The Prague Post - Les impacts dévastateurs du réchauffement au crible de 195 pays

EUR -
AED 4.304872
AFN 79.352391
ALL 97.028469
AMD 442.901718
ANG 2.097965
AOA 1074.898555
ARS 1544.049867
AUD 1.812291
AWG 2.111407
AZN 1.997376
BAM 1.955366
BBD 2.334982
BDT 140.978716
BGN 1.95594
BHD 0.440702
BIF 3458.132623
BMD 1.17219
BND 1.494668
BOB 8.011222
BRL 6.355853
BSD 1.159343
BTN 101.387502
BWP 15.589541
BYN 3.904734
BYR 22974.921746
BZD 2.325884
CAD 1.621549
CDF 3359.496635
CHF 0.947274
CLF 0.028686
CLP 1125.330283
CNY 8.401965
CNH 8.405458
COP 4673.063023
CRC 584.770236
CUC 1.17219
CUP 31.063032
CVE 110.240537
CZK 24.525968
DJF 206.444189
DKK 7.465725
DOP 72.323951
DZD 151.37041
EGP 56.68942
ERN 17.582848
ETB 164.423514
FJD 2.650912
FKP 0.86736
GBP 0.873628
GEL 3.159099
GGP 0.86736
GHS 12.781164
GIP 0.86736
GMD 84.988281
GNF 10050.769682
GTQ 8.890027
GYD 242.4462
HKD 9.160025
HNL 30.32827
HRK 7.53449
HTG 151.696338
HUF 395.42699
IDR 19028.744498
ILS 3.950871
IMP 0.86736
INR 102.367636
IQD 1518.463045
IRR 49290.585078
ISK 143.45305
JEP 0.86736
JMD 185.848759
JOD 0.831129
JPY 172.2639
KES 149.726775
KGS 102.481519
KHR 4648.96837
KMF 495.254674
KPW 1054.877087
KRW 1622.54968
KWD 0.357976
KYD 0.966086
KZT 623.181713
LAK 25123.424982
LBP 104323.450088
LKR 349.882359
LRD 232.448418
LSL 20.454161
LTL 3.461172
LVL 0.709046
LYD 6.290604
MAD 10.492372
MDL 19.528666
MGA 5133.86077
MKD 61.526347
MMK 2460.690754
MNT 4214.718457
MOP 9.337528
MRU 46.23374
MUR 54.050119
MVR 18.063889
MWK 2010.253914
MXN 21.78134
MYR 4.955437
MZN 74.907305
NAD 20.454161
NGN 1799.745625
NIO 42.660533
NOK 11.788249
NPR 162.220003
NZD 1.998125
OMR 0.44942
PAB 1.159343
PEN 4.070597
PGK 4.899913
PHP 66.228147
PKR 328.902015
PLN 4.265653
PYG 8402.135523
QAR 4.225762
RON 5.052846
RSD 117.154003
RUB 93.579234
RWF 1678.127615
SAR 4.398412
SBD 9.631903
SCR 17.646084
SDG 703.904335
SEK 11.128003
SGD 1.501814
SHP 0.921157
SLE 27.316322
SLL 24580.233414
SOS 662.552976
SRD 44.670403
STD 24261.963978
STN 24.494565
SVC 10.143749
SYP 15241.067294
SZL 20.445463
THB 37.984858
TJS 11.071643
TMT 4.102665
TND 3.404045
TOP 2.74539
TRY 47.987725
TTD 7.872253
TWD 35.613829
TZS 2892.558126
UAH 47.915967
UGX 4131.083291
USD 1.17219
UYU 46.399704
UZS 14391.806384
VES 161.711687
VND 30887.20347
VUV 141.219144
WST 3.178512
XAF 655.811472
XAG 0.030137
XAU 0.000348
XCD 3.167902
XCG 2.089436
XDR 0.815619
XOF 655.811472
XPF 119.331742
YER 281.564217
ZAR 20.453077
ZMK 10551.119794
ZMW 26.809051
ZWL 377.444665
  • AEX

    5.3500

    912.92

    +0.59%

  • BEL20

    12.5700

    4848.12

    +0.26%

  • PX1

    31.7500

    7969.69

    +0.4%

  • ISEQ

    62.9400

    11718.87

    +0.54%

  • OSEBX

    7.1300

    1664.42

    +0.43%

  • PSI20

    -40.1000

    7980.23

    -0.5%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -17.7300

    3206.19

    -0.55%

  • N150

    42.1700

    3807.03

    +1.12%

Les impacts dévastateurs du réchauffement au crible de 195 pays
Les impacts dévastateurs du réchauffement au crible de 195 pays

Les impacts dévastateurs du réchauffement au crible de 195 pays

Alors que le réchauffement de la planète s'accélère, 195 pays commencent lundi l'adoption d'un rapport scientifique de référence sur ses impacts dévastateurs, qui peindra sans aucun doute une image sombre de l'avenir auquel l'humanité doit se préparer.

Taille du texte:

Après plus d'un siècle et demi de développement économique consacrant les énergies fossiles, le monde a gagné environ +1,1°C par rapport à l'ère pré-industrielle, multipliant déjà canicules, sécheresses, tempêtes ou inondations dévastatrices.

Dans le premier volet de leur rapport publié en août dernier, les experts climat de l'ONU (Giec) estimaient que le mercure atteindrait autour de 2030, soit dix ans plus tôt qu'escompté, le seuil de +1,5°C, objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris.

Avant un troisième opus en avril sur les solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, le deuxième dont les négociations débutent lundi se penche sur les impacts du réchauffement, et la façon de s'y préparer ("l'adaptation").

Il doit décliner ces conséquences sur tous les continents et dans tous leurs aspects: santé, sécurité alimentaire, pénurie d'eau, déplacement de populations, destruction des écosystèmes...

"La vie sur la planète est frappée par le changement climatique et de nombreux systèmes atteignent leurs limites (...). Nous aussi avons nos limites. Comme les autres espèces, notre espace de vie se réduit", a commenté il y a quelques jours Hans-Otto Pörtner, co-président du groupe de près de 300 scientifiques ayant préparé ce rapport.

Une version préliminaire de ce texte, que l'AFP avait obtenue en juin dernier, montrait que la vie telle que nous la connaissons allait inéluctablement être transformée, à court terme.

Sur presque tous les continents, le monde voit d'ailleurs déjà de ses propres yeux les catastrophes à l'oeuvre. Comme l'an dernier avec les flammes ravageant l'Ouest américain, la Grèce ou la Turquie, des flots submergeant des régions d'Allemagne ou de Chine, ou un thermomètre qui frôle les 50°C au Canada.

- "Bon coup de pied au..." -

Face à ce constat et à la nécessité de réduire les émissions de près de 50% d'ici à 2030 pour ne pas dépasser +1,5°C, le monde a promis lors de la COP26 de Glasgow en novembre d'accélérer la lutte contre le réchauffement.

"Pas assez" pour éloigner "la catastrophe climatique qui frappe toujours à la porte", avait alors réagi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres qui réclame notamment la sortie du charbon.

Alors que les Etats sont appelés à renforcer leur ambition d'ici à la COP27 en Egypte fin 2022, "j'espère que ce rapport sera un bon coup de pied où je pense pour certains", a déclaré à l'AFP l'envoyé américain pour le climat John Kerry.

Même si "on ne devrait pas avoir besoin de nouvelles statistiques inquiétantes pour savoir ce qu'il faut faire".

C'est le 28 février que sera dévoilée cette nouvelle évaluation du Giec, après deux semaines de réunion virtuelle des 195 États membres qui passeront au crible, ligne par ligne, mot par mot, le "résumé pour les décideurs", condensé politiquement sensible des milliers de pages du rapport scientifique complet.

Evolution comparée au précédent rapport d'il y a sept ans, l'attention portée à l"adaptation", c'est-à-dire les solutions pour faire face aux impacts des dérèglements climatiques.

"L'accent sur les solutions (d'adaptation) n'est pas simplement une liste de courses de ce qui pourrait être fait, mais également une évaluation de l'efficacité et de la faisabilité" des mesures, a expliqué l'autre co-présidente du groupe du Giec Debra Roberts.

Mais "il y a des limites à l'adaptation", souligne à l'AFP le climatologue Laurent Bopp, un des auteurs du rapport.

"Dans certaines zones, si les températures dépassent des niveaux très élevés, la vie humaine n'est plus possible. Si dans certaines zones côtières, le niveau des mers monte de plus d'un mètre, la protection avec des digues n'est plus possible non plus. Donc dans certains scénarios, on peut s'attendre à des migrations de populations importantes", ajoute-t-il.

Scientifiques et ONG appellent à prendre toutes les décisions nécessaires pour limiter au maximum les conséquences irréversibles.

Avec le nouveau rapport, "la réalité de ceux qui vivent dans les situations les plus vulnérables sera impossible à ignorer", espère Kaisa Kosonen, de Greenpeace.

"Les faits incontestables qui seront présentés rendront le manque d'actions et d'engagements des grands émetteurs plus évident, et les appels à la justice encore plus fort".

V.Nemec--TPP