The Prague Post - Les impacts dévastateurs du réchauffement au crible de 195 pays

EUR -
AED 4.301903
AFN 81.398756
ALL 97.69198
AMD 449.541153
ANG 2.096061
AOA 1074.019088
ARS 1467.056665
AUD 1.791366
AWG 2.108216
AZN 1.986734
BAM 1.957339
BBD 2.364659
BDT 142.762253
BGN 1.956891
BHD 0.441464
BIF 3444.590159
BMD 1.171231
BND 1.50028
BOB 8.092363
BRL 6.431158
BSD 1.171421
BTN 100.312875
BWP 15.647303
BYN 3.832714
BYR 22956.126187
BZD 2.35245
CAD 1.603351
CDF 3380.17277
CHF 0.931245
CLF 0.028982
CLP 1112.15376
CNY 8.409732
CNH 8.413163
COP 4703.639982
CRC 590.664434
CUC 1.171231
CUP 31.03762
CVE 110.665791
CZK 24.657046
DJF 208.151313
DKK 7.461373
DOP 70.449949
DZD 152.034004
EGP 58.100553
ERN 17.568464
ETB 159.785208
FJD 2.632049
FKP 0.862924
GBP 0.861744
GEL 3.173426
GGP 0.862924
GHS 12.181533
GIP 0.862924
GMD 83.745873
GNF 10138.174805
GTQ 9.001077
GYD 244.912572
HKD 9.193987
HNL 30.861567
HRK 7.53746
HTG 153.710861
HUF 399.666737
IDR 19036.016272
ILS 3.892065
IMP 0.862924
INR 100.368342
IQD 1534.312516
IRR 49338.102586
ISK 143.428823
JEP 0.862924
JMD 187.217207
JOD 0.830404
JPY 171.369815
KES 151.674858
KGS 102.424149
KHR 4709.519813
KMF 492.434455
KPW 1054.082085
KRW 1609.693029
KWD 0.357648
KYD 0.975967
KZT 607.347552
LAK 25240.02674
LBP 104942.291169
LKR 352.086843
LRD 234.824581
LSL 20.836748
LTL 3.45834
LVL 0.708466
LYD 6.326826
MAD 10.546941
MDL 19.850608
MGA 5188.55303
MKD 61.557912
MMK 2459.007984
MNT 4203.031473
MOP 9.469546
MRU 46.503735
MUR 52.935147
MVR 18.041423
MWK 2033.845342
MXN 21.794089
MYR 4.97832
MZN 74.911584
NAD 20.835958
NGN 1796.469252
NIO 43.042624
NOK 11.824121
NPR 160.5002
NZD 1.953233
OMR 0.450338
PAB 1.171121
PEN 4.151429
PGK 4.831292
PHP 66.295771
PKR 332.922636
PLN 4.244834
PYG 9077.137268
QAR 4.263986
RON 5.077405
RSD 117.152362
RUB 91.446998
RWF 1679.545151
SAR 4.392973
SBD 9.764464
SCR 16.52723
SDG 703.318229
SEK 11.147156
SGD 1.49965
SHP 0.920404
SLE 26.346722
SLL 24560.131235
SOS 669.355427
SRD 43.628939
STD 24242.115502
SVC 10.247057
SYP 15228.496616
SZL 20.836041
THB 38.263863
TJS 11.330809
TMT 4.111021
TND 3.394612
TOP 2.743138
TRY 46.887455
TTD 7.952253
TWD 34.203437
TZS 3077.407246
UAH 48.95159
UGX 4204.305806
USD 1.171231
UYU 47.377252
UZS 14903.913567
VES 131.514945
VND 30614.805225
VUV 139.732445
WST 3.224823
XAF 656.473179
XAG 0.032216
XAU 0.000354
XCD 3.16531
XDR 0.815275
XOF 652.375675
XPF 119.331742
YER 283.261981
ZAR 20.830629
ZMK 10542.484093
ZMW 28.4884
ZWL 377.135881
  • AEX

    2.0200

    918.77

    +0.22%

  • BEL20

    30.4300

    4505.8

    +0.68%

  • PX1

    111.8400

    7878.46

    +1.44%

  • ISEQ

    -2.3000

    11480.17

    -0.02%

  • OSEBX

    -12.0900

    1621.64

    -0.74%

  • PSI20

    58.0000

    7791.75

    +0.75%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    7.0600

    2441.76

    +0.29%

  • N150

    25.0600

    3657.43

    +0.69%

Les impacts dévastateurs du réchauffement au crible de 195 pays
Les impacts dévastateurs du réchauffement au crible de 195 pays

Les impacts dévastateurs du réchauffement au crible de 195 pays

Alors que le réchauffement de la planète s'accélère, 195 pays commencent lundi l'adoption d'un rapport scientifique de référence sur ses impacts dévastateurs, qui peindra sans aucun doute une image sombre de l'avenir auquel l'humanité doit se préparer.

Taille du texte:

Après plus d'un siècle et demi de développement économique consacrant les énergies fossiles, le monde a gagné environ +1,1°C par rapport à l'ère pré-industrielle, multipliant déjà canicules, sécheresses, tempêtes ou inondations dévastatrices.

Dans le premier volet de leur rapport publié en août dernier, les experts climat de l'ONU (Giec) estimaient que le mercure atteindrait autour de 2030, soit dix ans plus tôt qu'escompté, le seuil de +1,5°C, objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris.

Avant un troisième opus en avril sur les solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, le deuxième dont les négociations débutent lundi se penche sur les impacts du réchauffement, et la façon de s'y préparer ("l'adaptation").

Il doit décliner ces conséquences sur tous les continents et dans tous leurs aspects: santé, sécurité alimentaire, pénurie d'eau, déplacement de populations, destruction des écosystèmes...

"La vie sur la planète est frappée par le changement climatique et de nombreux systèmes atteignent leurs limites (...). Nous aussi avons nos limites. Comme les autres espèces, notre espace de vie se réduit", a commenté il y a quelques jours Hans-Otto Pörtner, co-président du groupe de près de 300 scientifiques ayant préparé ce rapport.

Une version préliminaire de ce texte, que l'AFP avait obtenue en juin dernier, montrait que la vie telle que nous la connaissons allait inéluctablement être transformée, à court terme.

Sur presque tous les continents, le monde voit d'ailleurs déjà de ses propres yeux les catastrophes à l'oeuvre. Comme l'an dernier avec les flammes ravageant l'Ouest américain, la Grèce ou la Turquie, des flots submergeant des régions d'Allemagne ou de Chine, ou un thermomètre qui frôle les 50°C au Canada.

- "Bon coup de pied au..." -

Face à ce constat et à la nécessité de réduire les émissions de près de 50% d'ici à 2030 pour ne pas dépasser +1,5°C, le monde a promis lors de la COP26 de Glasgow en novembre d'accélérer la lutte contre le réchauffement.

"Pas assez" pour éloigner "la catastrophe climatique qui frappe toujours à la porte", avait alors réagi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres qui réclame notamment la sortie du charbon.

Alors que les Etats sont appelés à renforcer leur ambition d'ici à la COP27 en Egypte fin 2022, "j'espère que ce rapport sera un bon coup de pied où je pense pour certains", a déclaré à l'AFP l'envoyé américain pour le climat John Kerry.

Même si "on ne devrait pas avoir besoin de nouvelles statistiques inquiétantes pour savoir ce qu'il faut faire".

C'est le 28 février que sera dévoilée cette nouvelle évaluation du Giec, après deux semaines de réunion virtuelle des 195 États membres qui passeront au crible, ligne par ligne, mot par mot, le "résumé pour les décideurs", condensé politiquement sensible des milliers de pages du rapport scientifique complet.

Evolution comparée au précédent rapport d'il y a sept ans, l'attention portée à l"adaptation", c'est-à-dire les solutions pour faire face aux impacts des dérèglements climatiques.

"L'accent sur les solutions (d'adaptation) n'est pas simplement une liste de courses de ce qui pourrait être fait, mais également une évaluation de l'efficacité et de la faisabilité" des mesures, a expliqué l'autre co-présidente du groupe du Giec Debra Roberts.

Mais "il y a des limites à l'adaptation", souligne à l'AFP le climatologue Laurent Bopp, un des auteurs du rapport.

"Dans certaines zones, si les températures dépassent des niveaux très élevés, la vie humaine n'est plus possible. Si dans certaines zones côtières, le niveau des mers monte de plus d'un mètre, la protection avec des digues n'est plus possible non plus. Donc dans certains scénarios, on peut s'attendre à des migrations de populations importantes", ajoute-t-il.

Scientifiques et ONG appellent à prendre toutes les décisions nécessaires pour limiter au maximum les conséquences irréversibles.

Avec le nouveau rapport, "la réalité de ceux qui vivent dans les situations les plus vulnérables sera impossible à ignorer", espère Kaisa Kosonen, de Greenpeace.

"Les faits incontestables qui seront présentés rendront le manque d'actions et d'engagements des grands émetteurs plus évident, et les appels à la justice encore plus fort".

V.Nemec--TPP