The Prague Post - "Dialogue de sourds" aux négociations plastiques de Genève

EUR -
AED 4.276451
AFN 79.598699
ALL 97.238466
AMD 446.188215
ANG 2.08371
AOA 1067.643984
ARS 1550.204934
AUD 1.78528
AWG 2.098614
AZN 1.97741
BAM 1.953576
BBD 2.35372
BDT 141.638754
BGN 1.9517
BHD 0.438905
BIF 3475.613413
BMD 1.16428
BND 1.496384
BOB 8.054796
BRL 6.356736
BSD 1.165663
BTN 101.968041
BWP 15.672024
BYN 3.848086
BYR 22819.879213
BZD 2.341614
CAD 1.600122
CDF 3364.768084
CHF 0.941221
CLF 0.028899
CLP 1133.717529
CNY 8.363195
CNH 8.362595
COP 4714.831544
CRC 590.123119
CUC 1.16428
CUP 30.853408
CVE 110.137724
CZK 24.521821
DJF 207.5819
DKK 7.464665
DOP 71.058495
DZD 151.114166
EGP 56.527981
ERN 17.464193
ETB 161.048575
FJD 2.624055
FKP 0.871602
GBP 0.867802
GEL 3.145997
GGP 0.871602
GHS 12.297894
GIP 0.871602
GMD 84.394985
GNF 10109.317613
GTQ 8.943741
GYD 243.890254
HKD 9.139158
HNL 30.523988
HRK 7.53184
HTG 152.974536
HUF 396.567007
IDR 18986.547003
ILS 3.9724
IMP 0.871602
INR 101.884592
IQD 1527.04845
IRR 49045.275838
ISK 142.775172
JEP 0.871602
JMD 186.644313
JOD 0.825443
JPY 171.558336
KES 150.611481
KGS 101.816036
KHR 4669.64384
KMF 491.906535
KPW 1047.924582
KRW 1611.107132
KWD 0.355722
KYD 0.971486
KZT 628.079582
LAK 25227.064131
LBP 104447.896498
LKR 350.468007
LRD 233.721917
LSL 20.691866
LTL 3.437815
LVL 0.704261
LYD 6.344668
MAD 10.529613
MDL 19.636477
MGA 5129.116816
MKD 61.354275
MMK 2444.457953
MNT 4182.621571
MOP 9.425289
MRU 46.500063
MUR 52.799884
MVR 17.933244
MWK 2021.381441
MXN 21.693899
MYR 4.929539
MZN 74.467327
NAD 20.692044
NGN 1782.686404
NIO 42.90116
NOK 11.887655
NPR 163.148865
NZD 1.95623
OMR 0.447674
PAB 1.165763
PEN 4.14588
PGK 4.914405
PHP 66.617163
PKR 330.992546
PLN 4.259296
PYG 8730.910508
QAR 4.24899
RON 5.072881
RSD 117.123021
RUB 92.412308
RWF 1686.165939
SAR 4.369368
SBD 9.566961
SCR 17.333167
SDG 699.147508
SEK 11.195478
SGD 1.495121
SHP 0.914941
SLE 26.904153
SLL 24414.364654
SOS 666.235816
SRD 43.120281
STD 24098.236049
STN 24.47193
SVC 10.200213
SYP 15137.813999
SZL 20.684275
THB 37.641738
TJS 10.899398
TMT 4.086621
TND 3.411916
TOP 2.726863
TRY 47.317975
TTD 7.899939
TWD 34.703704
TZS 2928.162638
UAH 48.31257
UGX 4161.262702
USD 1.16428
UYU 46.796725
UZS 14575.40695
VES 149.898373
VND 30521.588447
VUV 140.10733
WST 3.227846
XAF 655.205468
XAG 0.03038
XAU 0.000345
XCD 3.146524
XCG 2.100908
XDR 0.81511
XOF 655.199847
XPF 119.331742
YER 279.951041
ZAR 20.631139
ZMK 10479.910317
ZMW 27.021006
ZWL 374.897541
  • AEX

    11.6700

    895.61

    +1.32%

  • BEL20

    56.8200

    4714.26

    +1.22%

  • PX1

    96.9700

    7732.26

    +1.27%

  • ISEQ

    153.3300

    11510.9

    +1.35%

  • OSEBX

    0.0000

    1624.48

    0%

  • PSI20

    23.2300

    7764.95

    +0.3%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -66.2500

    3213.58

    -2.02%

  • N150

    34.8800

    3706.19

    +0.95%

"Dialogue de sourds" aux négociations plastiques de Genève
"Dialogue de sourds" aux négociations plastiques de Genève / Photo: Fabrice COFFRINI - AFP

"Dialogue de sourds" aux négociations plastiques de Genève

Les négociations à Genève en vue d'établir le premier traité mondial de lutte contre la pollution plastique sont bloquées par des pays pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production de plastique vierge, rapportent à l'AFP plusieurs sources impliquées dans les tractations.

Taille du texte:

"On est dans un dialogue de sourds, avec très peu de pistes pour atterrir" ou faire des avancées dans la négociation, a indiqué une source diplomatique appartenant à un pays de la coalition dite "ambitieuse", qui souhaite imposer dans le texte des objectifs de réduction de production.

En face, un groupe de pays essentiellement pétroliers s'y oppose fermement.

Ce projet de traité "juridiquement contraignant" est destiné à permettre de réguler au niveau mondial la production, la consommation et la fin de vie du plastique, alors que chaque année 22 millions de tonnes de déchets plastique sont rejetées dans l'environnement, empoisonnant les sols, les océans et la biodiversité, et pénétrant jusqu'aux tissus humains.

Quelque 184 pays sur les 193 que compte l'ONU participent à ce nouveau round de négociations, décidé après l'échec de la dernière session fin 2024 à Busan, en Corée du Sud.

- "Les positions se cristallisent" -

"Les positions se cristallisent" confirme à l'AFP une autre source, observateur de la société civile qui a assisté à plusieurs sessions à huis clos de négociation.

Les documents soumis par les délégations montrent que l'Arabie Saoudite, les pays arabes, la Russie et l'Iran, qui disent "partager les mêmes idées" dans un groupe baptisé "like minded", refusent toute mesure contraignante sur la production.

Cette position est ardemment défendue depuis Busan. Ces pays souhaitent que le traité ne couvre pas l'origine pétrolière du plastique, pour se concentrer uniquement sur l'aval lorsqu'il est devenu un déchet (financement de la collecte, du tri et du recyclage, notamment, dans les pays en développement), alors que la résolution initiale pour lancer les négociations porte sur "tout le cycle de vie" du plastique.

Si le texte ne doit être qu'une aide aux pays en développement pour qu'ils gèrent mieux leurs déchets, "on n'a pas besoin d'un traité international pour le faire", juge la source diplomatique selon laquelle "on est sur un bras de fer avec des pays prêts à ce qu'il n'y ait pas de traité" du tout.

Aucun consensus non plus n'émerge sur un autre point dur, l'article 3 du futur traité: l'établissement d'une liste de substances chimiques jugées potentiellement dangereuses pour l'environnement ou la santé humaine: additifs, colorants, polluants dits "éternels" (PFAS), phtalates, à laquelle les industriels de la chimie ont également déclaré leur opposition.

- "Pas de liste" -

"Certains ne veulent pas de liste du tout, ou alors que chaque pays puisse faire sa propre liste de produits dangereux, ce qui peut déjà être fait et sans besoin de traité international", relève la même source, qui se dit par ailleurs étonnée "de l'absence d'ouverture de la Chine".

La Chine est le premier pays producteur mondial de plastique, fabricant à elle seule 34% des quatre polymères parmi les plus répandus (polyéthylène (PE), polypropylène (PP), polyéthylène téréphtalate (PET) et polystyrène), selon le cabinet de conseil environnemental britannique Eunomia.

Le premier producteur mondial de plastique est le groupe public chinois Sinopec qui fabrique à lui tout seul 5,4% de ces quatre molécules.

"Ce qui s'est passé durant les deux premiers jours de négociation n'est pas très surprenant", les positions sont les mêmes qu'à Busan, analyse pour l'AFP Rachel Radvany de l'ONG CIEL, basée à Washington et à Genève et qui apporte un soutien juridique aux pays en développement.

"Les parties devraient trouver un terrain d'entente moyen, entre ceux qui ont une grande ambition et ceux qui n'en n'ont pas du tout, mais rien ne bouge d'en bas", ajoute Cate Bonacini, de la même ONG.

Une résolution possible serait de "passer par un vote" sur le texte, estime l'observateur issu d'une ONG.

Mais cela irait à l'encontre des traditions, la plupart des grands traités (eau, accidents industriels, pollution de l'air...), sauf celui sur les ventes d'armes, ayant été adopté selon les règles de l'ONU par consensus.

En cas d'impasse en fin de négociation, un pays peut le proposer et "le comité est alors légalement obligé" de procéder au vote, dit à l'AFP Eirik Lindebjerg, du WWF.

F.Prochazka--TPP