The Prague Post - Programmation de l'énergie: l'Assemblée n'entend pas être court-circuitée

EUR -
AED 4.250429
AFN 76.801577
ALL 96.664916
AMD 442.701124
ANG 2.071666
AOA 1061.306269
ARS 1643.44863
AUD 1.773308
AWG 2.091941
AZN 1.962043
BAM 1.957131
BBD 2.330665
BDT 141.286102
BGN 1.956391
BHD 0.43631
BIF 3408.388923
BMD 1.157367
BND 1.507713
BOB 8.025459
BRL 6.117268
BSD 1.157177
BTN 102.573884
BWP 15.485399
BYN 3.944849
BYR 22684.397835
BZD 2.327263
CAD 1.623427
CDF 2902.091994
CHF 0.92786
CLF 0.027645
CLP 1084.776737
CNY 8.24005
CNH 8.242295
COP 4361.793051
CRC 580.987656
CUC 1.157367
CUP 30.670232
CVE 110.340053
CZK 24.269701
DJF 206.05838
DKK 7.468261
DOP 74.389635
DZD 150.84455
EGP 54.664997
ERN 17.360509
ETB 177.692062
FJD 2.63822
FKP 0.879774
GBP 0.880236
GEL 3.130713
GGP 0.879774
GHS 12.659611
GIP 0.879774
GMD 85.063781
GNF 10044.919304
GTQ 8.870033
GYD 242.094672
HKD 8.996274
HNL 30.445314
HRK 7.535044
HTG 151.501742
HUF 385.520766
IDR 19348.171039
ILS 3.723181
IMP 0.879774
INR 102.46583
IQD 1515.93113
IRR 48739.6226
ISK 146.395993
JEP 0.879774
JMD 186.254275
JOD 0.820549
JPY 178.475308
KES 149.439807
KGS 101.212022
KHR 4647.1208
KMF 487.251732
KPW 1041.60554
KRW 1695.022337
KWD 0.355426
KYD 0.964356
KZT 606.242364
LAK 25127.091345
LBP 103624.189407
LKR 351.879347
LRD 211.76221
LSL 19.887427
LTL 3.417405
LVL 0.70008
LYD 6.31424
MAD 10.712887
MDL 19.643191
MGA 5198.513549
MKD 61.571881
MMK 2429.947385
MNT 4144.432801
MOP 9.264902
MRU 45.95066
MUR 53.111349
MVR 17.829227
MWK 2006.547508
MXN 21.259025
MYR 4.790336
MZN 74.013747
NAD 19.887427
NGN 1663.217623
NIO 42.578594
NOK 11.666927
NPR 164.117505
NZD 2.048777
OMR 0.44499
PAB 1.157187
PEN 3.905657
PGK 4.885281
PHP 68.245304
PKR 327.188025
PLN 4.229978
PYG 8197.505081
QAR 4.217669
RON 5.084295
RSD 117.202758
RUB 94.126915
RWF 1681.922238
SAR 4.340683
SBD 9.533664
SCR 15.943995
SDG 694.996872
SEK 10.97819
SGD 1.506655
SHP 0.868325
SLE 26.855786
SLL 24269.411721
SOS 660.140469
SRD 44.554591
STD 23955.16508
STN 24.516464
SVC 10.124887
SYP 12796.654741
SZL 19.881351
THB 37.496377
TJS 10.721193
TMT 4.050785
TND 3.416124
TOP 2.710674
TRY 48.879154
TTD 7.849339
TWD 35.893201
TZS 2836.309144
UAH 48.657386
UGX 4061.762795
USD 1.157367
UYU 46.041118
UZS 13903.457075
VES 267.124872
VND 30456.118828
VUV 141.65618
WST 3.267514
XAF 656.397808
XAG 0.022635
XAU 0.000279
XCD 3.127843
XCG 2.085519
XDR 0.816352
XOF 656.397808
XPF 119.331742
YER 276.039917
ZAR 19.849429
ZMK 10417.699949
ZMW 26.180582
ZWL 372.671778
  • AEX

    8.2600

    969.3

    +0.86%

  • BEL20

    50.7200

    5023.37

    +1.02%

  • PX1

    97.4700

    8152.71

    +1.21%

  • ISEQ

    201.6300

    12496.14

    +1.64%

  • OSEBX

    6.2700

    1613.37

    +0.39%

  • PSI20

    -102.2700

    8212.17

    -1.23%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    87.5100

    4157.61

    +2.15%

  • N150

    21.3000

    3693.61

    +0.58%

Programmation de l'énergie: l'Assemblée n'entend pas être court-circuitée
Programmation de l'énergie: l'Assemblée n'entend pas être court-circuitée / Photo: Sameer Al-DOUMY - AFP/Archives

Programmation de l'énergie: l'Assemblée n'entend pas être court-circuitée

L'Assemblée nationale a entamé lundi l'examen d'une proposition de loi qui entend définir le futur énergétique de la France à l'horizon 2035. Mais les députés protestent contre le souhait du gouvernement de publier avant même son adoption définitive le décret fixant notamment la place du nucléaire et des énergies renouvelables.

Taille du texte:

Le ministre de l'Industrie, Marc Ferracci, a rappelé ce week-end que le décret serait publié "avant la fin de l'été", et par conséquent avant la fin de la navette parlementaire du texte du sénateur Daniel Grémillet (LR).

Ce décret "attendu dans les prochaines semaines" doit "permettre aux industriels d'investir, aux collectivités de planifier et aux citoyens de comprendre", a-t-il expliqué dans l'hémicycle lundi.

Un calendrier contesté par les députés, y compris ceux de la coalition gouvernementale : "On peut être pour ou contre le nucléaire, mais juger que des investissements aussi lourds, une décision aussi importante pour notre pays, nécessitent l'aval de la représentation nationale. Et je ne crois pas (...) qu'il soit sage de se dire +(...) on verra plus tard, prenons d'abord un décret alors que le Parlement est en train de discuter+", a lancé le rapporteur du texte et ancien ministre de l'Economie Antoine Armand (Renaissance).

Et le député de Haute-Savoie de suggérer au gouvernement de "surseoir de quelques semaines encore à l'adoption d'un décret".

La présidente de la commission des Affaires économiques, Aurélie Trouvé (LFI), s'est elle "étonnée" des propos du ministre, les jugeant "fort peu respectueux" de la "démocratie parlementaire".

Elle a rappelé que la loi énergie climat de 2019 fixait le "principe d'une loi quinquennale sur l'énergie" à partir de 2023, et que le choix du gouvernement d'en passer par une simple proposition de loi conduisait à ce qu'il n'y ait "ni étude d'impact ni avis du Conseil d'Etat, ce qui peut quand même sembler absolument indispensable".

Au nom du Rassemblement national, le député de la Meuse Maxime Amblard s'est félicité d'une "victoire, celle d'avoir obtenu grâce à Marine Le Pen (...) l'ouverture de ce débat indispensable".

C'est en effet sous la pression du RN, qui en avait fait un motif de censure, que François Bayrou a accepté d'inscrire à l'ordre du jour des débats de l'Assemblée l'examen de ce texte.

"Notre position est constante : pas de décret avant qu'une loi sérieuse ait été votée" définitivement, a prévenu le député RN Jean-Philippe Tanguy lundi auprès de la presse.

- Le nucléaire au cœur du débat -

Sur le fond, le débat, prévu pour l'instant jusqu'à vendredi, portera pour l'essentiel sur la question de la relance du nucléaire.

Après un examen chaotique en commission, au cours duquel l'article fixant les objectifs du secteur nucléaire a été supprimé, M. Armand a déposé des amendements pour réintroduire une relance massive de l'atome, qui semble convenir au RN.

Elle prévoit notamment de nouvelles capacités nucléaires, équivalant à engager la construction de 14 nouveaux EPR au plus tard en 2030. Une position plus tranchée que celle du gouvernement.

"Les amendements déposés par le rapporteur sur les objectifs de nucléaire et sur la suppression des objectifs pour les énergies intermittentes vont dans le bon sens pour nous", a estimé M. Amblard.

A contrario, la recherche d'un accord entre le rapporteur et les socialistes semble au point mort.

Le groupe de Boris Vallaud défend une relance de l'atome qu'il estime "raisonnable", face au retard pris dans le développement des énergies renouvelables, en engageant la construction de huit nouveaux EPR d'ici 2035.

Il propose d'attendre cinq ans et un retour d'expérience sur la construction des nouveaux réacteurs, avant de s'engager sur des capacités supplémentaires.

En séance, la députée Marie-Noëlle Battistel a redit la volonté de "compromis" des socialistes. "La responsabilité de répondre à notre main tendue vous incombe désormais", a-t-elle lancé aux macronistes.

Comme le reste de la gauche, le PS déplore que le texte ne fixe plus la part des énergies renouvelables à atteindre, parlant uniquement maintenant d'énergies "décarbonées".

M. Ferracci a apporté son soutien à cette démarche, jugeant "important de garder de la flexibilité dans les objectifs par filière".

Dans le reste de la gauche, les Insoumis et les écologistes sont farouchement opposés à toute relance de l'atome.

N.Simek--TPP