The Prague Post - Climat: l'heure de vérité à Bakou pour l'accord financier pour les pays pauvres

EUR -
AED 4.247087
AFN 76.640878
ALL 96.562911
AMD 442.301092
ANG 2.070037
AOA 1060.470713
ARS 1638.706741
AUD 1.770042
AWG 2.087405
AZN 1.96783
BAM 1.954038
BBD 2.325802
BDT 140.942885
BGN 1.956489
BHD 0.436004
BIF 3400.732905
BMD 1.156457
BND 1.503844
BOB 7.990793
BRL 6.150271
BSD 1.154759
BTN 102.349692
BWP 15.504017
BYN 3.935551
BYR 22666.557207
BZD 2.322405
CAD 1.620682
CDF 2486.382837
CHF 0.931914
CLF 0.027781
CLP 1089.786856
CNY 8.233222
CNH 8.236744
COP 4373.708811
CRC 579.777104
CUC 1.156457
CUP 30.646111
CVE 110.165642
CZK 24.286117
DJF 205.63454
DKK 7.46715
DOP 74.193086
DZD 150.909494
EGP 54.662913
ERN 17.346855
ETB 178.260328
FJD 2.635524
FKP 0.879025
GBP 0.877739
GEL 3.128218
GGP 0.879025
GHS 12.627611
GIP 0.879025
GMD 84.421418
GNF 10023.959469
GTQ 8.849019
GYD 241.59211
HKD 8.989661
HNL 30.362616
HRK 7.53524
HTG 153.701378
HUF 383.275295
IDR 19310.518992
ILS 3.736594
IMP 0.879025
INR 102.585256
IQD 1512.735675
IRR 48686.839478
ISK 146.199197
JEP 0.879025
JMD 185.342841
JOD 0.819864
JPY 178.275363
KES 149.35598
KGS 101.132348
KHR 4647.808178
KMF 486.868491
KPW 1040.813569
KRW 1683.581299
KWD 0.355145
KYD 0.962332
KZT 606.213261
LAK 25072.387408
LBP 103408.636551
LKR 351.972559
LRD 210.859827
LSL 20.00286
LTL 3.414717
LVL 0.699529
LYD 6.305313
MAD 10.704246
MDL 19.688243
MGA 5190.318892
MKD 61.58475
MMK 2428.19905
MNT 4140.809141
MOP 9.250457
MRU 45.741746
MUR 53.034971
MVR 17.815248
MWK 2002.394056
MXN 21.259613
MYR 4.810695
MZN 73.955422
NAD 20.00286
NGN 1660.695626
NIO 42.491677
NOK 11.686334
NPR 163.759307
NZD 2.050184
OMR 0.444667
PAB 1.154858
PEN 3.896985
PGK 4.875603
PHP 68.149899
PKR 326.525309
PLN 4.232546
PYG 8170.630971
QAR 4.208704
RON 5.08552
RSD 117.15833
RUB 93.7589
RWF 1677.886727
SAR 4.337138
SBD 9.518326
SCR 16.055846
SDG 694.450386
SEK 10.9938
SGD 1.506771
SHP 0.867642
SLE 26.834782
SLL 24250.324525
SOS 659.904837
SRD 44.63806
STD 23936.32503
STN 24.477924
SVC 10.103887
SYP 12786.759516
SZL 20.009953
THB 37.411757
TJS 10.658387
TMT 4.059164
TND 3.413421
TOP 2.708542
TRY 48.838218
TTD 7.82794
TWD 35.837438
TZS 2839.919561
UAH 48.421929
UGX 4041.355133
USD 1.156457
UYU 45.988523
UZS 13926.439852
VES 263.896565
VND 30414.81911
VUV 141.687473
WST 3.262237
XAF 655.365931
XAG 0.023103
XAU 0.000283
XCD 3.125383
XCG 2.081123
XDR 0.815065
XOF 655.365931
XPF 119.331742
YER 275.821645
ZAR 19.876255
ZMK 10409.500035
ZMW 26.126437
ZWL 372.378682
  • AEX

    13.0300

    963.77

    +1.37%

  • BEL20

    44.2300

    4958.82

    +0.9%

  • PX1

    123.2300

    8073.63

    +1.55%

  • ISEQ

    248.6500

    12260.84

    +2.07%

  • OSEBX

    13.5900

    1612.75

    +0.85%

  • PSI20

    135.0800

    8321.84

    +1.65%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -30.3400

    4069.97

    -0.74%

  • N150

    62.6000

    3681.29

    +1.73%

Climat: l'heure de vérité à Bakou pour l'accord financier pour les pays pauvres
Climat: l'heure de vérité à Bakou pour l'accord financier pour les pays pauvres / Photo: Alexander NEMENOV - AFP/Archives

Climat: l'heure de vérité à Bakou pour l'accord financier pour les pays pauvres

Les négociations climatiques houleuses de Bakou sont entrées dimanche dans leur phase décisive, près de 200 pays devant désormais approuver ou refuser un accord à 300 milliards de dollars par an pour les pays les plus pauvres, qui exigeaient beaucoup plus.

Taille du texte:

Dans un projet d'accord âprement négocié mais pas encore publié officiellement, les pays développés (Europe, Etats-Unis, Canada, Australie, Japon, Nouvelle-Zélande) s'engageraient à augmenter de 100 à 300 milliards de dollars par an, d'ici 2035, leur engagement de financements pour les pays en développement. Ceux-ci exigeaient au moins le double.

"Cet accord est un affront", a déclaré par avance l'émissaire des Îles Marshall, Tina Stege.

Mais les choses avancent après une journée riche en rebondissements, et la séance de clôture a commencé vers 00H30 heure locale dimanche (20H30 GMT samedi). Ce sera sans doute "à prendre ou à laisser", a dit à l'AFP Jennifer Morgan, l'émissaire allemande.

Peu avant, dans une scène de diplomatie multilatérale en temps réel, les délégués se sont mis à négocier debout par petits groupes en pleine salle plénière sur d'ultimes formulations, des copies du texte dans les mains ou penchés sur des ordinateurs, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

Les délégués des 45 pays les plus pauvres de la planète, principalement africains, et d'une quarantaine de petits Etats insulaires ont plus tôt claqué la porte d'une réunion, estimant être floués et ignorés dans les discussions menées par la présidence azerbaïdjanaise.

Cela a déclenché en urgence une réunion au sommet avec les plus hauts négociateurs de l'UE, des Etats-Unis, du Royaume-Uni et la présidence du sommet, où de nouvelles propositions leur ont été faites.

Les Etats insulaires "restent engagés dans ce processus, nous sommes ici dans un esprit de foi dans le multilatéralisme", a déclaré le Samoan Cedric Schuster au nom des Etats insulaires du Pacifique, des Caraïbes, d'Afrique...

Personne n'a renoncé à un accord.

"Après l'expérience difficile de Bakou, nous devons atteindre un résultat minimum acceptable face à l'urgence", a déclaré la ministre brésilienne de l'Environnement, Marina Silva, qui accueillera la prochaine COP dans un an et n'a pas envie de rejouer ce match à Belem.

"Je suis triste, fatigué, démoralisé, j'ai faim, je manque de sommeil, mais je garde une once d'optimisme", a dit Juan Carlos Monterrey Gomez, le négociateur du Panama devenu une figure de cette COP avec son chapeau.

Délégués, observateurs et journalistes se préparent pour une nuit blanche, dans le bruit du démontage des installations par les ouvriers.

- Projet d'accord -

Le projet d'accord qui a circulé samedi tentait de concilier les demandes des pays développés, notamment l'UE, et celles de ceux en développement, qui ont besoin de plus d'argent pour s'adapter à un climat plus destructeur, réchauffé par tout le pétrole et le charbon brûlé depuis plus d'un siècle par les premiers.

Les pays occidentaux réclamaient depuis des mois d'élargir la liste onusienne, datant de 1992, des Etats à qui incombe la responsabilité de cette finance climatique, estimant que la Chine, Singapour ou des pays du Golfe s'étaient depuis enrichis.

Mais ces pays, dans les dernières versions consultées par l'AFP, semblent avoir obtenu ce qu'ils souhaitaient: le projet d'accord stipule clairement que leurs contributions financières resteront "volontaires".

Le texte de la COP29 fixe séparément l'objectif de lever 1.300 milliards de dollars par an d'ici 2035 pour les pays en développement. Ce total inclurait la contribution de 300 milliards des pays développés et d'autres sources de financement (multilatérale, privée, taxes, autres pays du Sud...)

- Bataille sur les fossiles -

 

"Nous ne laisserons pas les plus vulnérables, en particulier les petits Etats insulaires, se faire escroquer par les quelques nouveaux pays riches des énergies fossiles qui ont malheureusement le soutien à ce stade de la présidence" azerbaïdjanaise, a dénoncé la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock.

Des négociateurs et des ONG critiquent la gestion de la conférence par les Azerbaïdjanais, qui n'avaient jamais organisé un tel événement international.

La COP29 s'est déroulée dans une atmosphère lourde. Le président Ilham Aliev a attaqué la France, alliée de son ennemie l'Arménie. Les deux pays ont convoqué leurs ambassadeurs respectifs.

Deux parlementaires américains disent avoir été harcelés à Bakou. Plusieurs militants environnementaux azerbaïdjanais sont détenus.

ico-bl-jmi-nal-np/nal/liu

Z.Pavlik--TPP