The Prague Post - "Un cauchemar": les Ukrainiens du Canada inquiets et pessimistes pour leur pays d'origine

EUR -
AED 4.309924
AFN 79.974243
ALL 96.943022
AMD 448.467719
ANG 2.101155
AOA 1076.160019
ARS 1701.464628
AUD 1.778669
AWG 2.112418
AZN 1.99972
BAM 1.955659
BBD 2.36313
BDT 142.789722
BGN 1.955659
BHD 0.442268
BIF 3501.547958
BMD 1.173566
BND 1.505192
BOB 8.107416
BRL 6.274356
BSD 1.173316
BTN 103.49655
BWP 15.629875
BYN 3.974114
BYR 23001.884322
BZD 2.35973
CAD 1.625799
CDF 3327.058693
CHF 0.935026
CLF 0.028454
CLP 1116.249652
CNY 8.361307
CNH 8.360974
COP 4566.871276
CRC 591.057456
CUC 1.173566
CUP 31.099486
CVE 110.257064
CZK 24.324263
DJF 208.934961
DKK 7.46464
DOP 74.384646
DZD 151.793074
EGP 56.346944
ERN 17.603483
ETB 168.466974
FJD 2.627266
FKP 0.865715
GBP 0.865685
GEL 3.15735
GGP 0.865715
GHS 14.31397
GIP 0.865715
GMD 83.914454
GNF 10176.267511
GTQ 8.995353
GYD 245.472331
HKD 9.128233
HNL 30.739787
HRK 7.534765
HTG 153.528949
HUF 390.89166
IDR 19255.745805
ILS 3.914974
IMP 0.865715
INR 103.599436
IQD 1537.08936
IRR 49377.769947
ISK 143.234125
JEP 0.865715
JMD 188.216452
JOD 0.832104
JPY 173.328633
KES 151.589089
KGS 102.628756
KHR 4702.661502
KMF 492.315191
KPW 1056.249192
KRW 1634.812435
KWD 0.358372
KYD 0.97783
KZT 634.444333
LAK 25441.168742
LBP 105070.437021
LKR 354.014518
LRD 208.265009
LSL 20.363334
LTL 3.465234
LVL 0.709879
LYD 6.335544
MAD 10.566139
MDL 19.488597
MGA 5199.62573
MKD 61.535571
MMK 2464.292355
MNT 4220.165991
MOP 9.405523
MRU 46.838629
MUR 53.374204
MVR 17.967732
MWK 2034.45356
MXN 21.64067
MYR 4.934889
MZN 75.003016
NAD 20.363334
NGN 1763.051862
NIO 43.176892
NOK 11.571478
NPR 165.594081
NZD 1.974536
OMR 0.449868
PAB 1.173316
PEN 4.089006
PGK 4.972642
PHP 67.093181
PKR 333.121922
PLN 4.257298
PYG 8384.39649
QAR 4.283192
RON 5.066327
RSD 117.131569
RUB 97.762963
RWF 1700.177621
SAR 4.402641
SBD 9.631311
SCR 16.740957
SDG 705.903978
SEK 10.93388
SGD 1.507332
SHP 0.922238
SLE 27.432139
SLL 24609.086612
SOS 670.551734
SRD 46.209187
STD 24290.436982
STN 24.498237
SVC 10.266261
SYP 15258.641939
SZL 20.343536
THB 37.214196
TJS 11.040905
TMT 4.119215
TND 3.415554
TOP 2.748612
TRY 48.49936
TTD 7.977426
TWD 35.558923
TZS 2886.392237
UAH 48.371218
UGX 4123.703175
USD 1.173566
UYU 46.996617
UZS 14604.948735
VES 186.280467
VND 30964.526421
VUV 139.571587
WST 3.224604
XAF 655.909788
XAG 0.027822
XAU 0.000322
XCD 3.17162
XCG 2.114648
XDR 0.815741
XOF 655.909788
XPF 119.331742
YER 281.128048
ZAR 20.406087
ZMK 10563.502225
ZMW 27.836996
ZWL 377.887621
  • AEX

    3.1700

    908.89

    +0.35%

  • BEL20

    -22.5500

    4775.68

    -0.47%

  • PX1

    1.5600

    7825.24

    +0.02%

  • ISEQ

    -13.7300

    11430.97

    -0.12%

  • OSEBX

    1.6500

    1654.62

    +0.1%

  • PSI20

    -6.2000

    7748.45

    -0.08%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -51.3800

    3567.01

    -1.42%

  • N150

    2.9300

    3667.47

    +0.08%

"Un cauchemar": les Ukrainiens du Canada inquiets et pessimistes pour leur pays d'origine
"Un cauchemar": les Ukrainiens du Canada inquiets et pessimistes pour leur pays d'origine

"Un cauchemar": les Ukrainiens du Canada inquiets et pessimistes pour leur pays d'origine

Ils vivent loin mais observent la crise de près: préoccupés et impuissants, les membres de la diaspora ukrainienne du Canada, la deuxième plus importante au monde, sont pessimistes pour l'avenir de l'Ukraine.

Taille du texte:

"Malgré toutes les difficultés, on avait toujours le rêve que les choses progressent comme dans un pays européen normal", lâche Michael Lichacz, Montréalais de 77 ans, né d'un père ukrainien.

Mais la crise actuelle entre la Russie et l'Ukraine, "c'est pire qu'un cauchemar", confie à l'AFP l'homme né au Canada mais qui parle couramment ukrainien, en faisant ses courses dans une épicerie vendant des produits alimentaires d'Europe de l'est.

Les tensions n'ont cessé de monter ces derniers mois, Moscou étant accusé par les Occidentaux d'avoir déployé plus de 100.000 soldats à la frontière ukrainienne en vue d'une potentielle offensive. La Russie exige, quant à elle, des garanties pour sa sécurité, dont le rejet de l'adhésion de ce pays à l'Otan.

- Plusieurs vagues -

Dépassé par cette actualité, Michael Lichacz avoue avoir encore du mal à y croire.

Ses grands-parents ont fait partie de "la première vague" d'immigrants ukrainiens arrivés au Canada il y a plus d'un siècle, avant la Première guerre mondiale.

La deuxième grande vague date d'entre les deux guerres, les immigrants étant alors accueillis par les communautés déjà établies principalement dans les Prairies (centre-ouest du pays). Une troisième vague suivra après la Seconde guerre mondiale.

Selon le dernier recensement de 2016, près de 1,4 million de Canadiens (soit 3,8% de la population) sont d'origine ukrainienne, et en majorité nés au Canada.

"Nous sommes très nerveux à cause de l'escalade des tensions de la part du président et des forces russes", explique à l'AFP Ihor Michalchyshyn qui est à la tête du Congrès des Ukrainiens Canadiens (CUC), organisation qui se veut le porte-voix de la communauté ukrainienne au Canada.

Evoquant les pressions constantes de la Russie sur l'Ukraine et "une série d'agressions", il exhorte le Canada "à envoyer des armes" et à "prendre des sanctions" contre Moscou.

Le scénario "cauchemar" qui aurait d'après lui des répercussions dans le monde entier, serait "une invasion à grande échelle par les forces aériennes et terrestres russes".

- Soutien du Canada -

A l'autre bout du Canada, en Alberta - province riche en terres agricoles et comptant la deuxième plus grande communauté ukrainienne après l'Ontario - les craintes et appréhensions ne sont pas moins vives.

"Je me sens tellement inquiète. Tout le monde l'est, tout le monde sait ce dont Poutine est capable", raconte à l'AFP Valentina, qui vit à Edmonton depuis une dizaine d'années et qui préfère ne pas révéler son nom complet.

Née dans une localité à 200 km de Kiev, la jeune femme se dit préoccupée pour son frère et les membres de sa famille vivant sur place, et évoque leur peur de voir la situation dégénérer.

"Tout le monde sait que l'armée russe est plus forte que celle des autres pays", explique par téléphone la femme de 35 ans qui travaille en cuisine dans un restaurant ukrainien de la capitale albertaine.

Maintenant, tous espèrent encore que les efforts diplomatiques des alliés de l'Otan vont payer et exhortent le Canada à renforcer son aide au gouvernement ukrainien.

Après l'octroi la semaine passée d'un prêt de 120 millions de dollars canadiens (84,3 millions d'euros) à l'Ukraine pour soutenir l'économie, le gouvernement de Justin Trudeau a annoncé mercredi qu'il allait prolonger la mission de formation des forces armées canadiennes en Ukraine et aussi envoyer du matériel militaire non létal, comme des vestes pare-balles ou de l'équipement optique.

"On voit les forces armées russes sur la frontière, et personne ne sait exactement ce qui va se passer", souligne Michael Shwec membre du CUC du Québec, qui rappelle le précédent de 2014 avec l'invasion de la Crimée par la Russie.

D.Kovar--TPP