The Prague Post - Au Brésil, des reptiles s'invitent en thérapie

EUR -
AED 4.228602
AFN 81.275934
ALL 98.168857
AMD 442.668825
ANG 2.060686
AOA 1054.740796
ARS 1321.593203
AUD 1.76645
AWG 2.072635
AZN 1.970993
BAM 1.958111
BBD 2.323914
BDT 140.756141
BGN 1.956735
BHD 0.434324
BIF 3427.345452
BMD 1.151464
BND 1.478946
BOB 7.970339
BRL 6.316949
BSD 1.150994
BTN 99.469432
BWP 15.532806
BYN 3.76666
BYR 22568.696861
BZD 2.311999
CAD 1.576072
CDF 3312.762008
CHF 0.941552
CLF 0.028338
CLP 1087.54677
CNY 8.273252
CNH 8.280933
COP 4710.57065
CRC 580.985764
CUC 1.151464
CUP 30.513799
CVE 110.394345
CZK 24.808304
DJF 204.958151
DKK 7.459175
DOP 67.960217
DZD 149.971277
EGP 58.170929
ERN 17.271962
ETB 157.932215
FJD 2.584113
FKP 0.85212
GBP 0.85567
GEL 3.131558
GGP 0.85212
GHS 11.85489
GIP 0.85212
GMD 82.333901
GNF 9971.770135
GTQ 8.839357
GYD 240.712033
HKD 9.038826
HNL 30.051471
HRK 7.539552
HTG 150.948171
HUF 403.185736
IDR 18828.741381
ILS 3.995523
IMP 0.85212
INR 99.502103
IQD 1507.679583
IRR 48505.425888
ISK 143.403707
JEP 0.85212
JMD 183.00601
JOD 0.816432
JPY 166.65198
KES 148.676894
KGS 100.695335
KHR 4609.440733
KMF 493.978545
KPW 1036.275809
KRW 1579.186951
KWD 0.352636
KYD 0.959232
KZT 597.965806
LAK 24829.061579
LBP 103127.160347
LKR 345.791156
LRD 230.198711
LSL 20.829319
LTL 3.399974
LVL 0.696509
LYD 6.258578
MAD 10.524731
MDL 19.710865
MGA 5202.140323
MKD 61.558099
MMK 2417.323878
MNT 4124.997328
MOP 9.304382
MRU 45.737987
MUR 52.33404
MVR 17.738293
MWK 1995.755681
MXN 21.891635
MYR 4.894296
MZN 73.636467
NAD 20.828685
NGN 1779.599688
NIO 42.349988
NOK 11.475699
NPR 159.145847
NZD 1.905345
OMR 0.442709
PAB 1.150969
PEN 4.157808
PGK 4.738593
PHP 65.66972
PKR 326.235687
PLN 4.275426
PYG 9186.12202
QAR 4.197318
RON 5.030399
RSD 117.248993
RUB 90.559479
RWF 1661.961689
SAR 4.320499
SBD 9.619751
SCR 16.312725
SDG 691.455093
SEK 11.055241
SGD 1.478244
SHP 0.90487
SLE 25.879164
SLL 24145.6312
SOS 657.776403
SRD 44.734691
STD 23832.982602
SVC 10.070887
SYP 14970.923062
SZL 20.83022
THB 37.550374
TJS 11.566953
TMT 4.030124
TND 3.409595
TOP 2.696844
TRY 45.510122
TTD 7.803448
TWD 33.990988
TZS 3028.351027
UAH 47.988042
UGX 4144.856366
USD 1.151464
UYU 47.025915
UZS 14580.209686
VES 117.483083
VND 30054.940873
VUV 138.021735
WST 3.027922
XAF 656.732171
XAG 0.031236
XAU 0.00034
XCD 3.11189
XDR 0.816764
XOF 656.752157
XPF 119.331742
YER 279.463337
ZAR 20.699848
ZMK 10364.564029
ZMW 27.59441
ZWL 370.770979
  • AEX

    -3.5000

    917.1

    -0.38%

  • BEL20

    -12.4300

    4425.99

    -0.28%

  • PX1

    -27.6600

    7656.12

    -0.36%

  • ISEQ

    56.7000

    11396.13

    +0.5%

  • OSEBX

    0.8200

    1637.65

    +0.05%

  • PSI20

    -58.8400

    7388.68

    -0.79%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    1.4900

    2479.58

    +0.06%

  • N150

    -11.5000

    3581.34

    -0.32%

Au Brésil, des reptiles s'invitent en thérapie
Au Brésil, des reptiles s'invitent en thérapie / Photo: Nelson ALMEIDA - AFP

Au Brésil, des reptiles s'invitent en thérapie

"Je n'ai pas peur", assure David de Oliveira Gomes, pendant qu'un imposant boa jaune aux taches marron s'enroule doucement autour de son cou.

Taille du texte:

Cet adolescent brésilien de 15 ans, autiste, fréquente un centre thérapeutique de Sao Paulo qui utilise des reptiles pour aider les patients atteints de divers troubles à se détendre et à améliorer leurs capacités motrices ou leur communication avec les autres.

"Il s'appelle Gold, il est froid et il mange des souris", dit ce grand gaillard au crâne rasé, qui sourit tandis que le serpent se promène le long de sa veste en treillis.

"Pour David, c'est un travail de mémoire et d'élaboration du discours", explique Andrea Ribeiro, orthophoniste et spécialiste des thérapies avec les animaux.

Elle reçoit de jeunes autistes, des personnes handicapées, mais aussi des patients souffrant de dépression ou de crises d'angoisse.

Les séances avec des reptiles ont lieu sous un grand auvent, près d'un haras où d'autres patients sont en contact avec des chevaux.

La thérapeute a l'embarras du choix, avec plusieurs espèces de serpents, des lézards ou des tortues, et même un petit caïman.

Ce type de thérapie n'a pas reçu de validation scientifique. Mais "la médecine a montré que, quand une personne est en contact avec un animal, son organisme libère des neurotransmetteurs comme la sérotonine ou la beta-endorphine, qui donnent une sensation de bien-être", affirme Andrea Ribeiro.

- "Chanson du caïman" -

Gabriel Pinheiro, 10 ans, n'a pas peur de caresser un petit caïman aux dents acérées. "C'est son préféré", révèle la thérapeute.

"Il est mouillé", dit le garçonnet autiste, tout en regardant le saurien dans les yeux à travers ses épaisses lunettes.

Andrea Ribeiro lui fait décrire les contrastes du corps de l'animal, ses écailles "dures" et son ventre "mou".

Ensuite, ils chantent la "chanson du caïman", pour exercer sa mémoire auditive.

"Il est tout heureux de venir ici", dit sa mère Cristina de Oliveira Pinheiro.

En quatre ans de thérapie, Gabriel a fait des progrès "dans la compréhension, la communication et la motricité", assure-t-elle.

Avec les reptiles, "on obtient de meilleurs résultats, et plus rapidement, (...) car les patients se sentent bien et ont envie d'apprendre".

Les patients autistes, par exemple, n'ont "pas de préjugés" contre les serpents ou les caïmans, qui inspirent habituellement la peur.

Et les reptiles "sont impassibles", contrairement aux chiens, qui, comme ils sont souvent très affectueux et réclament de l'attention, peuvent causer une gêne chez les enfants autistes.

- Pas venimeux -

Paulo Palacio Santos, 34 ans, a subi de graves troubles neurologiques après un traumatisme crânien lors d'un accident qui a réduit presque à néant ses capacités motrices. Ses membres inférieurs sont paralysés, les supérieurs bougent à peine, et il ne peut plus parler.

Andrea Ribeiro pose sur son cou un boa dont la peau froide provoque chez lui un réflexe de déglutition.

Puis elle fait glisser sur son visage un serpent plus fin, qui stimule les muscles autour de la bouche.

La thérapeute est toujours accompagnée de la biologiste Beatriz Araujo, qui veille à éviter le moindre risque pour les patients au contact des reptiles, dont la possession est régulée par l'organe public environnemental Ibama.

"Il y a des risques au contact de tout type d'animal. Ici, nous n'utilisons pas de serpents venimeux, et je surveille les reptiles en permanence", explique-t-elle.

Andrea Ribeiro assure qu'aucun incident n'a été déploré en 10 ans de thérapies.

T.Musil--TPP