The Prague Post - À Biarritz, un bateau à l'œuvre pour ramasser les déchets plastiques flottants

EUR -
AED 4.220558
AFN 79.296787
ALL 96.308191
AMD 439.639749
ANG 2.057108
AOA 1053.84741
ARS 1675.295532
AUD 1.770053
AWG 2.068621
AZN 1.950976
BAM 1.956428
BBD 2.314943
BDT 140.104955
BGN 1.955772
BHD 0.433305
BIF 3390.239558
BMD 1.149234
BND 1.50104
BOB 7.94127
BRL 6.202985
BSD 1.149369
BTN 101.893694
BWP 15.515979
BYN 3.917126
BYR 22524.981469
BZD 2.31127
CAD 1.621534
CDF 2578.880791
CHF 0.929391
CLF 0.027739
CLP 1088.198322
CNY 8.193749
CNH 8.194898
COP 4438.329244
CRC 576.685038
CUC 1.149234
CUP 30.454694
CVE 110.757419
CZK 24.400818
DJF 204.241865
DKK 7.465164
DOP 73.723031
DZD 150.102574
EGP 54.393
ERN 17.238506
ETB 175.401838
FJD 2.624507
FKP 0.87404
GBP 0.882204
GEL 3.126009
GGP 0.87404
GHS 12.56686
GIP 0.87404
GMD 84.468033
GNF 9987.990738
GTQ 8.808826
GYD 240.428442
HKD 8.934454
HNL 30.282411
HRK 7.534403
HTG 150.484061
HUF 388.371476
IDR 19222.198599
ILS 3.765346
IMP 0.87404
INR 101.969558
IQD 1505.49621
IRR 48382.740493
ISK 146.389538
JEP 0.87404
JMD 184.489196
JOD 0.814758
JPY 176.382163
KES 148.484451
KGS 100.500426
KHR 4625.66615
KMF 489.573638
KPW 1034.312072
KRW 1661.872904
KWD 0.353148
KYD 0.957807
KZT 602.183219
LAK 24869.418573
LBP 102913.881526
LKR 350.232377
LRD 210.82671
LSL 19.892489
LTL 3.393388
LVL 0.69516
LYD 6.269086
MAD 10.698864
MDL 19.620295
MGA 5154.313386
MKD 61.569132
MMK 2412.917917
MNT 4127.522644
MOP 9.202153
MRU 45.738133
MUR 52.899363
MVR 17.703937
MWK 1996.218804
MXN 21.4798
MYR 4.815865
MZN 73.49381
NAD 19.893198
NGN 1658.045866
NIO 42.23463
NOK 11.724716
NPR 163.030311
NZD 2.032403
OMR 0.441887
PAB 1.149284
PEN 3.880995
PGK 4.84054
PHP 67.608249
PKR 322.823537
PLN 4.259595
PYG 8145.613639
QAR 4.184245
RON 5.085817
RSD 117.210316
RUB 93.086274
RWF 1665.814318
SAR 4.309924
SBD 9.458874
SCR 16.214265
SDG 690.112089
SEK 11.003045
SGD 1.502014
SHP 0.862223
SLE 26.658033
SLL 24098.856546
SOS 656.765316
SRD 44.244922
STD 23786.818298
STN 24.708526
SVC 10.057227
SYP 12706.978479
SZL 19.892924
THB 37.407799
TJS 10.607096
TMT 4.03381
TND 3.371276
TOP 2.691625
TRY 48.364445
TTD 7.793501
TWD 35.559017
TZS 2821.36899
UAH 48.36892
UGX 4005.285154
USD 1.149234
UYU 45.764684
UZS 13779.312423
VES 257.063131
VND 30250.705342
VUV 140.303847
WST 3.220964
XAF 656.061896
XAG 0.024046
XAU 0.00029
XCD 3.105862
XCG 2.071465
XDR 0.81452
XOF 653.512127
XPF 119.331742
YER 274.149254
ZAR 20.119348
ZMK 10344.485926
ZMW 25.656102
ZWL 370.052798
  • AEX

    -1.0700

    968.09

    -0.11%

  • BEL20

    -36.4100

    4884.41

    -0.74%

  • PX1

    -7.2600

    8060.12

    -0.09%

  • ISEQ

    36.3700

    12158.17

    +0.3%

  • OSEBX

    2.4100

    1609.38

    +0.15%

  • PSI20

    24.4300

    8449.89

    +0.29%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    137.3700

    4107.49

    +3.46%

  • N150

    -9.2200

    3679.17

    -0.25%

À Biarritz, un bateau à l'œuvre pour ramasser les déchets plastiques flottants
À Biarritz, un bateau à l'œuvre pour ramasser les déchets plastiques flottants / Photo: GAIZKA IROZ - AFP/Archives

À Biarritz, un bateau à l'œuvre pour ramasser les déchets plastiques flottants

À Biarritz, un bateau dont l'activité est financée par la Ville, écume le littoral chaque jour depuis début juin pour ramasser les déchets plastiques flottants accumulés aux abords de plages prises d'assaut par les vacanciers.

Taille du texte:

Baptisé "The Collector", cette embarcation de type catamaran est doublée d'une application mobile participative (I Clean My Sea) qui permet aux usagers de l'océan - plaisanciers, surfeurs, nageurs ou simples promeneurs de bord de plage - de signaler des nappes de plastiques en mer.

"Les deux marins à bord du collecteur reçoivent une notification, avec la photo prise par l'utilisateur et la localisation GPS", explique Aymeric Jouon, chercheur en océanographie et créateur de la société exploitante du bateau, du même nom que l'application. Il espère ainsi, avec l'aide des utilisateurs, "créer une carte du déchet flottant en temps réel".

Ce ramassage, auquel la ville de Biarritz consacre 60.000 euros, est saisonnier, adapté au pic de fréquentation touristique du littoral basque, explique Mathieu Kayser, adjoint à l'environnement. "Si on pouvait, on utiliserait le bateau toute l'année, mais ça a un coût", assure l'élu.

L'opération a été réalisée les années passées par un autre prestataire, mais cette fois l'aspect participatif de l'application est novateur, a ajouté l'adjoint.

Sur les plages biarrotes, chaque matin, des employés communaux ramassent aussi les déchets échoués, ramenés par les courants.

"Il y a toujours un peu plus de déchets chaque année, c'est un problème de consommation globale. On essaie de trouver toutes les solutions pour faire face, à notre niveau", ajoute M. Kayser, frileux à donner des chiffres de la quantité collectée avant la fin de la mission de "The Collector", en septembre.

- "Quadriller les cours d'eau"

Le catamaran blanc, décoré d'une vague bleue, est doté d'un tapis roulant installé entre les deux coques et sur lequel le flux d'eau pousse les déchets, qui sont ensuite triés à la main.

"80 % des déchets sont des plastiques très fins ou des microplastiques, parfois pris dans un amas d'algues, donc on essaie de trier", explique Valentin Ledée, 22 ans, capitaine en second.

Avec une épuisette, il attrape aussi tout ce qui passe à proximité de l'embarcation, comme au pied de la falaise du phare de Biarritz, dans cette anse en face du casino et de la Grande plage, où l'accumulation est plus flagrante.

Les vents et les marées ont aussi un impact. "S'il y a un léger vent d'ouest, ça replaque les plastiques vers les côtes et quand les niveaux d'eau montent, ça ramasse tout ce qu'il y a sur les berges ou ce qui s'est déposé sur les plages", affirme Aymeric Jouon. Ainsi, assure Mathieu Kayser, "80 % des déchets ramassés en mer arrivent des terres".

L'apport en déchets des fleuves et cours d'eau, tels que l'Adour, la Bidassoa ou la Nivelle, est un casse-tête.

"Pour moi, le meilleur plan d'action serait de se concentrer sur les embouchures et de quadriller les cours d'eau", analyse M. Jouon. De la même façon, le chercheur en océanographie aimerait pouvoir pérenniser son action en hiver, saison qui fait remonter plus de plastique encore au gré des tempêtes et des crues, "mais aux conditions de navigation beaucoup plus compliquées".

Au-delà de la bande côtière des 300 mètres, dans laquelle œuvre "The Collector", un autre bateau sillonne les eaux situées entre l'embouchure de l'Adour, à Bayonne, et la frontière espagnole, à Hendaye.

Missionné par la Communauté d'agglomération Pays basque et par le Département des Pyrénées-Atlantiques, il a récolté plusieurs tonnes de déchets plastiques en 2021.

N.Simek--TPP