The Prague Post - La banquise au plus bas dans un monde qui connaît toujours une chaleur hors norme

EUR -
AED 4.249841
AFN 77.440379
ALL 96.937957
AMD 443.744872
ANG 2.071378
AOA 1061.158018
ARS 1665.798493
AUD 1.768347
AWG 2.085864
AZN 1.973775
BAM 1.955557
BBD 2.33561
BDT 141.712395
BGN 1.957302
BHD 0.436248
BIF 3420.075114
BMD 1.157206
BND 1.507513
BOB 8.013005
BRL 6.230744
BSD 1.159656
BTN 102.770233
BWP 15.540069
BYN 3.952809
BYR 22681.242244
BZD 2.33231
CAD 1.620419
CDF 2592.141907
CHF 0.928308
CLF 0.027802
CLP 1090.67243
CNY 8.228489
CNH 8.233603
COP 4464.501662
CRC 582.427643
CUC 1.157206
CUP 30.665965
CVE 110.251303
CZK 24.315737
DJF 206.504345
DKK 7.467637
DOP 74.430753
DZD 150.396406
EGP 54.662476
ERN 17.358094
ETB 178.231058
FJD 2.653648
FKP 0.873889
GBP 0.880281
GEL 3.141747
GGP 0.873889
GHS 12.63443
GIP 0.873889
GMD 83.893202
GNF 10065.749503
GTQ 8.886896
GYD 242.60986
HKD 8.991406
HNL 30.491212
HRK 7.536184
HTG 151.741149
HUF 387.944105
IDR 19252.440164
ILS 3.752235
IMP 0.873889
INR 102.721146
IQD 1519.111276
IRR 48689.451708
ISK 144.801026
JEP 0.873889
JMD 185.326976
JOD 0.820446
JPY 178.486912
KES 149.45329
KGS 101.1979
KHR 4661.420898
KMF 492.970295
KPW 1041.503622
KRW 1650.928094
KWD 0.355182
KYD 0.96638
KZT 615.033593
LAK 25170.87295
LBP 103846.0989
LKR 352.796171
LRD 212.213636
LSL 20.059108
LTL 3.416929
LVL 0.699982
LYD 6.311216
MAD 10.734866
MDL 19.684555
MGA 5186.355684
MKD 61.650638
MMK 2429.269602
MNT 4170.200408
MOP 9.278047
MRU 46.131269
MUR 53.011978
MVR 17.701412
MWK 2010.850186
MXN 21.460546
MYR 4.84637
MZN 73.949953
NAD 20.059108
NGN 1677.670772
NIO 42.674698
NOK 11.651175
NPR 164.432572
NZD 2.021992
OMR 0.444949
PAB 1.159856
PEN 3.933811
PGK 4.889393
PHP 67.944163
PKR 328.109538
PLN 4.250818
PYG 8211.979802
QAR 4.226875
RON 5.084417
RSD 117.222703
RUB 93.418258
RWF 1684.390743
SAR 4.339823
SBD 9.532338
SCR 15.825137
SDG 696.061391
SEK 10.913172
SGD 1.505091
SHP 0.868204
SLE 26.812175
SLL 24266.035641
SOS 662.717669
SRD 44.847503
STD 23951.832714
STN 24.496957
SVC 10.146739
SYP 12794.975733
SZL 20.056508
THB 37.418278
TJS 10.674474
TMT 4.050222
TND 3.410876
TOP 2.710295
TRY 48.653446
TTD 7.851025
TWD 35.5488
TZS 2852.746005
UAH 48.668354
UGX 4034.498783
USD 1.157206
UYU 46.264252
UZS 13904.272632
VES 256.285135
VND 30441.467269
VUV 140.78276
WST 3.228827
XAF 655.875519
XAG 0.023649
XAU 0.000288
XCD 3.127408
XCG 2.08994
XDR 0.815699
XOF 655.875519
XPF 119.331742
YER 275.927919
ZAR 20.016462
ZMK 10416.243214
ZMW 25.59882
ZWL 372.619936
  • AEX

    -7.2600

    974.31

    -0.74%

  • BEL20

    -15.8100

    4926.04

    -0.32%

  • PX1

    -11.4200

    8145.99

    -0.14%

  • ISEQ

    -10.6800

    11857.39

    -0.09%

  • OSEBX

    -4.0200

    1603.52

    -0.25%

  • PSI20

    -9.2900

    8437.24

    -0.11%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -24.8400

    3981.12

    -0.62%

  • N150

    -4.8600

    3734.28

    -0.13%

La banquise au plus bas dans un monde qui connaît toujours une chaleur hors norme
La banquise au plus bas dans un monde qui connaît toujours une chaleur hors norme / Photo: TORSTEN BLACKWOOD - AFP/Archives

La banquise au plus bas dans un monde qui connaît toujours une chaleur hors norme

Une banquise mondiale au plus bas, des températures mondiales toujours au plus haut: après 2024 et sa litanie de records et catastrophes climatiques, l'hiver 2025 illustre encore le réchauffement de la planète en poursuivant plus de deux ans d'observations de chaleurs à des niveaux historiques.

Taille du texte:

En février, la surface cumulée de la banquise autour des deux pôles a atteint un nouveau minimum historique, et les trois mois correspondant à l'hiver de l'hémisphère nord (décembre-février) ont été presque aussi chauds que le record de l'an dernier, selon le bulletin mensuel publié jeudi par l'observatoire européen Copernicus.

"Février 2025 s'inscrit dans la lignée des températures records ou quasi records observées au cours des deux dernières années" sous l'effet du réchauffement climatique, souligne dans un communiqué Samantha Burgess, du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF).

- Fonte record de l'Arctique -

"L'une des conséquences d'un monde plus chaud est la fonte de la glace de mer" conduisant "l'étendue mondiale de la banquise à un minimum historique", ajoute-t-elle.

La banquise fond naturellement l'été (en Antarctique en ce moment) et se reforme l'hiver (Arctique), mais en des proportions désormais déclinantes.

Le 7 février, "un plus bas record a été atteint concernant la surface de banquise cumulée" autour de l'Arctique et l'Antarctique, indique Copernicus.

Cette fonte des glaces est particulièrement marquée dans l'Arctique.

La banquise de l'Antarctique, sans battre le record absolu, est néanmoins 26% moins importante que sa moyenne saisonnière au coeur de l'été austral. Le minimum annuel pourrait avoir été atteint à la fin février, indique Copernicus, et "si cela se confirme, il s'agirait du deuxième minimum le plus bas enregistré par les satellites".

La planète entame une troisième année d'affilée avec des températures historiquement élevées, après que 2024 est devenue l'année la plus chaude jamais mesurée, battant le record de 2023.

Les climatologues s'attendaient à ce que les températures mondiales exceptionnelles depuis deux ans s'atténuent après la fin du cycle du phénomène El Nino, synonyme de réchauffement supplémentaire, qui avait atteint son apogée en janvier 2024.

- Contrastes régionaux -

Mais le thermomètre continue de battre ou de frôler les records.

Même si février 2025 n'est que le troisième mois de février le plus chaud des annales, il reste toutefois hors normes, plus chaud de 1,5°C par rapport au niveau préindustriel, souligne Copernicus.

Ce niveau figure dans l'accord de Paris pour éviter la multiplication des catastrophes climatiques mondiales.

Selon l'ONU, le monde est en route pour franchir durablement ce seuil au début des années 2030. Mais des études récentes suggèrent que cette étape pourrait être dépassée avant la fin de cette décennie.

Février a été marqué notamment par d'importants incendies en Argentine et plusieurs cyclones dans le sud-est de l'Afrique et le Pacifique Sud.

Les moyennes mondiales, élevées, cachent de forts contrastes.

Une grande partie de l'Arctique, les Alpes et l'Himalaya, ainsi que la Scandinavie, le nord du Chili et de l'Argentine, le Mexique, l'Inde ou la Floride ont connu des températures très chaudes pour un mois de février.

En revanche, une vague glaciale a été observée dans l'ouest des Etats-Unis, et il a également fait froid en Turquie, Europe de l'Est et au Moyen-Orient, ainsi que dans une vaste part de l'Asie orientale.

Les océans restent anormalement chauds aussi. La température à la surface des mers a été la deuxième plus élevée jamais enregistrée en février, avec 20,88°C de moyenne mondiale. Les océans, régulateurs cruciaux du climat et puits de carbone, stockent plus de 90 % de l'excès de chaleur causé par les émissions de gaz à effet de serre de l'humanité.

E.Soukup--TPP