The Prague Post - Après 40 ans de prison, la liberté pour le Libanais Georges Abdallah ? La justice se prononce jeudi

EUR -
AED 4.26529
AFN 79.402213
ALL 96.80396
AMD 444.472902
ANG 2.078677
AOA 1065.015682
ARS 1526.65498
AUD 1.807281
AWG 2.091995
AZN 1.993654
BAM 1.949067
BBD 2.338253
BDT 141.252068
BGN 1.956917
BHD 0.437928
BIF 3442.428397
BMD 1.161413
BND 1.494261
BOB 8.022942
BRL 6.359779
BSD 1.160935
BTN 101.252522
BWP 15.621317
BYN 3.909814
BYR 22763.69655
BZD 2.329245
CAD 1.613784
CDF 3327.448521
CHF 0.938771
CLF 0.028744
CLP 1127.616667
CNY 8.339412
CNH 8.343818
COP 4688.438815
CRC 585.824285
CUC 1.161413
CUP 30.777447
CVE 110.676302
CZK 24.579276
DJF 206.406045
DKK 7.464959
DOP 72.443133
DZD 150.873344
EGP 56.313672
ERN 17.421196
ETB 164.684991
FJD 2.64088
FKP 0.863498
GBP 0.865381
GEL 3.129995
GGP 0.863498
GHS 12.781317
GIP 0.863498
GMD 83.621905
GNF 10079.318344
GTQ 8.90221
GYD 242.900808
HKD 9.075433
HNL 30.547718
HRK 7.532108
HTG 151.904616
HUF 396.37986
IDR 18997.756537
ILS 3.953677
IMP 0.863498
INR 101.419223
IQD 1521.451147
IRR 48837.419925
ISK 143.399465
JEP 0.863498
JMD 186.575506
JOD 0.823441
JPY 172.209736
KES 150.405248
KGS 101.563283
KHR 4651.45905
KMF 490.691704
KPW 1045.281083
KRW 1627.331366
KWD 0.355252
KYD 0.967537
KZT 624.065316
LAK 25086.522949
LBP 104010.349254
LKR 350.477999
LRD 234.460289
LSL 20.522236
LTL 3.429351
LVL 0.702527
LYD 6.300644
MAD 10.475417
MDL 19.54608
MGA 5150.867145
MKD 61.588458
MMK 2437.728075
MNT 4176.527042
MOP 9.343688
MRU 46.421916
MUR 53.123319
MVR 17.897041
MWK 2016.796501
MXN 21.797563
MYR 4.906385
MZN 74.208571
NAD 20.522126
NGN 1784.95208
NIO 42.734144
NOK 11.823778
NPR 162.003636
NZD 1.995504
OMR 0.446556
PAB 1.160985
PEN 4.076357
PGK 4.81231
PHP 66.407856
PKR 327.460694
PLN 4.25674
PYG 8389.129479
QAR 4.228415
RON 5.053544
RSD 117.187688
RUB 93.587742
RWF 1678.241914
SAR 4.358455
SBD 9.547248
SCR 17.089588
SDG 697.422386
SEK 11.174937
SGD 1.496777
SHP 0.912688
SLE 27.066949
SLL 24354.249418
SOS 663.74538
SRD 44.110373
STD 24038.906065
STN 24.796169
SVC 10.158085
SYP 15100.641881
SZL 20.521762
THB 37.942222
TJS 10.913494
TMT 4.064946
TND 3.357657
TOP 2.720142
TRY 47.54403
TTD 7.867467
TWD 35.421885
TZS 2892.946422
UAH 47.82791
UGX 4138.774555
USD 1.161413
UYU 46.679557
UZS 14517.663928
VES 160.224948
VND 30699.051483
VUV 139.26524
WST 3.144405
XAF 653.752195
XAG 0.030475
XAU 0.000348
XCD 3.138777
XCG 2.092443
XDR 0.812458
XOF 652.713743
XPF 119.331742
YER 278.969754
ZAR 20.599996
ZMK 10454.111777
ZMW 26.848453
ZWL 373.974541
  • AEX

    -1.2700

    907.53

    -0.14%

  • BEL20

    16.3800

    4835.48

    +0.34%

  • PX1

    -35.0800

    7938.29

    -0.44%

  • ISEQ

    -21.0200

    11655.46

    -0.18%

  • OSEBX

    12.5000

    1657.37

    +0.76%

  • PSI20

    34.3400

    8020.36

    +0.43%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    75.8700

    3223.82

    +2.41%

  • N150

    3.7600

    3765.3

    +0.1%

Après 40 ans de prison, la liberté pour le Libanais Georges Abdallah ? La justice se prononce jeudi
Après 40 ans de prison, la liberté pour le Libanais Georges Abdallah ? La justice se prononce jeudi / Photo: - - AFP/Archives

Après 40 ans de prison, la liberté pour le Libanais Georges Abdallah ? La justice se prononce jeudi

Après 40 ans de prison, Georges Abdallah saura dans quelques heures s'il peut rentrer chez lui au Liban. La cour d'appel de Paris se prononce sur la libération de ce militant libanais propalestien, condamné dans les années 1980 pour complicité d'assassinats de diplomates américain et israélien en France.

Taille du texte:

A 73 ans, celui qui était à l'époque l'un des plus célèbres prisonniers de France est libérable depuis 25 ans, mais a vu sa dizaine de demandes de libération conditionnelle échouer.

Il est "une exception", insiste son avocat Jean-Louis Chalanset, alors que les principaux "prisonniers politiques", qu'ils soient d'Action Directe, corses ou basques, sont sortis de prison.

"Si la cour ne fait pas droit à sa demande, cela reviendra à instaurer une perpétuité réelle, qui n'existe pas en droit français", ajoute-t-il.

La préfecture de police de Paris a interdit des manifestations de soutien prévues mercredi soir en région parisienne, estimant qu'elles pourraient troubler l'ordre public, "dans le contexte social et international tendu".

Le 15 novembre dernier, le tribunal d'application des peines antiterroriste lui avait donné une lueur d'espoir, en ordonnant sa remise en liberté avec expulsion immédiate au Liban - qui le réclame.

Georges Abdallah est le "dernier vestige du groupuscule d'obédience laïque, marxiste, communiste des FARL" (Fractions armées révolutionnaires, qu'il avait cofondées), appartenant à "l'histoire aujourd'hui révolue de l'activisme violent de l'ultra gauche" libanaise et palestinienne, qui n'est "à l'origine d'aucun attentat en France ni ailleurs depuis 1984", écrivait le tribunal dans sa décision.

Le parquet antiterroriste (Pnat) n'avait pas été du même avis et avait fait appel, suspendant aussitôt la décision.

L'affaire avait été réexaminée par la cour d'appel de Paris le 19 décembre en audience non publique. La décision jeudi sera rendue en audience non publique également, à 13H30.

Si la cour rejette la demande de Georges Abdallah, ce dernier pourra former un pourvoi en cassation. Mais si la cour confirme la décision du tribunal, Georges Abdallah sera remis en liberté - un éventuel pourvoi du parquet général n'étant pas suspensif.

- "Symbole" -

Le Pnat avait justifié son refus en expliquant qu'il n'avait "pas évolué", que ses convictions étaient "restées intactes".

Georges Abdallah n'a jamais accepté d'indemniser les parties civiles. Et a toujours nié être lié aux assassinats des deux diplomates à Paris en 1982, sans condamner des "actes de résistance" contre "l'oppression israélienne et américaine" en pleine guerre civile libanaise.

Il "représente un symbole voire un visage tutélaire de la cause palestinienne", s'était aussi inquiété le Pnat.

"Il représente surtout aujourd'hui le symbole d'un homme maintenu en détention depuis désormais plus de 40 ans, soit une période devenue disproportionnée au regard des faits commis et de sa dangerosité actuelle", avait rétorqué le tribunal dans sa décision.

Sa défense voit la main des Etats-Unis derrière ce maintien en prison. Partie civile au procès en 1987, le gouvernement américain a depuis systématiquement combattu sa remise en liberté. Avant l'audience devant la cour d'appel en décembre, ils avaient écrit aux magistrats pour s'y "opposer vigoureusement".

A son procès en 1987, Georges Abdallah avait comparu sous la lourde étiquette d'ennemi public n°1 en France, étant à l'époque soupçonné d'être derrière une vague d'attentats meurtriers à Paris - en réalité le fait de militants pro-iraniens.

Il est aujourd'hui largement oublié, sauf de son petit comité de soutien, de quelques parlementaires de gauche ou de personnalités comme la prix Nobel de littérature Annie Ernaux.

Vendredi, il a reçu la visite en prison des députés LFI Eric Coquerel et Sylvie Ferrer, venus réclamer que cesse "le scandale d'Etat" que représente la durée de sa détention, a dit le premier sur place aux journalistes. "C'est une honte pour l'État français."

B.Svoboda--TPP