The Prague Post - Climat: les dirigeants du monde à la COP27 sur fond de crises

EUR -
AED 4.221408
AFN 75.86487
ALL 96.440965
AMD 439.751337
ANG 2.057521
AOA 1054.05935
ARS 1667.578707
AUD 1.766503
AWG 2.07191
AZN 1.95125
BAM 1.956268
BBD 2.314403
BDT 140.074697
BGN 1.956045
BHD 0.433349
BIF 3392.070397
BMD 1.149465
BND 1.501792
BOB 7.940105
BRL 6.161245
BSD 1.1491
BTN 101.979035
BWP 15.512112
BYN 3.916821
BYR 22529.508568
BZD 2.311113
CAD 1.621567
CDF 2552.961216
CHF 0.931055
CLF 0.027658
CLP 1085.002183
CNY 8.191947
CNH 8.195229
COP 4407.62248
CRC 576.850414
CUC 1.149465
CUP 30.460815
CVE 110.779628
CZK 24.369817
DJF 204.283573
DKK 7.465187
DOP 73.907004
DZD 150.278737
EGP 54.490034
ERN 17.241971
ETB 176.011798
FJD 2.622619
FKP 0.881288
GBP 0.880691
GEL 3.120758
GGP 0.881288
GHS 12.557861
GIP 0.881288
GMD 84.483648
GNF 9989.997841
GTQ 8.806105
GYD 240.413734
HKD 8.936824
HNL 30.300221
HRK 7.534055
HTG 150.478583
HUF 386.94401
IDR 19168.473719
ILS 3.745014
IMP 0.881288
INR 101.793435
IQD 1505.798787
IRR 48406.832365
ISK 147.005454
JEP 0.881288
JMD 185.014219
JOD 0.814996
JPY 177.107222
KES 148.56839
KGS 100.520383
KHR 4628.894292
KMF 489.671925
KPW 1034.488946
KRW 1659.804117
KWD 0.353139
KYD 0.957654
KZT 603.630022
LAK 24874.41682
LBP 103108.064773
LKR 350.126727
LRD 210.869372
LSL 19.897451
LTL 3.394071
LVL 0.6953
LYD 6.270283
MAD 10.701428
MDL 19.696221
MGA 5172.590981
MKD 61.535424
MMK 2412.996731
MNT 4122.791842
MOP 9.20354
MRU 45.750389
MUR 52.909825
MVR 17.707507
MWK 1996.620008
MXN 21.376712
MYR 4.819687
MZN 73.508306
NAD 19.897515
NGN 1658.056794
NIO 42.266345
NOK 11.737552
NPR 163.165545
NZD 2.02919
OMR 0.44197
PAB 1.149105
PEN 3.889663
PGK 4.846098
PHP 67.486247
PKR 324.878573
PLN 4.258217
PYG 8134.944257
QAR 4.188919
RON 5.084766
RSD 117.199386
RUB 93.511384
RWF 1669.642622
SAR 4.311005
SBD 9.452995
SCR 15.787035
SDG 690.246333
SEK 10.985773
SGD 1.502115
SHP 0.862396
SLE 26.682747
SLL 24103.699965
SOS 656.674084
SRD 44.321094
STD 23791.599004
STN 24.50639
SVC 10.054403
SYP 12711.618757
SZL 20.078235
THB 37.345949
TJS 10.640821
TMT 4.023127
TND 3.406314
TOP 2.692166
TRY 48.411087
TTD 7.788031
TWD 35.529662
TZS 2827.46136
UAH 48.351956
UGX 4013.046402
USD 1.149465
UYU 45.700923
UZS 13779.21171
VES 257.1148
VND 30256.785168
VUV 140.164437
WST 3.225195
XAF 656.13094
XAG 0.023942
XAU 0.000289
XCD 3.106486
XCG 2.07094
XDR 0.814684
XOF 655.770084
XPF 119.331742
YER 274.204869
ZAR 20.032728
ZMK 10346.561209
ZMW 25.739824
ZWL 370.127172
  • AEX

    1.6500

    970.89

    +0.17%

  • BEL20

    -21.6500

    4899.21

    -0.44%

  • PX1

    6.4500

    8074.23

    +0.08%

  • ISEQ

    69.1000

    12191.61

    +0.57%

  • OSEBX

    2.7300

    1609.67

    +0.17%

  • PSI20

    58.1400

    8484.01

    +0.69%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -73.1100

    4034.24

    -1.78%

  • N150

    -4.7900

    3683.54

    -0.13%

Climat: les dirigeants du monde à la COP27 sur fond de crises
Climat: les dirigeants du monde à la COP27 sur fond de crises / Photo: Mohammed ABED - AFP

Climat: les dirigeants du monde à la COP27 sur fond de crises

Des dirigeants politiques du monde entier se retrouvent lundi à la COP27, sous pression pour renforcer leurs engagements climatiques face à un réchauffement qui s'emballe et apporter un soutien financier aux pays pauvres, qui en souffrent le plus.

Taille du texte:

Près de 100 chefs d'Etat et de gouvernement doivent prendre la parole lundi et mardi devant les délégués réunis à Charm e-Cheikh pour la 27e conférence mondiale sur le climat de l'ONU.

Des interventions sur fond de crises multiples et liées qui secouent le monde, invasion de l'Ukraine, inflation galopante et menace de récession, crise énergétique ou alimentaire.

Un contexte qui risque de faire passer au second plan le dérèglement climatique, dont les impacts dévastateurs se sont multipliés en 2022 - inondations dévastatrices, canicules, sécheresses mettant à mal les récoltes.

- Temps perdu -

"Toutes les crises sont importantes, mais aucune n'a autant d'impact", a martelé dimanche, lors de l'ouverture formelle de la COP27, Simon Stiell, le patron de l'ONU-Climat.

"La crainte est que nous perdions un autre jour, une autre semaine, un autre mois, une autre année: nous ne pouvons pas nous le permettre".

Les engagements actuels des pays sont pourtant loin d'être à la hauteur des objectifs de l'accord de Paris de 2015, pierre angulaire de la diplomatie climatique. Soit contenir le réchauffement de la planète "nettement" sous +2°C par rapport à l'ère pré-industrielle, et si possible à +1,5°C.

Les dernières "contributions nationales", si elles étaient pour une fois pleinement respectées, laisseraient au mieux le monde sur une trajectoire de +2,4°C d'ici la fin du siècle, selon l'ONU.

Et avec les politiques menées actuellement, c'est même un catastrophique +2,8°C qui se profile.

Symbole de la "reculade" que beaucoup disent craindre, seuls 29 pays ont déposé depuis la COP de 2021 des plans de réductions rehaussés, alors même qu'ils avaient adopté un "pacte" les appelant à le faire.

Les éventuelles annonces de réductions supplémentaires à Charm el-Cheikh seront donc scrutées de près.

Les deux principaux pollueurs mondiaux, Chine et Etats-Unis, dont la coopération est cruciale, ne s'exprimeront pas lors du sommet. Le président chinois Xi Jinping ne viendra pas en Egypte, et son homologue américain Joe Biden, retenu par les élections de mi-mandat, passera rapidement à la COP le 11 novembre.

MM. Xi et Biden pourraient toutefois se rencontrer à Bali la semaine suivante en marge du G20.

- Mettre la pression -

Le président français Emmanuel Macron, en marge de la COP, les a appelé lundi à être "vraiment au rendez-vous", sur la réduction des émissions et la solidarité financière. Plus globalement il faut "mettre la pression sur les pays riches non européens, leur dire +vous devez payer votre part+", a-t-il estimé.

L'aide au pays pauvres, souvent les plus exposés aux effets du réchauffement, même s'ils n'y ont presque pas contribué, est un autre enjeu crucial de cette COP27.

Dans un premier geste, les délégués ont décidé dimanche de mettre pour la première fois à l'agenda officiel de la conférence la question épineuse du financement des dommages déjà causés par le réchauffement.

Ils se comptent déjà en dizaines de milliards de dollars - plus de 30 par exemple pour les récentes inondations qui ont mis sous l'eau un tiers du Pakistan - et devraient croître fortement.

Les pays vulnérables réclament un mécanisme de financement spécifique, à quoi rechignent les plus riches, qui craignent de voir leur responsabilité mise en cause et arguent que le financement climat est déjà suffisamment complexe.

La COP27 ne débouchera pas sur une décision, les discussions devant se poursuivre à horizon 2024.

Le président brésilien élu Lula, dont la victoire a redonné espoir aux défenseurs de l'Amazone, un des "poumons" de la planète, pourrait de son côté faire un passage à Charm el-Cheikh avant la fin de la conférence le 18 novembre.

Le nouveau Premier ministre britannique Rishi Sunak s'exprimera également lundi pour plaider en faveur de la transition énergétique et défendre le bilan de son pays, qui avait présidé la dernière COP.

Il a assuré qu'il évoquerait par ailleurs lors de son déplacement le cas du détenu politique britannico-égyptien Alaa Abdel Fattah, en grève de la faim et qui a selon sa famille cessé de boire dimanche.

Selon l'ONG Human Rights Watch, les autorités égyptiennes ont interpelé des dizaines de personnes appelant à manifester en marge de la COP et restreint la possibilité pour les militants climatiques de s'exprimer ou manifester.

"Avec l'interrogatoire qu'on a eu à l'aéroport, ce ne sera pas facile de faire ce qu'on avait prévu", estime ainsi Nyombi Morris, un jeune militant ougandais.

F.Prochazka--TPP