The Prague Post - Vent de panique à Wall Street: simple correction ou déprime prolongée ?

EUR -
AED 4.317194
AFN 81.101956
ALL 97.499245
AMD 451.890977
ANG 2.103509
AOA 1077.834756
ARS 1447.508047
AUD 1.788866
AWG 2.118645
AZN 1.996417
BAM 1.949435
BBD 2.37355
BDT 144.20916
BGN 1.956188
BHD 0.443103
BIF 3455.653573
BMD 1.175392
BND 1.496813
BOB 8.123477
BRL 6.37369
BSD 1.175562
BTN 100.231746
BWP 15.529297
BYN 3.847139
BYR 23037.690484
BZD 2.36139
CAD 1.594414
CDF 3391.006847
CHF 0.935236
CLF 0.028409
CLP 1090.17705
CNY 8.42216
CNH 8.427851
COP 4689.815563
CRC 593.462359
CUC 1.175392
CUP 31.147898
CVE 110.339942
CZK 24.631111
DJF 208.890999
DKK 7.461115
DOP 70.347392
DZD 152.639957
EGP 58.001852
ERN 17.630886
ETB 159.207209
FJD 2.629586
FKP 0.86286
GBP 0.86131
GEL 3.197555
GGP 0.86286
GHS 12.165345
GIP 0.86286
GMD 84.043616
GNF 10174.196361
GTQ 9.03849
GYD 245.946989
HKD 9.226807
HNL 30.771549
HRK 7.535091
HTG 154.356031
HUF 398.769509
IDR 19078.028662
ILS 3.920662
IMP 0.86286
INR 100.396729
IQD 1539.764007
IRR 49513.403353
ISK 142.410553
JEP 0.86286
JMD 187.806815
JOD 0.833353
JPY 170.485955
KES 152.207613
KGS 102.787762
KHR 4726.252344
KMF 491.314092
KPW 1057.884384
KRW 1602.910014
KWD 0.358953
KYD 0.979701
KZT 610.825669
LAK 25335.5827
LBP 105315.156011
LKR 352.678513
LRD 235.665122
LSL 20.651303
LTL 3.470628
LVL 0.710983
LYD 6.323643
MAD 10.550615
MDL 19.796365
MGA 5212.864902
MKD 61.525386
MMK 2467.391102
MNT 4214.11342
MOP 9.504568
MRU 46.659729
MUR 52.704168
MVR 18.100048
MWK 2041.071836
MXN 21.952204
MYR 4.96309
MZN 75.178066
NAD 20.651589
NGN 1803.486634
NIO 43.19542
NOK 11.833304
NPR 160.370394
NZD 1.937753
OMR 0.451943
PAB 1.175562
PEN 4.179677
PGK 4.930788
PHP 66.285103
PKR 333.752413
PLN 4.241947
PYG 9372.399337
QAR 4.279136
RON 5.05901
RSD 117.194818
RUB 92.945398
RWF 1685.512661
SAR 4.408028
SBD 9.799157
SCR 16.554512
SDG 705.821976
SEK 11.267329
SGD 1.499148
SHP 0.923674
SLE 26.387427
SLL 24647.394644
SOS 671.734839
SRD 43.706933
STD 24328.248985
SVC 10.286415
SYP 15282.193175
SZL 20.651192
THB 38.137375
TJS 11.397089
TMT 4.125627
TND 3.393944
TOP 2.752882
TRY 46.813128
TTD 7.964994
TWD 33.982356
TZS 3093.090911
UAH 49.085437
UGX 4217.230841
USD 1.175392
UYU 47.096232
UZS 14815.821182
VES 128.674315
VND 30795.280137
VUV 139.81187
WST 3.05782
XAF 653.822286
XAG 0.031909
XAU 0.000353
XCD 3.176556
XDR 0.812649
XOF 654.071261
XPF 119.331742
YER 284.621858
ZAR 20.587109
ZMK 10579.940853
ZMW 28.360404
ZWL 378.475864
  • AEX

    4.7300

    915.29

    +0.52%

  • BEL20

    -6.7400

    4486.13

    -0.15%

  • PX1

    16.2500

    7754.55

    +0.21%

  • ISEQ

    -2.2700

    11358.28

    -0.02%

  • OSEBX

    9.8800

    1629.27

    +0.61%

  • PSI20

    122.1200

    7754.57

    +1.6%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -27.3800

    2417.7

    -1.12%

  • N150

    17.0000

    3634.25

    +0.47%

Vent de panique à Wall Street: simple correction ou déprime prolongée ?
Vent de panique à Wall Street: simple correction ou déprime prolongée ?

Vent de panique à Wall Street: simple correction ou déprime prolongée ?

Un petit vent de panique a soufflé sur Wall Street cette semaine après la vive chute du Nasdaq, les investisseurs se demandant si le marché va s'en tenir à une correction ou si on aborde une déprime prolongée, risquée pour l'économie et l'administration Biden.

Taille du texte:

Depuis son dernier record mi-novembre, l'indice Nasdaq, à forte dominante technologique, a lâché plus de 15%, ce qui l'ancre nettement en zone de correction, avec son pire mois depuis octobre 2008, en pleine crise financière.

L'indice élargi S&P 500, plus représentatif du marché américain dans son ensemble, a lui cédé 8,3% depuis son dernier sommet, au début de l'année.

La spectaculaire chute de l'action Netflix (-21,79% vendredi), pourtant une des coqueluches de Wall Street ayant atteint presque 700 dollars en novembre pour tomber autour de 400 dollars, faisait froid dans le dos et commençait à inquiéter les petits porteurs et leur plan d'épargne retraite (401k) investi en Bourse.

"Votre 401(k) est probablement de 40% inférieur à ce qu'il était il y a trois mois. J'ai 65 ans et je n'ai pas le temps de me refaire. Merci Joe Biden", se plaignait un internaute.

"Les gens sont en train de perdre beaucoup sur leur 401(k). C'est le portefeuille qui décide des élections alors attendez-vous à ce que les démocrates soient complètement défaits", ajoutait un autre.

Le président Joe Biden, déjà à un creux de popularité à cause de l'économie, doit faire face à l'automne à des élections législatives de mi-mandat difficiles.

C'est la perspective d'une hausse des taux d'intérêt par la Réserve fédérale américaine (Fed), pour juguler une inflation au plus haut depuis une génération qui fait trembler Wall Street.

On s'attend à ce que les taux, maintenus à zéro ou presque depuis le début de la pandémie de Covid-19, remontent d'un point de pourcentage environ cette année. Beaucoup pensent aussi que la Fed a manqué le virage de l'inflation et qu'elle pourrait opérer un tour de vis plus sévère.

- Du taureau à l'ours -

Mais la question est de savoir à quel point une correction peut se transformer en "bear market" ou "marché de l'ours", c'est-à-dire en baisse prolongée, par opposition à un "marché de taureau" ou "bull market", au contraire optimiste.

"Il est vrai que le marché agit sans rime ni raison, sauf pour le Nasdaq", a reconnu Peter Cardillo, analyste pour Spartan Capital, évoquant le vent de panique. Mais il pense que la saison des résultats d'entreprises, plutôt positifs, va changer la dynamique.

Pour Gregori Volokhine, gestionnaire de portefeuille chez Meeschaert Financial Services, "on est encore loin du +bear market+ mais si on commence à anticiper un ralentissement de l'économie avec la hausse des taux, alors on continuera à vendre ce qui pourrait nous faire passer d'une simple correction à un +bear market+".

L'économie américaine est censée encore croître vigoureusement en 2022 se remettant de l'impact de la pandémie mais les prévisionnistes ont déjà élagué leurs projections.

Un marché boursier qui cale, pourrait-il encore affecter la croissance? "Cela pourrait ralentir la reprise mais pas nous jeter en récession", assure à l'AFP Sam Stovall de CFRA. "Nous venons de réduire notre prévision de croissance du PIB de 4,6% en 2022 à 4,2% mais cela a plus à voir avec la durée de l'inflation et avec les attentes selon lesquelles la Fed va relever les taux chaque trimestre cette année", ajoute l'expert.

Pour d'autres, la correction, si elle ne se prolonge pas trop, est une mesure saine dans un marché parfois surévalué.

Un indicateur clé de la valorisation des actions, le ratio P/E qui compare le prix d'une action au résultat financier par action de l'entreprise, se situe actuellement à 21,2 pour les sociétés du S&P 500. Cela revient à dire qu'on paye plus de 21 fois le montant du bénéfice par action de la société pour être actionnaire.

Selon les calculs de Sam Stovall, les statistiques historiques montrent que ce ratio pourrait descendre au mieux à 19,7 dans un environnement de taux à 10 ans entre 1,75% et 2,25%. "Cela correspond à une chute de 15% du S&P 500, on est donc au milieu d'une correction", indique l'expert.

"Et l'histoire nous dit qu'on pourrait descendre du double, à -30%" si le fameux ratio descend à 16,2, sa moyenne historique dans un environnement de taux similaire.

Mais l'histoire apporte un autre réconfort: "Wall Street est une opportuniste", affirme Sam Stovall. "Après une correction, les investisseurs reviennent en force et en moyenne, il ne faut pas plus de 4 mois pour revenir à l'équilibre", ajoute-t-il.

D.Dvorak--TPP