The Prague Post - Au sommet climat de Paris, Macron demande un "choc de financement public"

EUR -
AED 4.240074
AFN 76.77926
ALL 96.809061
AMD 441.591006
ANG 2.066619
AOA 1058.719393
ARS 1674.82923
AUD 1.780528
AWG 2.083958
AZN 1.978354
BAM 1.959521
BBD 2.324704
BDT 140.863836
BGN 1.955521
BHD 0.435263
BIF 3408.801338
BMD 1.154547
BND 1.505966
BOB 7.975145
BRL 6.177028
BSD 1.154177
BTN 102.24516
BWP 15.529557
BYN 3.933687
BYR 22629.129966
BZD 2.321308
CAD 1.629551
CDF 2482.277435
CHF 0.931125
CLF 0.027768
CLP 1089.303409
CNY 8.219627
CNH 8.223085
COP 4369.03845
CRC 580.094043
CUC 1.154547
CUP 30.595507
CVE 110.663545
CZK 24.335897
DJF 205.186143
DKK 7.467148
DOP 74.242159
DZD 150.743456
EGP 54.610903
ERN 17.318212
ETB 177.680257
FJD 2.637275
FKP 0.884849
GBP 0.878668
GEL 3.123032
GGP 0.884849
GHS 12.636482
GIP 0.884849
GMD 84.281835
GNF 10033.016668
GTQ 8.844758
GYD 241.477512
HKD 8.977282
HNL 30.422386
HRK 7.533649
HTG 151.046178
HUF 386.10389
IDR 19282.212371
ILS 3.769621
IMP 0.884849
INR 102.377705
IQD 1512.064813
IRR 48620.880478
ISK 146.176991
JEP 0.884849
JMD 185.141578
JOD 0.818568
JPY 176.64114
KES 149.110174
KGS 100.96483
KHR 4632.81763
KMF 486.064363
KPW 1039.131129
KRW 1671.35768
KWD 0.354308
KYD 0.961931
KZT 607.443515
LAK 25073.613959
LBP 103358.975258
LKR 351.976868
LRD 211.220185
LSL 20.058203
LTL 3.409079
LVL 0.698374
LYD 6.310984
MAD 10.750067
MDL 19.759608
MGA 5195.463276
MKD 61.526463
MMK 2423.446575
MNT 4139.088627
MOP 9.242211
MRU 45.963226
MUR 53.051274
MVR 17.785781
MWK 2005.449299
MXN 21.440756
MYR 4.826303
MZN 73.845122
NAD 20.058203
NGN 1660.435912
NIO 42.435383
NOK 11.774744
NPR 163.591947
NZD 2.048159
OMR 0.443917
PAB 1.154292
PEN 3.897668
PGK 4.858916
PHP 68.037059
PKR 326.367247
PLN 4.249258
PYG 8176.491476
QAR 4.20667
RON 5.084851
RSD 117.184242
RUB 93.808998
RWF 1677.092005
SAR 4.33024
SBD 9.502609
SCR 16.668137
SDG 693.304867
SEK 11.053631
SGD 1.505796
SHP 0.86621
SLE 26.752302
SLL 24210.282151
SOS 659.649796
SRD 44.454113
STD 23896.801135
STN 24.546294
SVC 10.099178
SYP 12765.710435
SZL 20.041972
THB 37.40927
TJS 10.65333
TMT 4.040916
TND 3.41739
TOP 2.70407
TRY 48.713243
TTD 7.820852
TWD 35.78282
TZS 2839.963899
UAH 48.567718
UGX 4030.636589
USD 1.154547
UYU 45.967091
UZS 13883.432715
VES 262.396596
VND 30381.916074
VUV 141.050422
WST 3.259611
XAF 657.207862
XAG 0.023959
XAU 0.00029
XCD 3.120222
XCG 2.080132
XDR 0.818286
XOF 657.510996
XPF 119.331742
YER 275.36302
ZAR 20.064176
ZMK 10392.314857
ZMW 26.113589
ZWL 371.763807
  • AEX

    -9.8100

    961.06

    -1.01%

  • BEL20

    27.9200

    4926.5

    +0.57%

  • PX1

    -109.8100

    7964.77

    -1.36%

  • ISEQ

    -64.6100

    12126.73

    -0.53%

  • OSEBX

    -6.1200

    1603.62

    -0.38%

  • PSI20

    -106.8900

    8376.71

    -1.26%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    66.1600

    4100.44

    +1.64%

  • N150

    -45.6800

    3637.99

    -1.24%

Au sommet climat de Paris, Macron demande un "choc de financement public"
Au sommet climat de Paris, Macron demande un "choc de financement public" / Photo: LUDOVIC MARIN - POOL/AFP

Au sommet climat de Paris, Macron demande un "choc de financement public"

Le président français Emmanuel Macron a demandé jeudi un "choc de financement public" face à la crise climatique et la pauvreté, devant une quarantaine de chefs d'Etat ou de gouvernement réunis jeudi à Paris pour débloquer la refonte du système économique mondial.

Taille du texte:

Emmanuel Macron, hôte de ce "sommet pour un nouveau pacte financier", qui dure jusqu'à vendredi, a lancé la "mobilisation générale". "Nous devons assumer un choc de financement public", a-t-il déclaré en ouvrant le sommet jeudi matin, notant qu'il y avait "beaucoup d'argent" mais pas forcément au "service des progrès de la planète".

"Nous avons un système financier qui est le fruit d'un consensus passé", qui "ne va sans doute plus assez vite, qui n'est plus tout à fait adapté et qu'il faut réaligner sur nos objectifs".

La jeune militante ougandaise Vanessa Nakate, invitée à parler immédiatement après le président, a commencé par faire respecter aux chefs d'Etat et de gouvernements face à elle une minute de silence "pour toutes celles et tous ceux qui souffrent déjà et qui ont faim, qui sont déplacés, qui quittent l'école". Les dirigeants ne l'ont pas quittée des yeux, dans un silence grave.

Elle a appelé à "une sortie équitable des énergies fossiles", s'en prenant frontalement aux profits des compagnies pétrolières occidentales.

"Les promesses non tenues coûtent des vies", a-t-elle martelé.

- Banque mondiale et FMI -

Les travaux au palais Brongniart, dans le centre de Paris, ne doivent pas déboucher sur des décisions concrètes mais bénéficient du poids du parterre des invités: le chef de l'ONU Antonio Guterres et le président brésilien Lula seront présents ainsi que le chancelier allemand Olaf Scholz et la secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen.

Washington fera "pression" pour que les créanciers des pays pauvres et en développement participent aux négociations pour restructurer leurs dettes, selon un discours de Mme Yellen jeudi matin à Paris.

La Chine, notamment, l'un des principaux créanciers mondiaux, est régulièrement pointée du doigt pour son manque de participation à un cadre commun de restructurations avec les pays occidentaux.

Pékin est représentée à ce sommet par son Premier ministre Li Qiang, l'Arabie saoudite par le prince héritier Mohammed ben Salmane. Une vingtaine de dirigeants africains sont là, dont plusieurs ont récemment haussé le ton contre les pays riches, plus prompts à verser des milliards pour soutenir l'Ukraine en guerre.

L'idée du sommet a germé en novembre lors des négociations climat de la COP27 en Egypte, dans le sillage du plan présenté par la Première ministre de la Barbade Mia Mottley. Sa voix a ravivé l'espoir de voir avancer ce sujet, devenu un boulet des négociations climatiques entre les pays pauvres et les pays riches, principaux responsables historiques des émissions de gaz à effet de serre.

L'objectif du sommet est de rénover en urgence l'architecture financière internationale, née des accords de Bretton Woods en 1944 avec la création du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM).

L'accès à leurs financements est jugé difficile par les pays en développement, alors que leurs besoins sont immenses pour affronter canicules, sécheresses et inondations, mais aussi pour sortir de la pauvreté tout en s'affranchissant des énergies fossiles et en préservant la nature.

- Taxation maritime -

Parmi les nombreuses idées en débat, celle d'une taxe internationale sur les émissions carbone du transport maritime a le vent en poupe.

Les dirigeants mondiaux évoquent d'autres taxations, mais aussi des réformes institutionnelles, la restructuration des dettes des pays pauvres, un renforcement du rôle du secteur privé...

La suspension du paiement de la dette en cas de catastrophe naturelle est fortement soutenue par Mia Mottley.

Les pays riches seront mis face à leur promesse de financer 100 milliards de dollars (91 milliards d'euros) par an pour aider les pays pauvres face au réchauffement. Une promesse censée être tenue cette année, avec trois années de retard qui ont profondément diminué la confiance entre le Nord et le Sud.

Le montant peut sembler dérisoire, mais "les financements publics sont la graine qui permettra de faire lever les milliers de milliards", souligne Harjeet Singh, du Climate Action Network.

Les banques multilatérales de développement seront aussi appelées à prêter davantage, quelques mois après l'annonce de la mobilisation de 50 milliards de dollars sur dix ans par la BM. Son nouveau président, Ajay Banga, sera là, tout comme la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva.

W.Cejka--TPP