The Prague Post - Dans la banlieue de Valence, le cauchemar sans fin des victimes des inondations

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Dans la banlieue de Valence, le cauchemar sans fin des victimes des inondations
Dans la banlieue de Valence, le cauchemar sans fin des victimes des inondations / Photo: Manaure QUINTERO - AFP

Dans la banlieue de Valence, le cauchemar sans fin des victimes des inondations

De l'eau jusqu'à la taille, des pompiers sondent l'eau sombre sur laquelle flottent des morceaux de bois et des déchets. Leur crainte: trouver les corps de nouvelles victimes, quatre jours après les inondations tragiques qui ont endeuillé le sud-est de l'Espagne.

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Dans ce tunnel sous-terrain d'Alfafar, dans la banlieue de Valence, plusieurs voitures sont restées coincées quand des torrents de boue ont balayé mardi soir plusieurs localités de la région, faisant au moins 211 morts.

Si le soleil est revenu, les sous-sols sont encore "tous inondés", explique à l'AFP Javier Lopez, en secouant ses mains recouvertes de boue. "Maintenant qu'ils ont commencé à évacuer l'eau, j'imagine qu'on va découvrir un nombre assez elevé de victimes".

Le soir du drame, cet habitant a réussi se réfugier en lieu sûr après avoir vu une "cascade" d'eau boueuse s'engouffrer dans le tunnel, juste à côté de son domicile. Ce dernier, désormais, est sinistré. Tout comme son entreprise, située dans la ville voisine de Benetússer.

"Le bureau, le bâtiment, les véhicules, les voitures que nous avions dans la rue... Tout est perdu", soupire Javier, abattu, aux côtés de ses amis venus l'aider à évacuer la boue entrée au rez-de-chaussée de sa maison. "Nous sommes tous sous le choc", insiste-t-il.

- "Tout perdu" -

A quelques rues de là, près de l'église de Sedaví, un camion de pompiers essaie de vider l'eau qui a envahi un parking sous-terrain de deux étages. Là encore, des personnes pourraient être restées coincées, et le cauchemar des habitants semble ne pas prendre fin.

"Nous avons pris une vague de près d'un mètre, qui ensuite a grossi et qui avait beaucoup de force. Les voitures qui arrivaient étaient empilées les unes sur les autres", raconte Paquita, une voisine de 76 ans qui a vu depuis son balcon l'eau tout emporter sur son passage.

Elle espère que personne n'est resté bloqué dans le parking. Mais ici comme dans beaucoup d'autres communes sinistrées, l'incertitude demeure. "Il y a des gens qui ont tout perdu et qui sont en plus à la recherche de leurs proches", rappelle-t-elle.

Au milieu d'une rue, un peu plus loin, une femme pousse un cri. Les voisins accourent: elle vient de voir comment le déluge a ravagé son entreprise.

Malgré le travail incessant des habitants et des bénévoles, les traces de la catastrophe apparaissent à chaque pas: ici des enchevêtrements de voitures qui empêchent le passage, là des objets recouverts de boue qui jonchent les trottoirs...

- "Laissés tous seuls" -

"Merci aux gens qui sont venus nous aider, merci à tous, parce que du côté des autorités, il n'y a personne", s'indigne Estrella Cáceres, 66 ans.

Au rez-de-chaussée de sa maison, où elle vit depuis 40 ans, l'activité est frénétique. Des amis et des membres de sa famille jettent les objets devenus inutilisables, et tentent de récupérer les souvenirs auxquels elle tient.

Le soir des intempéries, Estrella se trouvait avec ses petits-enfants dans cette maison. En voyant le niveau de l'eau s'élever, ils sont montés au deuxième étage. "Sans cela, nous ne serions peut être plus là, ma petite-fille et moi", assure-t-elle.

Au fond de la maison, son mari Manuel essaie de nettoyer une pièce où l'eau a presque atteint un mètre et demi de hauteur. "Cela va prendre des mois, parce que nous ne pouvons pas sortir la voiture", prédit cet ancien pompier.

Devant la seule pharmacie encore ouverte à Alfafar, des dizaines de voisins font la queue. Vu d'ici, le retour à la vie normale semble encore bien loin.

"Je connais beaucoup de personnes mortes et disparues", confie Charo de la Rosa, venue acheter des médicaments pour ses parents.

"Ce sont des voisins, ce sont des gens que vous aimez, avec qui vous avez grandi (...) Des gens que vous ne reverrez plus jamais et dont la mort si difficile et si cruelle aurait pu être évitée", lâche cette employée d'hôtel, en épinglant l'absence des autorités: "ils nous ont laissés tous seuls".

I.Horak--TPP