The Prague Post - Les pêcheurs français réunis à Boulogne-sur-Mer pour défendre leurs accès à la mer

EUR -
AED 4.344301
AFN 79.561755
ALL 96.879357
AMD 452.250425
ANG 2.117919
AOA 1084.745412
ARS 1743.303996
AUD 1.781774
AWG 2.132229
AZN 2.007599
BAM 1.956451
BBD 2.384613
BDT 144.157949
BGN 1.957055
BHD 0.44602
BIF 3533.476576
BMD 1.182928
BND 1.511575
BOB 8.181721
BRL 6.299805
BSD 1.183959
BTN 103.950575
BWP 16.784086
BYN 4.010832
BYR 23185.397773
BZD 2.381212
CAD 1.630134
CDF 3375.501241
CHF 0.933206
CLF 0.028723
CLP 1126.810299
CNY 8.40305
CNH 8.403175
COP 4586.213631
CRC 596.658105
CUC 1.182928
CUP 31.347604
CVE 110.301688
CZK 24.317992
DJF 210.832997
DKK 7.464468
DOP 73.649516
DZD 152.934913
EGP 56.995032
ERN 17.743927
ETB 171.566713
FJD 2.652421
FKP 0.865879
GBP 0.867252
GEL 3.181901
GGP 0.865879
GHS 14.503824
GIP 0.865879
GMD 85.170434
GNF 10268.634223
GTQ 9.070017
GYD 247.712392
HKD 9.201114
HNL 31.044489
HRK 7.534895
HTG 154.918432
HUF 388.464832
IDR 19568.120842
ILS 3.958481
IMP 0.865879
INR 104.242618
IQD 1551.115922
IRR 49756.988283
ISK 142.802863
JEP 0.865879
JMD 189.977568
JOD 0.838732
JPY 174.360132
KES 152.775306
KGS 103.446851
KHR 4744.176923
KMF 490.915303
KPW 1064.614116
KRW 1639.532944
KWD 0.360781
KYD 0.986728
KZT 641.553389
LAK 25646.771633
LBP 105033.1643
LKR 357.32828
LRD 209.569706
LSL 20.590026
LTL 3.49288
LVL 0.715541
LYD 6.368903
MAD 10.628935
MDL 19.517914
MGA 5201.620197
MKD 61.560476
MMK 2483.452107
MNT 4255.804998
MOP 9.483654
MRU 47.222152
MUR 53.551423
MVR 18.100206
MWK 2054.746279
MXN 21.623323
MYR 4.964725
MZN 75.600928
NAD 20.590549
NGN 1767.247986
NIO 43.570256
NOK 11.591664
NPR 166.311476
NZD 2.006783
OMR 0.454856
PAB 1.183994
PEN 4.11887
PGK 4.949353
PHP 67.507956
PKR 336.002818
PLN 4.255791
PYG 8448.52441
QAR 4.318236
RON 5.069554
RSD 117.16076
RUB 98.370451
RWF 1716.227315
SAR 4.436951
SBD 9.720201
SCR 17.285366
SDG 711.535969
SEK 10.970147
SGD 1.513463
SHP 0.929596
SLE 27.574651
SLL 24805.422631
SOS 675.504695
SRD 45.233409
STD 24484.230754
STN 24.506701
SVC 10.360446
SYP 15380.189307
SZL 20.581237
THB 37.649033
TJS 11.159412
TMT 4.152079
TND 3.42734
TOP 2.770539
TRY 48.889957
TTD 8.032672
TWD 35.576341
TZS 2915.918972
UAH 48.820707
UGX 4144.378476
USD 1.182928
UYU 47.605834
UZS 14545.83814
VES 189.561186
VND 31208.610038
VUV 140.160551
WST 3.131806
XAF 656.158606
XAG 0.028276
XAU 0.000323
XCD 3.196924
XCG 2.13391
XDR 0.816044
XOF 656.153058
XPF 119.331742
YER 283.370262
ZAR 20.556895
ZMK 10647.768203
ZMW 27.734287
ZWL 380.902481
  • AEX

    17.2900

    932.1

    +1.89%

  • BEL20

    -2.8300

    4708

    -0.06%

  • PX1

    87.9800

    7873.95

    +1.13%

  • ISEQ

    -71.0400

    11204.89

    -0.63%

  • OSEBX

    0.0000

    1650.47

    0%

  • PSI20

    4.6400

    7734.54

    +0.06%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -7.6800

    3485.48

    -0.22%

  • N150

    26.6800

    3682.09

    +0.73%

Les pêcheurs français réunis à Boulogne-sur-Mer pour défendre leurs accès à la mer
Les pêcheurs français réunis à Boulogne-sur-Mer pour défendre leurs accès à la mer / Photo: FRANCOIS NASCIMBENI - AFP

Les pêcheurs français réunis à Boulogne-sur-Mer pour défendre leurs accès à la mer

Avant tout, défendre ses accès à la mer: c'est à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), premier port de pêche français, que les professionnels du secteur sont réunis jeudi et vendredi pour débattre de l'avenir de la filière, encore meurtrie par le Brexit.

Taille du texte:

Dans le détroit le plus fréquenté du monde, "l'accès à la ressource est fondamental" et "il faut mettre en place un plan de gestion de la Manche" pour le garantir, lance d'emblée Marie-Sophie Lesne, vice-présidente de la région Hauts-de-France.

Car les Britanniques "ne respectent pas les accords", affirme Xavier Bertrand, président (LR) du conseil régional, dans un message vidéo diffusé dans la salle de l'Embarcadère, sur le port de Boulogne, où sont regroupés plus de 500 professionnels de la pêche, scientifiques et élus.

Après le Brexit, c'est la pêche bretonne qui a perdu le plus de navires, envoyés à la casse faute de pouvoir travailler dans les eaux britanniques, mais les professionnels des Hauts-de-France redoutent la restriction de leurs zones de pêche.

- "Jusqu'à la dernière arête" -

En mai dernier, ils avaient accueilli avec "soulagement" la prolongation jusqu'en 2038 d'un accord leur permettant de continuer à pêcher dans les eaux britanniques. Mais l'enthousiasme est vite retombé.

"On a de la visibilité dans le temps, c'est vrai. Mais cet accord est une coquille vide, parce que les Britanniques ont entre-temps annoncé la création de 43 nouvelles aires marines protégées (AMP) dans des zones où nos navires travaillent", a expliqué à l'AFP Olivier Le Nézet, président du comité national des pêches.

"Les AMP, c'est une façon détournée pour les Britanniques de récupérer leurs eaux. Tout le monde le sait", a martelé Xavier Bertrand, dont le message a été applaudi sans la salle.

Le maire de Boulogne, Frédéric Cuvillier, a plaidé pour "une clarification" de la position de l'Union européenne sur les AMP et appelé à plus de fermeté de Bruxelles dans les discussions avec le Royaume-Uni sur toutes les questions liées au Brexit.

Quelques pêcheurs sont montés sur scène pour dire leur détresse. "Trop souvent, on parle de nous sans nous", estime Maxime Fait, patron du chalutier Manuréva. Il demande la protection de la pêche artisanale contre "les flottilles étrangères qui vident la Manche et la mer du Nord jusqu'à la dernière arête".

La technique de la senne démersale, pratiquée par les bateaux néerlandais et qui ratisse des zones très étendues, est notamment dans le collimateur des pêcheurs français.

En cette période de "réserve" politique, la quinzième édition de ces assises, organisées par Ouest-France et Le Marin, n'offrira toutefois sans doute pas la "visibilité" réclamée par le secteur alors que la réforme de la politique commune de la pêche (PCP européenne) doit aboutir en 2026. La venue de la ministre démissionnaire chargée de la Mer, Agnès Pannier-Runacher, reste incertaine pour vendredi.

La France, deuxième producteur européen de produits de la pêche en 2023 (derrière l'Espagne), est un géant fragilisé: une flotte vieillissante, avec des navires d'une moyenne d'âge de 30 ans, difficile à décarboner et peu à même d'attirer de jeunes recrues.

Une des difficultés pour renouveler la flotte réside dans les règles européennes qui ne permettent pas d'acquérir de nouveaux navires plus puissants, au motif que l'augmentation de la puissance (jauge) risquerait d'augmenter les captures de poissons.

- Cabillaud disparu -

Une "absurdité" pour les pêcheurs, qui rappellent être soumis à des quotas, et aussi pour de nombreux États côtiers, qui comme la France voudraient voir modifier le mode de calcul de la jauge, qui ne distingue pas les espaces à bord utiles à l'effort de pêche de ceux liés au confort des marins ou au traitement des poissons.

La technique la plus décriée est le chalutage de fond, avec ses filets traînés sur le fond de la mer, dénoncé comme "destructeur" par des organisations de défense des océans.

En juin, le gouvernement français avait annoncé un renforcement des AMP, avec une limitation du chalutage de fond sur 4% des eaux hexagonales d'ici fin 2026. Tout en plaidant pour une analyse "au cas par cas" de chaque aire, pour faire cohabiter les usages.

Entre surpêche et réchauffement des eaux, la ressource halieutique s'amenuise: au large de Boulogne, le cabillaud a aujourd'hui disparu et le maquereau se raréfie, laissant place à la sardine.

X.Kadlec--TPP