The Prague Post - Brésil: "la peur" face aux nouvelles pluies qui frappent le Sud inondé

EUR -
AED 4.24886
AFN 76.755988
ALL 96.705015
AMD 442.955826
ANG 2.070898
AOA 1060.912737
ARS 1625.564282
AUD 1.782648
AWG 2.088273
AZN 1.971388
BAM 1.956939
BBD 2.329306
BDT 141.154573
BGN 1.95614
BHD 0.432708
BIF 3405.840612
BMD 1.156938
BND 1.506102
BOB 8.002553
BRL 6.169262
BSD 1.156493
BTN 102.503415
BWP 15.526833
BYN 3.941462
BYR 22675.988338
BZD 2.325823
CAD 1.625325
CDF 2487.417507
CHF 0.931775
CLF 0.027843
CLP 1092.288933
CNY 8.236648
CNH 8.243359
COP 4373.226322
CRC 580.647896
CUC 1.156938
CUP 30.658862
CVE 110.329197
CZK 24.306697
DJF 205.611509
DKK 7.470586
DOP 74.302913
DZD 149.721294
EGP 54.319055
ERN 17.354073
ETB 178.522661
FJD 2.642737
FKP 0.879543
GBP 0.879199
GEL 3.129564
GGP 0.879543
GHS 12.646194
GIP 0.879543
GMD 84.456898
GNF 10038.841239
GTQ 8.862042
GYD 241.954968
HKD 9.001269
HNL 30.407693
HRK 7.536416
HTG 153.9289
HUF 384.867503
IDR 19304.092011
ILS 3.773991
IMP 0.879543
INR 102.550427
IQD 1514.981513
IRR 48707.097807
ISK 146.445681
JEP 0.879543
JMD 185.618004
JOD 0.820315
JPY 177.514855
KES 149.480811
KGS 101.174688
KHR 4654.668151
KMF 487.071379
KPW 1041.265497
KRW 1684.490865
KWD 0.355069
KYD 0.963752
KZT 607.123759
LAK 25109.284637
LBP 103560.815603
LKR 352.501201
LRD 211.171961
LSL 20.032989
LTL 3.416138
LVL 0.699821
LYD 6.314674
MAD 10.720138
MDL 19.717217
MGA 5197.957111
MKD 61.557148
MMK 2429.425226
MNT 4142.749975
MOP 9.26415
MRU 45.809655
MUR 53.11547
MVR 17.822678
MWK 2005.401538
MXN 21.347365
MYR 4.831419
MZN 73.986633
NAD 20.032556
NGN 1661.363625
NIO 42.555497
NOK 11.754927
NPR 164.005264
NZD 2.055318
OMR 0.44128
PAB 1.156558
PEN 3.902838
PGK 4.882841
PHP 68.034333
PKR 327.015732
PLN 4.24089
PYG 8182.761253
QAR 4.214953
RON 5.089144
RSD 118.204806
RUB 93.56087
RWF 1680.363218
SAR 4.339343
SBD 9.522286
SCR 15.794975
SDG 694.74563
SEK 11.025394
SGD 1.505221
SHP 0.868003
SLE 26.845208
SLL 24260.414632
SOS 660.875971
SRD 44.656701
STD 23946.284488
STN 24.514688
SVC 10.118888
SYP 12792.101609
SZL 20.040007
THB 37.479056
TJS 10.674072
TMT 4.060853
TND 3.418489
TOP 2.709669
TRY 48.833247
TTD 7.83946
TWD 35.844032
TZS 2840.283621
UAH 48.493817
UGX 4047.442521
USD 1.156938
UYU 46.056799
UZS 13947.115322
VES 264.006395
VND 30439.043529
VUV 141.49704
WST 3.263591
XAF 656.333224
XAG 0.02393
XAU 0.000289
XCD 3.126684
XCG 2.084249
XDR 0.817973
XOF 656.3389
XPF 119.331742
YER 275.933908
ZAR 20.019316
ZMK 10413.836097
ZMW 26.164885
ZWL 372.533622
  • AEX

    -10.2800

    950.77

    -1.07%

  • BEL20

    -11.8200

    4914.46

    -0.24%

  • PX1

    -14.3400

    7950.18

    -0.18%

  • ISEQ

    -113.9900

    12012.45

    -0.94%

  • OSEBX

    -4.4900

    1599.21

    -0.28%

  • PSI20

    -190.1600

    8186.96

    -2.27%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -30.3400

    4069.97

    -0.74%

  • N150

    -19.2800

    3618.83

    -0.53%

Brésil: "la peur" face aux nouvelles pluies qui frappent le Sud inondé
Brésil: "la peur" face aux nouvelles pluies qui frappent le Sud inondé / Photo: Gustavo Ghisleni - AFP

Brésil: "la peur" face aux nouvelles pluies qui frappent le Sud inondé

Le sud du Brésil, dévasté par des inondations historiques dont le bilan ne cesse de s'alourdir, est de nouveau frappé par d'intenses pluies qui doivent encore se renforcer au cours du week-end, ce qui complique le travail des équipes de secours et fait craindre de nouveaux dégâts.

Taille du texte:

"Beaucoup de gens voient la pluie et sont traumatisés. On voit que les gens ont peur", raconte à l'AFP Enio Posti, un pompier de Porto Alegre, la capitale de l'Etat du Rio Grande do Sul, en grande partie encore inondé.

"Nous savons que quand il pleut, l'eau finit par monter encore davantage", poursuit-il, protégé de la pluie par sa combinaison néoprène.

Les fortes averses du début du mois dans cet Etat agricole du sud du pays ont provoqué le débordement des cours d'eau, affectant près de deux millions de personnes et faisant 136 morts et 806 blessés, selon le dernier bilan de la Défense civile samedi soir.

Quelque 125 personnes sont toujours portées disparues, tandis que plus de 537.000 ont été contraintes d'abandonner leur domicile en raison de cette catastrophe, que les experts des Nations unies et le gouvernement brésilien associent au changement climatique et au phénomène El Niño.

Quelque 81.000 autres personnes se sont réfugiées dans des abris ouverts par les autorités, tandis que plus de 92.000 habitations ont été endommagées ou détruites par les inondations, selon la Confédération nationale des municipalités.

Dans un communiqué publié samedi, le président américain Joe Biden s'est dit "attristé" par la "dévastation" au Brésil et assuré que Washington "travaille à fournir l'aide nécessaire" aux populations en coordination avec les autorités locales.

Depuis le retour des pluies vendredi à Porto Alegre et dans d'autres zones déjà touchées, les autorités restent en alerte et multiplient les messages demandant à la population de ne pas retourner dans les zones sinistrées.

La région s'attend à des "averses et tempêtes isolées", qui se prolongeront jusqu'au début de la semaine prochaine, selon l'Institut météorologique national, qui met en garde contre les risques d'"inondations et de décharges électriques".

Selon les prévisions, les volumes de précipitations les plus importants devraient se produire entre dimanche et lundi. La météorologue Catia Valente a alerté sur le risque de nouveaux glissements de terrain sur la côte nord notamment.

- "Ma famille" -

Malgré les pluies, le Guaiba, une étendue d'eau qui borde Porto Alegre - autant considérée comme un fleuve, un lac ou un estuaire - a atteint 4,57 mètres samedi, son niveau le plus bas depuis le 3 mai, selon le gouvernement de l'Etat. Les premiers débordements surviennent à partir de trois mètres.

Dans la capitale régionale de 1,4 million d'habitants, les opérations de distribution d'aide alimentaire, d'eau potable, de médicaments ou de vêtements se poursuivent malgré la pluie.

Institutions gouvernementales, entreprises, personnalités politiques et sportives, artistes ou simples citoyens, le pays entier se mobilise pour venir en aide aux sinistrés.

Le président Luiz Inacio Lula da Silva s'est félicité samedi sur le réseau social X du "plus grand élan de dons jamais enregistré dans l'histoire de notre pays".

Dans le quartier de Sao Joao, en grande partie toujours sous l'eau, des pompiers et des volontaires s'affairent, ont constaté des journalistes de l'AFP. A bord de canots pneumatiques, barques ou jet-skis, ils distribuent l'aide aux sinistrés.

"Ils m'ont secouru en passant en bateau, j'ai appelé, ils se sont arrêtés et m'ont secouru. Je cherchais ma famille", raconte à l'AFP Everton Machado, un habitant de 36 ans.

Le flux de bateaux vers les zones touchées, où de nombreuses personnes sont restées chez elles par crainte des pillages, s'est cependant réduit.

L'eau en bouteille reste rare dans la ville, et nuit et jour des camions-citernes approvisionnent abris, hôpitaux, immeubles ou hôtels.

Malgré les nouvelles pluies et le chaos, des habitants tentent de retrouver un semblant de normalité. Certains magasins rouvrent, tandis que l'eau a commencé à se retirer par endroits. Ailleurs, des camions pompent l'eau boueuse qui envahit encore rues et bâtiments.

Inondations historiques, feux de forêt d'un niveau record, vagues de chaleur sans précédent, sécheresse, les événements climatiques extrêmes se sont enchaînés au Brésil ces derniers mois.

L.Bartos--TPP