The Prague Post - Répression au Soudan: sept nouveaux manifestants anti-putsch tués

EUR -
AED 4.324967
AFN 79.274266
ALL 96.355054
AMD 450.56121
ANG 2.108489
AOA 1079.916007
ARS 1736.042644
AUD 1.780586
AWG 2.122735
AZN 2.042662
BAM 1.946802
BBD 2.373042
BDT 143.391504
BGN 1.952852
BHD 0.444061
BIF 3516.591046
BMD 1.177662
BND 1.506941
BOB 8.141439
BRL 6.241369
BSD 1.178259
BTN 103.754884
BWP 16.760674
BYN 3.991369
BYR 23082.171802
BZD 2.369667
CAD 1.625445
CDF 3360.455333
CHF 0.932796
CLF 0.028625
CLP 1122.959144
CNY 8.365633
CNH 8.375089
COP 4575.569495
CRC 593.65862
CUC 1.177662
CUP 31.208038
CVE 109.760481
CZK 24.281617
DJF 209.812913
DKK 7.464592
DOP 72.863533
DZD 152.398822
EGP 56.75199
ERN 17.664927
ETB 169.986662
FJD 2.645912
FKP 0.862024
GBP 0.868949
GEL 3.1764
GGP 0.862024
GHS 14.434406
GIP 0.862024
GMD 84.791466
GNF 10221.105041
GTQ 9.025323
GYD 246.463978
HKD 9.158529
HNL 30.878411
HRK 7.534325
HTG 154.168087
HUF 389.239015
IDR 19543.415779
ILS 3.939414
IMP 0.862024
INR 103.841333
IQD 1543.472596
IRR 49535.426877
ISK 143.206517
JEP 0.862024
JMD 189.056179
JOD 0.834993
JPY 174.259825
KES 152.179405
KGS 102.986944
KHR 4721.198583
KMF 488.729762
KPW 1059.874244
KRW 1635.778155
KWD 0.359504
KYD 0.98187
KZT 637.436464
LAK 25510.307535
LBP 105511.320786
LKR 355.914955
LRD 208.54874
LSL 20.419706
LTL 3.47733
LVL 0.712356
LYD 6.353795
MAD 10.579182
MDL 19.482119
MGA 5178.110652
MKD 61.247951
MMK 2472.395288
MNT 4236.857313
MOP 9.438893
MRU 47.04655
MUR 53.312497
MVR 18.020047
MWK 2043.082859
MXN 21.624026
MYR 4.941484
MZN 75.264339
NAD 20.419706
NGN 1761.440597
NIO 43.359774
NOK 11.639197
NPR 166.007416
NZD 2.002667
OMR 0.45278
PAB 1.178264
PEN 4.095388
PGK 4.99898
PHP 67.426441
PKR 334.352019
PLN 4.260527
PYG 8389.295766
QAR 4.29636
RON 5.067952
RSD 117.191467
RUB 98.029123
RWF 1707.820924
SAR 4.416525
SBD 9.676924
SCR 16.990387
SDG 708.364765
SEK 11.019081
SGD 1.510522
SHP 0.925457
SLE 27.450894
SLL 24694.983989
SOS 673.390437
SRD 44.911896
STD 24375.222121
STN 24.387385
SVC 10.309524
SYP 15311.713666
SZL 20.412739
THB 37.586241
TJS 11.046085
TMT 4.133593
TND 3.410153
TOP 2.758204
TRY 48.641558
TTD 7.99309
TWD 35.50061
TZS 2914.713033
UAH 48.618809
UGX 4125.929881
USD 1.177662
UYU 47.1222
UZS 14438.266084
VES 188.717222
VND 31072.607296
VUV 139.536529
WST 3.117862
XAF 652.941864
XAG 0.028291
XAU 0.000324
XCD 3.182689
XCG 2.123494
XDR 0.812411
XOF 652.955661
XPF 119.331742
YER 282.109183
ZAR 20.446213
ZMK 10600.3682
ZMW 27.765901
ZWL 379.206628
  • AEX

    18.4800

    933.3

    +2.02%

  • BEL20

    -12.2500

    4698.39

    -0.26%

  • PX1

    67.7500

    7854.61

    +0.87%

  • ISEQ

    -63.1400

    11212.66

    -0.56%

  • OSEBX

    0.6600

    1651.25

    +0.04%

  • PSI20

    -3.8700

    7726.2

    -0.05%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -23.7000

    3461.89

    -0.68%

  • N150

    17.9100

    3673.37

    +0.49%

Répression au Soudan: sept nouveaux manifestants anti-putsch tués
Répression au Soudan: sept nouveaux manifestants anti-putsch tués

Répression au Soudan: sept nouveaux manifestants anti-putsch tués

Sept manifestants ont été tués au Soudan lundi, l'une des journées les plus sanglantes de la répression de la mobilisation contre le pouvoir militaire qui ne faiblit pas depuis le putsch du général Abdel Fattah al-Burhane fin octobre.

Taille du texte:

Bravant un quadrillage sécuritaire serré et des troupes équipées d'armes lourdes, des milliers de Soudanais ont de nouveau scandé "Les militaires à la caserne" et "Le pouvoir aux civils" en tentant d'approcher du palais présidentiel à Khartoum, ou ailleurs dans le pays.

Dans la capitale, les partisans d'un pouvoir civil dans un pays sorti il y a moins de trois ans de trente années de dictature militaro-islamiste ont essuyé des tirs "à balles réelles", mais aussi une pluie de grenades lacrymogènes et assourdissantes et des tirs des canons à eau, rapportent des médecins.

Sept manifestants ont été fauchés par des tirs à balles réelles, précisent-ils.

L'émissaire de l'ONU au Soudan, Volker Perthes, a condamné "l'utilisation continue de balles réelles" pour réprimer les manifestations, et confirmé qu'au moins sept personnes ont été tuées et "des dizaines blessées". L'ambassade américaine à Khartoum a critiqué "les tactiques violentes des forces de sécurité soudanaises".

En tout, depuis le putsch du 25 octobre, 71 manifestants ont été tués. La police de son côté assure qu'un de ses généraux a été poignardé à mort jeudi par des manifestants qui, prévient-elle, seront jugés selon les lois d'exception de l'état d'urgence décrété le jour du coup d'Etat du chef de l'armée.

- "Militaires à la caserne" -

Dans un pays où militaires et paramilitaires sont déjà accusés d'exactions et notamment, récemment, du viol d'une dizaine de manifestantes, une nouvelle décision des généraux au pouvoir fait redouter le pire.

Lundi, le Conseil de défense a annoncé la création d'une "force spéciale antiterroriste pour faire face à de potentielles menaces".

Durant tout l'après-midi, les violences ont été continues: à Khartoum aux abords du palais présidentiel, l'ancien QG du dictateur Omar el-Béchir démis en 2019 sous la pression d'un soulèvement populaire, où siègent aujourd'hui les autorités de transition désormais aux mains du général Burhane.

Mais aussi dans les banlieues: à Omdourman, des manifestants brûlaient des pneus et dressaient des barricades pour couper des routes, tandis qu'à Khartoum-Nord, des milliers d'autres manifestants criaient "Les militaires à la caserne" et "Pas de retour en arrière possible", dans un pays resté sous la férule de l'armée quasiment en continu depuis son indépendance il y a 65 ans.

Partout, les forces de l'ordre ont poursuivi les contestataires dans les rues environnantes à coups de grenades lacrymogènes et assourdissantes.

Elles attaquent également régulièrement blessés et médecins dans les hôpitaux, s'indigne l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

- Appel à la retenue -

En soirée, des centaines de manifestants cherchaient à bloquer les rues de la capitale et de ses banlieues pour dénoncer la violence, tandis que le principal bloc civil, les Forces de la liberté et du changement (FLC), décrétait deux jours de désobéissance civile à compter de mardi.

Et la mobilisation ne se cantonne pas à la capitale dans ce pays de 45 millions d'habitants, l'un des plus grands d'Afrique.

A Madani, par exemple, à 200 kilomètres au sud de Khartoum, "environ 2.000 manifestants défilaient aux cris de +on ne veut que des civils au pouvoir+", a rapporté à l'AFP un témoin, Imed Mohammed.

Car le 25 octobre, le général Burhane a fait arrêter la plupart des civils qui partageaient le pouvoir avec l'armée. Ils ont été libérés depuis, mais le pays est toujours sans Parlement depuis la chute d'Omar el-Béchir et sans gouvernement depuis le putsch.

Le général Burhane, qui s'est entouré de militaires et de civils sans passé militant, est donc de facto seul aux commandes du pays, l'un des plus pauvres du monde.

A New York, neuf des 15 pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont appelé "toutes les parties à la plus grande retenue", tandis que la mission des Nations unies à Khartoum tente d'organiser un dialogue pour relancer une transition vers la démocratie brutalement interrompue le 25 octobre.

Elle multiplie les rencontres avec acteurs du pouvoir, de la société civile, et même associations de femmes ou de jeunes, sans toutefois obtenir un accord pour des négociations directes ou indirectes entre toutes les parties dans l'immédiat.

L'envoyé spécial des Etats-Unis pour la Corne de l'Afrique David Satterfield et la secrétaire d'Etat adjointe Molly Phee ont, eux, entamé lundi une tournée en Arabie saoudite et au Soudan pour tenter de relancer le dialogue.

Les émissaires américains demanderont aux autorités au Soudan de "mettre fin à la violence" contre les manifestants, selon le Département d'Etat.

D'autre part, Washington a annoncé avoir remplacé son chargé d'affaires à Khartoum où les Etats-Unis n'ont plus d'ambassadeur depuis les années 1990.

H.Vesely--TPP