The Prague Post - Ukraine : un hôpital pédiatrique bombardé à la veille de pourparlers en Turquie

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Ukraine : un hôpital pédiatrique bombardé à la veille de pourparlers en Turquie
Ukraine : un hôpital pédiatrique bombardé à la veille de pourparlers en Turquie

Ukraine : un hôpital pédiatrique bombardé à la veille de pourparlers en Turquie

Un hôpital pédiatrique a été touché par un bombardement russe mercredi à Marioupol en Ukraine, à la veille de discussions entre les chefs des diplomaties russe et ukrainienne en Turquie, la première rencontre à ce niveau depuis le début de l'invasion russe le 24 février.

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A Marioupol, un port de la mer d'Azov (sud-est) assiégé, 17 membres du personnel d'un établissement hospitalier accueillant des enfants ont été blessés dans un raid aérien, ont annoncé les autorités locales.

Une action "immorale", a aussitôt réagi le Premier ministre britannique Boris Johnson, tandis que l'ONU rappelait qu'aucune installation de santé en Ukraine ne devait "jamais être une cible".

A Severodonetsk, dans l'est de l'Ukraine, des tirs russes ont fait dix morts, a affirmé un responsable régional, tandis que dans la région de Jytomyr, à l'ouest de Kiev, neuf personnes ont péri dans des frappes aériennes.

- Avancée des Russes vers Kiev -

A 30 km de cette localité, des combats ont également lieu mercredi près de Rusaniv, ont dit à l’AFP des soldats ukrainiens.

"Les colonnes de chars russes ont pris hier deux villages à quelques kilomètres. Ils tirent pour effrayer les gens et les forcer à rester chez eux, volent ce qu’ils peuvent pour se ravitailler et s’installent au milieu des habitants, pour ne pas que les forces ukrainiennes les bombardent", a raconté à l’AFP Volodymyr, 41 ans, qui habite près de Brovary.

La Russie a à cet égard pour la première fois reconnu mercredi la présence de conscrits en Ukraine. Elle assurait jusque-là que seuls des soldats de métier y combattaient.

Au nord de Kiev, à la frontière ukraino-bélarusse, la centrale de Tchernobyl a redonné des sueurs froides, après que l'opérateur ukrainien Ukrenergo a fait savoir que l'alimentation électrique avait été "complètement" coupée sur le site, en raison d'actions militaires russes. "Une provocation" des Ukrainiens, a accusé Moscou.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a ensuite souligné que cette coupure n'aurait "pas d'impact majeur sur la sécurité".

Dans la région méridionale de Kherson, 400 Ukrainiens qui protestaient contre l'occupation russe de leur ville ont été arrêtés par les Russes.

- Importante aide américaine -

Face à cette situation, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé les Occidentaux à envoyer "au plus vite" des avions de chasse à l'Ukraine, à commencer par les MiG-29 proposés par Varsovie.

"Prenez une décision au plus vite, envoyez nous des avions !", a lancé M. Zelensky dans une vidéo mercredi sur Telegram. Il a remercié Varsovie d'avoir proposé de fournir des MiG-29 et regretté qu'"aucune décision" "n'ait (encore) été prise".

La Pologne s'est dite mardi "prête à déplacer sans délai et gratuitement tous ses avions MiG-29 sur la base de Ramstein (en Allemagne) et à les mettre à la disposition du gouvernement des Etats-Unis", pour que ces derniers les livrent à l'Ukraine.

Washington, tout en annonçant le déploiement de deux nouvelles batteries antiaériennes Patriot sur le sol polonais dans le cadre de la défense des pays de l'Otan, a cependant sèchement rejeté la proposition, ne la jugeant pas "viable".

"C'est un scénario très indésirable et potentiellement dangereux", a averti le Kremlin.

Depuis le début, les Américains et leurs alliés s'efforcent d'aider l'Ukraine tout en évitant la moindre implication directe des Etats membres de l'Alliance atlantique, qui ferait courir le risque d'une troisième guerre mondiale.

La vice-présidente américaine Kamala Harris doit cependant discuter jeudi en Pologne avec les dirigeants de ce pays pour voir comment fournir une "assistance militaire" à l'Ukraine, selon des responsables de l'administration américaine ayant requis l'anonymat.

Mercredi, les élus de la Chambre américaine des représentants vont se prononcer sur une enveloppe pharamineuse de près de 14 milliards de dollars en liaison avec la crise en Ukraine, qui comprend un volet économique et humanitaire, mais aussi livraisons d'armes et de munitions.

Et le Premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé l'envoi de matériel militaire supplémentaire à Kiev, tandis que Londres poursuivra ses livraisons de missiles antichars.

- Place à la diplomatie jeudi -

La Russie et l'Ukraine se sont néanmoins entendus mercredi sur des cessez-le-feu pour permettre d'instaurer des couloirs humanitaires autour de zones durement frappées ces derniers jours par les combats, qui ont obligé les civils à rester parfois des jours cachés dans des caves.

Des couloirs ont notamment été définis pour évacuer dans la journée les civils d'Enerhodar vers Zaporojie (sud), d'Izioum à Lozova (est) et de Soumy (nord-est) à Poltava (est), où une voie d'évacuation avait déjà permis le départ de milliers de civils mardi.

Plusieurs couloirs étaient également prévus afin de laisser se replier, vers Kiev, les habitants de plusieurs villes à l'ouest de la capitale. Les autorités locales ont cependant déploré qu'une cinquantaine de cars d'évacuation dans cette région aient été stoppés.

Trois mille personnes ont cependant pu être extraites mercredi d'Irpin et de Vorzel, au nord-est de Kiev, d'après la police.

Elle a aussi affirmé que la Russie ne cherchait pas à "renverser le gouvernement" ukrainien, contrairement à ce qu'avaient affirmé des responsables russes depuis deux semaines.

Un adoucissement dans le ton qui intervient après que le président Zelensky a suggéré, dans un entretien avec la chaîne de télévision américaine ABC, ne plus insister sur une adhésion de l'Ukraine à l'Otan, une des questions invoquées par Moscou pour justifier l'invasion.

Dans la même interview, il s'est aussi dit prêt à un "compromis" sur le statut des territoires séparatistes de l'est de l'Ukraine dont Vladimir Poutine a unilatéralement reconnu l'indépendance.

Une inflexion de positions qui pourrait alimenter les discussions programmées pour commencer jeudi vers 09H30-10H00 (06H30-07H00 GMT) à Antalya, en Turquie, entre les ministres des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov - arrivé mercredi sur place - et ukrainien Dmytro Kuleba, avec leur homologue turc Mevlüt Cavusoglu comme médiateur.

Cette rencontre est une première à ce niveau depuis le début du conflit.

A la veille de cette rencontre, Vladimir Poutine et le chancelier allemand Olaf Scholz ont évoqué au téléphone les "efforts politiques et diplomatiques, en particulier le résultat du troisième round de négociations" russo-ukrainiennes, lundi.

Un responsable occidental a toutefois déclaré qu'il n'était "pas optimiste" quant à la réunion de jeudi en Turquie, tout en se demandant : "pourquoi Lavrov s'engage-t-il (dans ces discussions) ? Évidemment, nous espérons que c'est parce qu'ils (les Russes) veulent que ce qui se passe prenne fin. Mais il est clair que les Russes ont posé un ensemble de conditions assez maximalistes, dès le début".

En attendant, le nombre des réfugiés qui ont fui l'Ukraine depuis le 24 février augmente de jour en jour et est désormais évalué à entre "2,1 et 2,2 millions de personnes", selon le Haut commissariat aux réfugiés (HCR).

- Les Russes privés de McDo -

Après deux semaines de conflit, les sanctions occidentales font de plus en plus sentir leurs effets en Russie.

Les Moscovites disaient ainsi au revoir mercredi à leurs enseignes préférées comme McDonald's, un symbole de l'ouverture de la Russie au monde occidental.

Le Kremlin a dénoncé mercredi la "guerre économique" déclarée par Washington, qui a annoncé mardi un embargo sur les achats d'hydrocarbures russes, en supplément des sanctions inédites déjà infligées à Moscou.

Le président Zelensky a appelé l'Union européenne, beaucoup plus dépendante que les Etats-Unis du brut russe, à elle aussi prendre des "mesures dures, des sanctions contre la Russie pour sa guerre".

Le Royaume-Uni a quant à lui exhorté mercredi l'ensemble des pays du G7 à suivre son exemple - ainsi que celui des Américains - et à "mettre fin à leur utilisation de pétrole et de gaz russes".

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R.Krejci--TPP