The Prague Post - COP15: encore aucune avancée majeure pour espérer un "pacte de paix avec la nature"

EUR -
AED 4.243687
AFN 80.258579
ALL 97.948265
AMD 440.592197
ANG 2.067962
AOA 1058.465478
ARS 1362.804464
AUD 1.778285
AWG 2.082842
AZN 1.968988
BAM 1.955765
BBD 2.322859
BDT 140.58751
BGN 1.96051
BHD 0.433992
BIF 3425.439333
BMD 1.15553
BND 1.477574
BOB 7.949859
BRL 6.406145
BSD 1.15048
BTN 98.998247
BWP 15.463726
BYN 3.764933
BYR 22648.378878
BZD 2.310959
CAD 1.569961
CDF 3324.458889
CHF 0.938796
CLF 0.027884
CLP 1070.051049
CNY 8.298556
CNH 8.307576
COP 4778.715365
CRC 579.88973
CUC 1.15553
CUP 30.621533
CVE 110.263047
CZK 24.84493
DJF 204.866372
DKK 7.461301
DOP 67.948797
DZD 150.258339
EGP 57.438983
ERN 17.332943
ETB 155.208151
FJD 2.59792
FKP 0.851372
GBP 0.852443
GEL 3.166602
GGP 0.851372
GHS 11.84979
GIP 0.851372
GMD 81.469282
GNF 9968.823444
GTQ 8.840843
GYD 240.695737
HKD 9.070231
HNL 30.026468
HRK 7.537177
HTG 150.877328
HUF 402.707866
IDR 18834.322544
ILS 4.183484
IMP 0.851372
INR 99.58874
IQD 1507.073308
IRR 48647.793814
ISK 144.037202
JEP 0.851372
JMD 184.196738
JOD 0.819316
JPY 166.518785
KES 148.637368
KGS 101.051502
KHR 4612.918301
KMF 492.837731
KPW 1039.976573
KRW 1579.771091
KWD 0.353847
KYD 0.958683
KZT 590.089549
LAK 24822.560372
LBP 103080.774354
LKR 344.473899
LRD 230.095925
LSL 20.704233
LTL 3.411979
LVL 0.698969
LYD 6.285889
MAD 10.518914
MDL 19.701651
MGA 5194.907994
MKD 61.53391
MMK 2426.268419
MNT 4138.767016
MOP 9.301035
MRU 45.673191
MUR 52.588586
MVR 17.800977
MWK 1994.864669
MXN 21.898152
MYR 4.905805
MZN 73.89655
NAD 20.704233
NGN 1782.335411
NIO 42.33925
NOK 11.454538
NPR 158.397195
NZD 1.920457
OMR 0.444022
PAB 1.15048
PEN 4.152526
PGK 4.805915
PHP 64.814084
PKR 326.153924
PLN 4.273513
PYG 9179.837417
QAR 4.196726
RON 5.027136
RSD 117.197924
RUB 92.187067
RWF 1661.270578
SAR 4.337388
SBD 9.645657
SCR 16.420505
SDG 693.899733
SEK 10.959036
SGD 1.481278
SHP 0.908065
SLE 25.479855
SLL 24230.88081
SOS 657.488355
SRD 43.364756
STD 23917.128362
SVC 10.066822
SYP 15024.024763
SZL 20.690634
THB 37.444978
TJS 11.619594
TMT 4.044353
TND 3.40414
TOP 2.70637
TRY 45.531654
TTD 7.801862
TWD 34.111657
TZS 2973.947329
UAH 47.720955
UGX 4145.926572
USD 1.15553
UYU 47.299162
UZS 14617.741108
VES 118.057029
VND 30130.432615
VUV 137.626073
WST 3.026547
XAF 655.945383
XAG 0.031814
XAU 0.000336
XCD 3.122877
XDR 0.815786
XOF 655.945383
XPF 119.331742
YER 281.198532
ZAR 20.713272
ZMK 10401.156591
ZMW 27.812507
ZWL 372.080039
  • AEX

    -7.8200

    922.62

    -0.84%

  • BEL20

    -42.4800

    4476.21

    -0.94%

  • PX1

    -80.7600

    7684.68

    -1.04%

  • ISEQ

    -183.8900

    11454.53

    -1.58%

  • OSEBX

    11.1500

    1627.37

    +0.69%

  • PSI20

    -51.9400

    7475.67

    -0.69%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -15.7900

    2615.73

    -0.6%

  • N150

    -32.5300

    3582.26

    -0.9%

COP15: encore aucune avancée majeure pour espérer un "pacte de paix avec la nature"
COP15: encore aucune avancée majeure pour espérer un "pacte de paix avec la nature" / Photo: ANDREJ IVANOV - AFP

COP15: encore aucune avancée majeure pour espérer un "pacte de paix avec la nature"

Le monde n'a plus que huit jours pour sceller un accord historique pour enrayer la destruction de la nature. Mais à mi-parcours, la COP15 n'a enregistré aucune avancée majeure, tant sur la question brûlante du financement entre Nord et Sud que sur l'objectif phare de protéger 30% de la planète.

Taille du texte:

De l'avis général, les négociations entreront dans le dur jeudi, quand les ministres de l'Environnement des 196 membres de la Convention des Nations unies sur la diversité biologique (CDB) prendront à Montréal le relais de leurs délégués.

Mais les chances d'aboutir le 19 décembre à l'approbation d'un ambitieux "pacte de paix à la nature" - une vingtaine d'objectifs pour stopper la destruction des eaux, des forêts et du vivant d'ici la fin de la décennie - sont compromises si le projet d'accord reste en l'état.

Malgré des dizaines d'heures de travail pour les 5.000 délégués depuis le 3 décembre, le texte est très en retard, plombé par des dizaines de points toujours en négociations. Seuls cinq des 22 ou 23 objectifs envisagés avaient été tranchés.

"Les gouvernements progressent, mais pas assez vite pour préparer un texte propre à l'arrivée des ministres", regrette Alfred DeGemmis, haut responsable de la Wildlife Conservation Society (WCS).

Le temps presse: un million d'espèces sont menacées d'extinction, un tiers des terres sont gravement dégradées, la fertilité des sols et la pureté de l'eau compromises, tandis que les océans sont mise en péril par la pollution et le changement climatique.

"Nous sommes encore très loin du but, mais nous voyons la lumière au bout du tunnel", veut croire Marco Lambertini, patron du WWF international, qui constate "une implication plus constructive" qu'au début du sommet.

"On voit se dessiner un marché où les pays du Sud disent qu'ils n'accepteront pas de s'engager sur des ambitions fortes sans des financements correspondant en face", résume Sébastien Treyer, directeur général du think-tank IDDRI.

Le Brésil a réitéré samedi, au nom du continent africain et de 14 autres pays dont l'Inde et l'Indonésie, leur demande de "subventions financières d'au moins 100 milliards de dollars par an ou 1 % du PIB mondial jusqu'en 2030".

- Fonds mondial biodiversité -

Une augmentation jugée irréaliste par les pays riches, pour qui l'aide au développement dédié à la biodiversité en 2020 représentait 10 milliards de dollars par an en 2020.

"Si aujourd'hui on est à 10 milliards, parler de 100 milliards d'un coup tétanise la conversation", prévient l'ambassadrice française à la COP15, Sylvie Lemmet, alors que les pays riches ont tenu leurs engagements de doubler l'aide au développement dans la décennie précédente.

L'Union européenne s'oppose aussi à la création d'un nouveau fonds mondial sur la biodiversité, réclamé par plusieurs pays d'ici la COP16 de 2024 en Turquie.

Une solution jugée inefficace par le Nord, qui préfère pousser à une réforme de la finance mondiale, publique et privée, et à une meilleure utilisation des ressources nationales. Ainsi qu'à la réduction des subventions négatives pour la nature, notamment à l'agriculture via les engrais et les pesticides, objet de vifs débats avec le Brésil et l'Argentine.

Les Etats-Unis, même s'ils ne font pas partie de la négociation, faute d'avoir ratifié la Convention sur la biodiversité, jouent un rôle crucial dans l'équation financière susceptible de débloquer l'accord.

"Nous avons réapprovisionné le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) cette année, la contribution américaine a été plus importante que jamais", a souligné lundi l'ambassadrice environnement américaine Monica Medina.

Pour lever les obstacles, les yeux sont tournés vers la Chine, présidente de la COP15, jugée trop "attentiste" ou "passive" dans les couloirs du sommet.

Une critique balayée par l'ambassadrice française, qui salue une "présidence chinoise très impliquée", "à l'écoute des parties" et qui "s'engage bilatéralement".

Lundi, les négociateurs ont repris à huis clos les débats. "C'est encourageant", a déclaré lundi Elizabeth Mrema, cheffe de la CDB mais cela reste une "route semée d'embûches".

A.Slezak--TPP