 256.893396
VND 30524.155863
VUV 141.366347
WST 3.247376
XAF 655.958539
XAG 0.023832
XAU 0.00029
XCD 3.134831
XCG 2.084705
XDR 0.815802
XOF 655.958539
XPF 119.331742
YER 276.652887
ZAR 20.150247
ZMK 10440.970593
ZMW 25.59206
ZWL 373.504303
  • AEX

    -10.1100

    971.46

    -1.03%

  • BEL20

    -39.5400

    4902.37

    -0.8%

  • PX1

    -35.8900

    8121.07

    -0.44%

  • ISEQ

    10.6800

    11877.95

    +0.09%

  • OSEBX

    4.1800

    1611.8

    +0.26%

  • PSI20

    -19.4300

    8426.96

    -0.23%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    30.2600

    4011.3

    +0.76%

  • N150

    -16.8200

    3722.05

    -0.45%

A la COP29, l'Azerbaïdjan défend le pétrole
A la COP29, l'Azerbaïdjan défend le pétrole / Photo: Alexander NEMENOV - AFP

A la COP29, l'Azerbaïdjan défend le pétrole

L'hôte de la conférence annuelle de l'ONU sur le climat, le président azerbaïdjanais Ilham Aliev, a défendu mardi le droit des pays à exploiter leurs ressources pétrolières et gazières, en ouverture d'un sommet de dirigeants mondiaux à Bakou.

Taille du texte:

Les dirigeants des pays en développement, très représentés à la COP29, plaident mardi pour un accord financier historique sur l'aide des pays riches, mais la plupart des chefs d'Etats du G20 sont absents, au début d'une des négociations climatiques les plus difficiles depuis l'accord de Paris en 2015.

Les pays en développement ne peuvent pas repartir "les mains vides", a lancé le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

Ces pays réclament le décuplement ou plus de l'aide financière annuelle versée par les pays développés aux pays du Sud, actuellement d'environ 116 milliards de dollars par an (en 2022). Des montants jugés irréalistes par des Occidentaux plutôt enclins à réduire en ce moment leurs dépenses publiques.

Une semaine après le séisme de la réélection de Donald Trump aux Etats-Unis, quelque 75 dirigeants sont attendus en Azerbaïdjan, avec comme ordre du jour officieux de tracer la route de la diplomatie climatique sans la première puissance mondiale.

Cette COP29, organisée un an après la COP de Dubaï, s'est ouverte lundi sur de vibrants appels à la coopération internationale. Tout le monde s'attend à ce que les Etats-Unis de Donald Trump deviennent, l'an prochain, l'unique pays à sortir deux fois de l'accord de Paris.

"Notre processus est solide. Il est robuste et perdurera", veut croire Simon Stiell, le chef de l'ONU climat, qui coorganise la conférence avec l'Azerbaïdjan.

Mardi, Ilham Aliev, le président du pays, berceau historique du pétrole, a assumé son expression de "cadeau de Dieu", pour désigner les hydrocarbures qui ont fait la richesse de l'Azerbaïdjan. Il a rappelé que l'Union européenne lui avait demandé de fournir plus de gaz, après la crise énergétique de 2022.

"Toute ressource naturelle, pétrole, gaz, vent, solaire, or, argent, cuivre: ce sont des ressources naturelles et on ne doit pas reprocher aux pays d'en avoir et de les fournir aux marchés, car les marchés en ont besoin", a dit Ilham Aliev. Les "media fake news" des Etats-Unis, "premier producteur mondial" d'énergies fossiles, "feraient mieux de se regarder dans le miroir".

- Annonce britannique -

L'émissaire du président démocrate Joe Biden, John Podesta, est présent pour rassurer ses partenaires. Mais la sortie anticipée du deuxième pollueur mondial affaiblit la parole de ses négociateurs sur la permanence des engagements américains.

Les Européens ont certes permis de persévérer, mais ils ne se bousculent pas à Bakou.

Emmanuel Macron, Olaf Scholz et la présidente de la Commission européenne sont absents au sommet de mardi et mercredi. L'UE sera notamment représentée par le Hongrois Viktor Orban, qui assure la présidence tournante du Conseil, Andrzej Duda (Pologne), Pedro Sanchez (Espagne) et Giorgia Meloni (Italie).

Seuls quelques pays du G20 seront représentés par un chef d'Etat ou de gouvernement, dont le Royaume-Uni avec son Premier ministre travailliste Keir Starmer, attendu sur un nouvel engagement de réduction des gaz à effet de serre.

"Il est très important que le Royaume-Uni fasse preuve de leadership", a-t-il déclaré mardi matin à Bakou à des journalistes. M. Starmer s'est dit "réjoui de travailler avec le président Trump, bien sûr, comme nous le faisons avec tous les dirigeants internationaux".

Quelque 52.000 participants sont attendus sur les deux semaines de la COP29, dans le stade olympique de Bakou, sur les bords de la Caspienne, mer dans laquelle l'Azerbaïjan prévoit une forte expansion de sa production de gaz naturel.

Certes, entre la réélection de Trump, le retard du premier jour et l'absence de plusieurs dirigeants majeurs, "ce n'est pas une situation idéale. (...) Mais en 30 ans de COP, ce n'est pas la première fois qu'on fait face à des obstacles" et "tout est encore tout à fait possible", a confié mardi à l'AFP le ministre canadien de l'Environnement, Steven Guilbeault.

Mardi, des pays en développement ont rejeté un premier projet d'accord financier.

"Nous ne pouvons pas l'accepter", dit à l'AFP le négociateur ougandais Adonia Ayebare, qui préside le groupe G77+Chine, représentant plus d'une centaine de pays.

ico-dep-jmi-sah/bl/bow

G.Turek--TPP