The Prague Post - Entre les averses, les agriculteurs normands bouclent tant bien que mal la moisson des blés

EUR -
AED 4.244881
AFN 76.752177
ALL 96.816731
AMD 442.091943
ANG 2.068961
AOA 1059.919417
ARS 1676.828399
AUD 1.782462
AWG 2.086319
AZN 1.965997
BAM 1.959191
BBD 2.324303
BDT 140.84377
BGN 1.95806
BHD 0.435747
BIF 3404.563105
BMD 1.155856
BND 1.505693
BOB 7.98418
BRL 6.183731
BSD 1.153987
BTN 102.361003
BWP 15.526739
BYN 3.932973
BYR 22654.76849
BZD 2.320897
CAD 1.630768
CDF 2485.089806
CHF 0.931591
CLF 0.027784
CLP 1089.995001
CNY 8.22894
CNH 8.232986
COP 4373.988516
CRC 579.998834
CUC 1.155856
CUP 30.630172
CVE 110.788793
CZK 24.327299
DJF 205.493887
DKK 7.466584
DOP 74.247865
DZD 150.864595
EGP 54.724909
ERN 17.337833
ETB 177.183133
FJD 2.642056
FKP 0.882024
GBP 0.880704
GEL 3.126623
GGP 0.882024
GHS 12.650817
GIP 0.882024
GMD 84.377431
GNF 10017.251023
GTQ 8.854779
GYD 241.751103
HKD 8.988828
HNL 30.343255
HRK 7.53364
HTG 151.018768
HUF 385.316581
IDR 19302.787438
ILS 3.7678
IMP 0.882024
INR 102.489652
IQD 1514.170751
IRR 48661.518057
ISK 145.996019
JEP 0.882024
JMD 185.108782
JOD 0.81946
JPY 177.001962
KES 149.278383
KGS 101.080082
KHR 4652.318636
KMF 486.614865
KPW 1040.246299
KRW 1686.566301
KWD 0.354755
KYD 0.961756
KZT 607.335912
LAK 25076.285961
LBP 103506.862985
LKR 351.916046
LRD 211.810342
LSL 20.12364
LTL 3.412941
LVL 0.699166
LYD 6.321379
MAD 10.788774
MDL 19.756022
MGA 5203.961907
MKD 61.63668
MMK 2426.440807
MNT 4141.508053
MOP 9.240614
MRU 46.171113
MUR 53.065264
MVR 17.805981
MWK 2001.046064
MXN 21.427898
MYR 4.826837
MZN 73.917437
NAD 20.123005
NGN 1662.478686
NIO 42.463127
NOK 11.791397
NPR 163.563678
NZD 2.056441
OMR 0.444438
PAB 1.1556
PEN 3.905346
PGK 4.939506
PHP 68.32608
PKR 324.622454
PLN 4.248884
PYG 8175.07856
QAR 4.207894
RON 5.085419
RSD 117.226689
RUB 93.767183
RWF 1675.990526
SAR 4.335221
SBD 9.513375
SCR 15.860723
SDG 694.089587
SEK 11.049453
SGD 1.505068
SHP 0.867191
SLE 26.814619
SLL 24237.712102
SOS 659.535807
SRD 44.504488
STD 23923.875916
STN 24.542265
SVC 10.097389
SYP 12778.889239
SZL 20.038509
THB 37.368577
TJS 10.6654
TMT 4.057053
TND 3.410355
TOP 2.707134
TRY 48.789754
TTD 7.819466
TWD 35.812451
TZS 2837.625608
UAH 48.559326
UGX 4035.203251
USD 1.155856
UYU 46.019171
UZS 13813.90888
VES 263.759335
VND 30410.559131
VUV 141.127942
WST 3.25501
XAF 657.088593
XAG 0.023673
XAU 0.000288
XCD 3.123757
XCG 2.079782
XDR 0.817207
XOF 657.088593
XPF 119.331742
YER 275.670826
ZAR 20.028315
ZMK 10404.122035
ZMW 26.108963
ZWL 372.185011
  • AEX

    -7.9800

    953.04

    -0.83%

  • BEL20

    -4.4300

    4922.17

    -0.09%

  • PX1

    -22.3000

    7942.44

    -0.28%

  • ISEQ

    -116.4100

    12009.95

    -0.96%

  • OSEBX

    -3.2100

    1600.38

    -0.2%

  • PSI20

    -174.2300

    8202.29

    -2.08%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    66.1600

    4100.44

    +1.64%

  • N150

    -18.9200

    3619.11

    -0.52%

Entre les averses, les agriculteurs normands bouclent tant bien que mal la moisson des blés
Entre les averses, les agriculteurs normands bouclent tant bien que mal la moisson des blés / Photo: LOU BENOIST - AFP

Entre les averses, les agriculteurs normands bouclent tant bien que mal la moisson des blés

"Ah, il se met à crachiner", grimace Guy Varin, copropriétaire d'une exploitation agricole en Normandie. A quelques mètres son frère Marc prélève, dans un champ rendu gris par la pluie, des grains de blé pour déterminer s'ils peuvent enfin être moissonnés.

Taille du texte:

Vendredi dernier, deuxième jour "sans eau", ou presque depuis plus de deux semaines dans cette zone côtière de "la pointe du pays de Caux", le premier résultat est insuffisant.

L'échantillon de blé prélevé est trop humide: plus de 18% d'humidité, au-dessus de la barre fixée pour pouvoir être exporté depuis Rouen, premier port céréalier d'Europe de l'Ouest, à une soixantaine de kilomètres de là.

Pendant que les agriculteurs du sud de la France composent avec la sécheresse et le manque d'eau, ceux de Normandie et des Hauts-de-France doivent se faufiler entre les gouttes pour terminer les moissons.

Vendredi, il restait aux trois frères Varin (Guy, Marc et Luc) 27 hectares de blé à récolter, sur les 70 de leur exploitation à Bretteville-du-Grand-Caux (Seine-Maritime).

"On a espéré avoir du beau temps aujourd'hui pour se dire c'est bon, on va pouvoir récolter. Et malheureusement il est tombé quelques gouttes tout à l'heure (...) c'est du blé qui ne peut pas partir au port", déplore Marc Varin, 37 ans, après avoir apporté l'échantillon dans un site de la coopérative Noriap toute proche, où la qualité et le taux d'humidité sont mesurés.

Au 7 août, la récolte de blé tendre était achevée à 89% sur l'ensemble de la France (contre 94% en moyenne de 2018 à 2022) et seulement à 66% en Normandie (contre 85%). En Bretagne, la moitié du blé (51%) était récolté, contre 84% d'ordinaire à la même époque.

- "Compromis" -

Pour pouvoir être exporté, le grain de blé ne doit pas présenter plus de 15,5% d'humidité. Les frères Varin récoltent jusqu'à 17% d'humidité, explique Guy Varin, 41 ans, pendant que son cadet pilote une colossale moissonneuse-batteuse, un scarabée jaune de plusieurs tonnes, sous un ciel d'août inhabituellement gris.

"En temps normal on n'aurait pas fait avec un taux si haut, mais on sait qu'on va y perdre plus", en qualité et en argent, "si on attend davantage".

"C'est un compromis", estime-t-il.

Repousser la récolte, c'est risquer de voir le blé "flétrir" ou germer, et de le vendre à moindre prix, en qualité fourragère, pour l'alimentation du bétail et non plus humaine.

"On a pris presque 200 mm de pluie sur le mois de juillet", pour l'essentiel à la fin du mois, lorsque "les blés étaient tout juste mûrs", souligne Pierre Delamare, représentant technico-commercial de la coopérative Noriap, qui couvre une zone du Havre (Seine-Maritime) à Dunkerque (Nord).

Toutes les récoltes depuis cette date produisent des grains "fortement dégradés, avec quelques uns germés", constate-t-il.

Les cultivateurs mettent à profit chaque éclaircie. Les frères Varin ont travaillé jusqu'à trois heures du matin, dans la nuit de jeudi à vendredi, pour moissonner 13 hectares de blé.

Vendredi, trois hectares auront pu finalement être moissonnés en fin d'après midi, avant que la pluie ne reprenne à 19 heures.

La saison avait pourtant bien commencé, retrace Guy: "Dès le 20 juillet, on avait réussi à (moissonner) 30 hectares, c'est exceptionnellement tôt", dix jours de plus que d'habitude. "On se disait, super, on va finir de bonne heure..."

X.Vanek--TPP